Captain Harlock
Démocratie Participative
07 Février 2021
Après les boulangers, électriciens et bergers, voici les pâtissiers nègres magiques !
Actu.fr :
En Meurthe-et-Moselle, trois jeunes hommes originaires de Guinée et de Côte d’Ivoire ont été privés d’études et de travail car sans papiers. Milan, chef pâtissier, se bat pour eux.
Mory, Issouf et Ousseni. C’est pour eux, et tous les autres qui se trouvent dans la même situation, que Milan Stojanovic a décidé de se battre.
Trois jeunes hommes qui, lorsqu’ils ont quitté leurs pays, la Guinée et la Côte d’Ivoire, espéraient se construire un avenir meilleur en France et se relever d’un passé difficile.
Un souhait qui a pris une autre tournure il y a maintenant plusieurs mois, lorsqu’ils ont, tous trois, étaient interdits de se rendre à l’école et au travail.
Bouleversé, Milan, chef pâtissier-traiteur en Meurthe-et-Moselle, et maître d’apprentissage du trio, fait depuis tout son possible pour les sortir de cette situation.
« Mory, Issouf et Ousseni ont été interdits d’étudier et de travailler car ils n’ont pas de carte de séjour. En tant que maître d’apprentissage, cette situation me fait mal au cœur. Ce sont des jeunes qui ont traversé des épreuves difficiles mais qui sont très motivés. Ils en veulent, ils veulent travailler, ils ont des bonnes notes, ils sont appréciés de tous. Je ne comprends pas. »
Grâce à une pétition lancée par Milan, Issouf et Ousseni ont reçu un récépissé de la part de la préfecture de Meurthe-et-Moselle il y a deux semaines. Un soulagement pour le chef pâtissier, mais qui risque d’être de courte durée.
« Issouf et Ousseni ont reçu un récépissé valable pendant six mois. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas encore régularisés et, que d’ici six mois, ils pourraient être concernés cette fois par une procédure d’expulsion. »
Une situation que Milan souhaite éviter mais, qui concerne déjà le jeune Mory, qui aurait dû quitter le territoire pour le 31 janvier 2021.
« Mory est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis un an. Ce qui veut dire qu’il ne peut ni travailler, ni aller à l’école. Nous avons donc décidé de faire appel à une avocate pour débloquer la situation. C’est un jeune qui a de très bonnes notes à l’école, qui aime ce qu’il fait, et sans histoire. »
Aujourd’hui, le maître d’apprentissage compte sur une mobilisation générale et espère obtenir la régularisation de ses élèves. Sans toutefois oublier les autres.
« Mes apprentis ne sont pas les seuls concernés. Rien qu’en Meurthe-et-Moselle, 300 jeunes sont dans une situation similaire. Ce qui me dégoûte, c’est qu’on est sur une sélection au niveau des origines. La majorité des Ivoiriens et Guinéens est refusée et ne reçoit pas ses papiers. Alors que pour les autres, ça passe. »
Une chose est sûre : le combat continuera tant que Milan n’aura pas atteint son but. Pour Mory, Issouf, Ousseni, et les autres.
Le patron voyou Stepanovic est fier de sa politique de recrutement de clandestins au détriment des jeunes chômeurs français.