Captain Harlock
Démocratie Participative
23 Mars 2020
Confinement en voie de suspension
Trump va probablement suspendre le confinement mis en place récemment.
Donald n’achète pas le truc.
Le président américain Donald Trump a exprimé lundides doutes sur les restrictions mises en place face au coronavirus, déplorant leur impact sur l’économie et laissant entendre qu’il pourrait aller vers un assouplissement.
«Nous ne pouvons laisser le remède être pire que le problème lui-même», a-t-il tweeté.
«À la fin de la période de 15 jours, nous prendrons une décision sur la direction que nous voulons prendre!», a-t-il ajouté, sans autres précisions.
La Maison-Blanche a présenté la semaine dernière une série de recommandations rassemblées dans un document intitulé «15 jours pour ralentir la propagation» du virus.
Les autorités sanitaires américaines martèlent depuis plusieurs jours que le pire est à venir aux États-Unis et que l’heure n’est pas venue de relâcher l’effort.
«Je veux que l’Amérique comprenne: cette semaine, cela va vraiment empirer», a mis en garde lundi sur NBC Jerome Adams, administrateur de la santé publique.
Déplorant que certains Américains ne respectent pas les règles de distanciation sociale, il a appelé à plus de rigueur. «C’est comme cela que le virus se propage. Il faut vraiment, vraiment que tout le monde reste chez soi», a-t-il martelé.
Donald Trump a par ailleurs retweeté lundi plusieurs messages accréditant l’idée qu’il était favorable à un assouplissement, plutôt qu’à un durcissement, des mesures en place.
«Il faut aplatir la courbe (des contaminations), PAS l’économie», soulignait l’un de ces messages.
Si plusieurs gouverneurs, en particulier ceux de Californie et de New York, ont opté pour le confinement, le locataire de la Maison-Blanche a exclu de placer l’ensemble des États-Unis sous ce régime.
«Je ne pense pas que nous jugerons cela nécessaire un jour», a-t-il affirmé vendredi.
L’attitude de Trump me semble rationnelle.
Jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas vu de morts de masse. Même si un pays comme l’Italie perdait 1,000 habitants par jour pendant 3 mois, cela ne ferait que 90,000 morts sur une population de 60 millions. Pour devenir vraiment sérieuse et être cataloguée comme un fléau, il faudrait qu’une épidémie tue 10,000 personnes pendant des mois dans un pays de cette taille.
Tout cela semble démesurément grossi.
Mettre l’économie occidentale à l’arrêt complet ne peut qu’aboutir à une dépression économique d’une ampleur jamais vue.
Les prévisions sont colossales.
Les grandes banques américaines entrevoient une chute du PIB américain de 24% sur les 3 prochains mois. Il a fallu 3 ans pour que la crise de 1929 entame le PIB américain dans les mêmes proportions.
Different economists’ predictions of Q2 GDP growth:
Morgan Stanley: 30% drop
Goldman Sachs: 24% drop
St. Louis Fed president: 50% drop https://t.co/Klp1tD6FPc— MarketWatch (@MarketWatch) March 23, 2020
Le président de la banque fédérale de Saint Louis (Missouri) évalue à une chute de 50% le PIB des Etats-Unis et à 30% le taux de chômage d’ici quelques semaines.
C’est un cataclysme économique.
Trump prend la mesure de ce qui peut se produire s’il décide de confiner pendant des mois le pays. Il va probablement calmer les choses début avril et mettre un coup d’arrêt à l’actuelle vague de panique aux USA.
En Europe nous avons sûrement déjà franchi le point de non retour. Soit les gens retournent travailler soit les entreprises commencent à faire faillite à grande échelle d’ici quelques semaines.
Nous allons détruire l’économie pour sauver quelques milliers de Boomers.
Le bon côté des choses
Pour voir le verre à moitié plein, la dernière fois qu’une crise financière a ravagé le monde occidental, le réveil a été particulièrement brutal pour les juifs.
Si cette dépression se matérialise, cette gigantesque république de Weimar qu’est l’Union Européenne deviendra un foyer révolutionnaire.
Aucune des démocraties juives actuelles ne pourra y survivre.