Leutnant
Démocratie Participative
13 juillet 2017
Mohammed, Boubakar et Nordine, 11, 12 et 10 ans, exigent des kouffars que leurs droits soient respectés
La jeunesse africaine a fort justement décidé de « revendiquer ses droits » et a envahi le tribunal de Meaux.
Action surprenante autant que spectaculaire. Une cinquantaine de jeunes ont déboulé, mercredi, vers 11 heures du matin, sur le parvis du palais de justice de Meaux (Seine-et-Marne). Ils voulaient rencontrer un juge des enfants. Leur particularité : il s’agit des «mineurs non accompagnés» actuellement hébergés à l’hôtel Confort, situé à Meaux, dans le quartier de Beauval. Derrière ce vocable : des mineurs isolés originaires d’Afrique (Mali, Guinée, Nigeria ou encore Côte d’Ivoire), arrivés sur le territoire français sans leurs familles, par différentes filières.
«Nous sommes dans cet hôtel depuis des mois et on ne fait rien de nos journées. Nous sommes là pour demander nos droits, comme une formation ou une école», expliquent-ils. L’accès du hall a été interdit au groupe : rapidement, le service de sécurité du palais de justice ainsi que des policiers du commissariat se sont postés devant l’entrée. Le président du tribunal et la procureure sont venus à leur rencontre.
Au bout d’une vingtaine de minutes, une solution a été trouvée : les jeunes devaient regagner leur hôtel, tandis qu’une délégation de trois personnes était reçue par le président. «J’ai noté leurs revendications et répercuté la situation auprès du conseil départemental», indique Bertrand Menay.
Une action spontanée qui n’est, à aucun moment, pilotée par des retraités communistes de l’Éducation Nationale.
En somme, des nègres clandestins prennent d’assaut le palais de justice et les magistrats, habituellement hautains et cassants avec la plèbe française, s’exécute.
«Si l’afflux de migrants, qui sont d’ailleurs essentiellement économiques, se poursuit, il faudra dépenser 60 millions d’euros à l’horizon 2021 pour assurer l’hébergement de ces mineurs», indique un responsable du conseil départemental. Avant de rappeler : «Ces jeunes ont peut-être le sentiment que ça ne va pas assez vite. Mais ils ne sont pas livrés à eux-mêmes. Ils sont accompagnés jusqu’à leur majorité par des éducateurs de la Rose des vents, notamment pour trouver un apprentissage ou régler les questions de santé.»
Laurence Picard, vice-présidente (LR) au conseil départemental en charge des solidarités, souligne qu’il n’y a «aucun dysfonctionnement» à Meaux. «Mais en raison de la quantité et de l’afflux de mineurs, le dispositif est saturé sur tout le département.»
60 millions d’euros pour loger des clandestins « mineurs » de 30 ans. Pour un seul département. La « droite » se mobilise.