Capitaine Harlock
Démocratie Participative
01 juin 2017
Une fois n’est pas coutume, je vais dire du bien des musulmans.
La rencontre devait prôner la tolérance. A l’initiative d’un lycée privé de Mayotte, géré par la fondation catholique Apprentis d’Auteuil, un prêtre, un pasteur et des cadis, c’est-à-dire des juges musulmans, ont répondu mercredi dernier aux questions des élèves sur les deux grandes religions monothéistes. “Mais lors des échanges, certains cadis ont tenu des propos en contradiction avec les lois et valeurs de la République”, rapporte Mayotte Hebdo.
Ainsi, à la question : “Pourquoi la femme doit-elle être voilée ?”, un cadi a répondu que lorsqu’une femme “est mal habillée, les garçons la sifflent et lui disent des bêtises”. Un autre a ajouté qu’une tenue légère était “une forme de provocation” et que les “voyous” draguaient logiquement “les femmes qui portent des collants serrés”. Une sortie qui a obligé le directeur de l’établissement à intervenir pour rappeler le droit en vigueur.
Sur la question de la circoncision, ce dernier a également contredit les propos d’un autre représentant de la foi musulmane, qui affirmait que les médecins avaient déclaré que cette pratique “protégeait des maladies sexuelles”. Enfin, à la question “Pourquoi les hommes musulmans sont-ils polygames ?”, la réponse d’un cadi a suscité un tollé dans l’assistance.
“L’islam n’a pas froid aux yeux, il sait que l’homme s’éparpille un peu. Plutôt que d’encourager l’adultère, il autorise la polygamie”, a-t-il ainsi déclaré, avant de comparer la situation du département d’outre-mer, qui compte 95% de musulmans, avec la métropole : “Dans la société occidentale, il y a pire. En 2017, les lettres entre Mitterrand, un homme marié, et sa maîtresse, avec qui il a eu un enfant en dehors du mariage, ont été publiées. Toute la France a jubilé sur cette histoire qui est immonde.”
Un autre cadi a ensuite renchéri : “Personne ne peut résister à une seule femme. Avant, les hommes avaient 100 femmes, 300 femmes. L’islam a posé une limite : ce sera 4.” Ou encore : “Il y a des hommes qui ont une grande forme physique. Donc, la polygamie, c’est pour vous sauver, vous, les femmes.” Avant d’aggraver son cas en visant les jeunes filles présentes : “Est-ce qu’il est préférable d’épouser un homme marié plutôt que de devenir une fille publique ? Si un homme vient vous demander ça, je vous conseille d’accepter.”
Au passage, le conseiller pédagogique de l’établissement a tout de même recommandé aux cadis “qu’en tant que responsables de l’éducation des enfants, vous mettiez les loupes de maintenant et non les loupes du 7ème siècle”, avant de conclure le débat. “A ce titre, et au vu des échanges, l’on est en droit de se demander comment sont formés les 19 cadis payés par le Conseil départemental et s’ils suivent le Diplôme universitaire “Valeurs de la République et religions” proposé au centre universitaire de Dembéni”, remarque Mayotte Hebdo.
Ha ! Cette farce grotesque vire au mauvais sketch colonial.
Voilà les joies de la « départementalisation » qu’entraîne cette folie des grandeurs hexagonale. Proclamer « française » cette île musulmane et en faire un sas migratoire énorme. Puis devoir, au surplus, se mettre à rééduquer les indigènes selon les « valeurs de la république », c’est-à-dire de les familiariser avec la Gay Pride, le concept de familles monoparentales ou le féminisme dégénéré.
La France n’a absolument rien à apporter à ces populations au plan culturel. Tout ce qu’elles possèdent de règles sociales demeurent supérieures à l’anarchie de substitution que tentent de proposer des fonctionnaires fraîchement débarqués depuis Paris. Ces musulmans se contenteront des flots d’argent déversés par la CAF. Pour le reste, la « France » restera pour eux une source de corruption qu’ils fuiront par tous les moyens.
La stupidité de l’entreprise laisse pantois.
On voit à cette occasion que la principale force de l’islam est son pragmatisme social qui lui permet de séduire les hommes en légiférant à leur avantage. Ainsi en va-t-il de la polygamie qui permet aux hommes les plus élevés socialement de disposer d’un certain nombre d’épouses. Sur les masses du tiers-monde, cette proposition est un puissant facteur de séduction. Inutile de dire que le mariage des homosexuels ou « l’émancipation de la femme » n’exerce aucun pouvoir d’attraction sur ces peuplades.
Pire : cela signifie, pour elles, que la France veut faire de leurs filles des prostituées. C’est-à-dire sur le marché sexuel local, des biens périmés.
C’est donc la somme du pire : exportation du poison français dans des îles reculées récemment annexées, immigration de masse d’une population inassimilable. De quoi découlera, évidemment, des tensions raciales et religieuses insolubles, tant en France que là-bas.
Mais il fallait bien que des bureaucrates parisiens, croyant encore évoluer au 19ème siècle, embarquent ce cirque républicain dans une nouvelle aventure civilisatrice.
Si ces provocations continuent, le gouvernement français risque de se retrouver avec un foyer islamiste local d’ici quelques années. Le sens politique le plus élémentaire commanderait de laisser ces gens se gouverner selon leurs principes, même si leur rendre leur indépendance serait la solution d’évidence.
Ce communisme français qui consiste à tout écraser pour laisser un champ de ruines social dépasse l’entendement.