Leutnant
Démocratie Participative
06 septembre 2019
Un incident regrettable.
Une cantinière d’une école élémentaire de Marseille a été blessée au couteau par un adolescent de 17 ans qui a également frappé deux autres personnes avant d’être arrêté moins de deux heures plus tard par la police.
Un adolescent de 17 ans a blessé au couteau une cantinière de l’école élémentaire La Pauline, à Marseille ce 6 septembre, et frappé deux autres personnes avant d’être arrêté, torse nu et «très excité», moins de deux heures plus tard, selon une source policière.
Le procureur de la République de Marseille venu sur les lieux de l’attaque a fait savoir que, selon la cantinière blessée, «l’agresseur aurait proféré « Allah Akbar » dans le cadre de propos qui restent confus».
«Un seul agresseur [est] à l’origine des faits», a précisé la police des Bouches-du-Rhône sur son compte Twitter deux heures plus tard, en confirmant l’arrestation de l’auteur présumé des faits. Le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux et le maire de la ville Jean-Claude Gaudin étaient sur les lieux vendredi matin.
L’agression a eu lieu entre 6h30 et 6h40, quand le jeune homme a pénétré dans l’école La Pauline, dans le IXe arrondissement – situé dans les quartiers sud de la cité phocéenne – et frappé à coups de couteau une des «tatas» de l’établissement, ces personnels municipaux chargés de s’occuper des enfants à la cantine ou dans les classes. Le pronostic vital de la victime, touchée à l’abdomen, n’est pas engagé, a précisé à l’AFP un porte-parole de la Direction départementale de la sécurité publique.
L’agresseur a ensuite frappé d’un coup de poing une autre «tata» de l’école qui s’était interposée, avant de frapper, toujours d’un coup de poing, un passant dans la rue, un homme, en prenant la fuite.
L’enquête a été confiée à la police judiciaire. Le motif de l’agression n’est pas connu pour l’heure mais selon le journal régional La Provence, la piste d’un mineur déséquilibré est privilégiée. De même source, l’auteur pourrait avoir agi après un «différend familial» qui l’aurait mis hors de lui. «C’est ce que les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer. Mais Il faut rester prudent à cette heure. A notre connaissance, ce jeune homme n’avait pas de profil particulier», tempère une autre source proche du dossier. La police judiciaire a été saisie des investigations.
Totalement bouclée pour permettre aux enquêteurs de travailler, l’école n’a pas accueilli les enfants ce 6 septembre au matin, et une dizaine de parents discutaient encore devant l’établissement trois heures après les faits.
Le responsable est identifié : l’extrême-droite et ses discours de haine.