Sigmar Polaris
Démocratie Participative
26 avril 2024
Un adolescent de 16 ans soupçonné de préparer une tuerie de masse dans un lycée a été interpellé à Antibes
Le jeune homme, au profil mentalement déséquilibré, islamophobe, raciste et antisémite, a fait part de sa fascination pour les tueries de masse
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— Le Parisien (@le_Parisien) April 25, 2024
Les terroristes blancs sont turcs.
Le pire a-t-il été évité ? Un adolescent de 16 ans, soupçonné de préparer une tuerie de masse au lycée horticole d’Antibes (Alpes-Maritimes), où il avait été scolarisé, a été interpellé lundi au domicile de ses parents, apprend Le Figaro, confirmant une information de CNews. Tout porte à croire qu’il s’apprêtait à passer à l’acte.
Voilà plusieurs mois que ce jeune homme de nationalité turque, atteint de troubles psychiatriques, était dans le viseur de la police. Le 23 février, le conseil départemental des Alpes-Maritimes avait signalé au parquet de Grasse les propos inquiétants tenus par l’intéressé à son pédopsychiatre, «qui laissaient craindre un passage à l’acte imminent de nature meurtrière», indique le procureur de la République de Grasse, Damien Savarzeix. Le même jour, le parquet de Grasse avait ouvert une enquête préliminaire du chef d’«apologie de terrorisme ou de crime», confiée au commissariat d’Antibes. Les premières investigations menées avaient conduit à l’interpellation de ce jeune homme et à son hospitalisation d’office en unité de soins psychiatriques, le 6 mars. Une information judiciaire avait été ouverte dans la foulée.
Un mois plus tard, quelle n’a pas été la surprise des policiers antibois quand ils ont appris que le lycéen était sur le point de recouvrer le domicile familial. «On savait combien il était dangereux et déterminé», souffle une source policière locale. «C’est quelqu’un qui est obsédé par les tueries de masse et qui ne s’en cache guère», poursuit une autre source proche du dossier. Il serait fasciné en particulier par le terroriste norvégien néonazi Anders Behring Breivik, responsable de la mort de 77 personnes à Oslo et Utoya, en 2011. Mais aussi par la tuerie de Columbine aux États-Unis, qui avait coûté la vie à onze élèves et un professeur le 20 avril 1999. «Les investigations conduites par la suite par la police judiciaire de Nice, saisie par le magistrat instructeur, ont permis de confirmer que le jeune homme nourrissait un projet de tuerie de masse, sans connotation religieuse», confirme le magistrat grassois.
Vendredi 19 avril, l’adolescent est finalement sorti de l’hôpital psychiatrique, avec l’aval d’un psychiatre. Les agents de la PJ ont aussitôt mis en place un dispositif de surveillance resserrée autour du suspect. 24 heures plus tard, ils l’ont vu acheter un couteau de chasse. Lundi matin, l’ordre a été donné de procéder à son interpellation, au saut du lit. Dans sa chambre, les enquêteurs Niçois ont découvert plusieurs armes blanches ainsi qu’un gilet tactique pare-balle, confirmant leurs soupçons. Sur les murs étaient affichées des croix gammées ainsi que des signes cabalistiques. «Les enquêteurs saisissaient également des carnets décrivant à grands traits son projet criminel», abonde le procureur Savarzeix.
«La situation était vraiment très alarmante. Les policiers ont aussi découvert une accumulation impressionnante de données et de recherches sur internet liées aux tueries de masse», détaille la source proche du dossier. Et d’indiquer au Figaro que l’adolescent était en contact avec une jeune femme «dans le même délire», résidant dans le nord de la France. «L’exploitation de son ordinateur et de son téléphone a révélé qu’il était entré contact avec une jeune fille, âgée de 17 ans, hospitalisée en psychiatrie à Cherbourg-en-Cotentin, qui semblait partager ses intentions meurtrières», confirme le parquet. Cette dernière a aussi été interpellée.
Il a été présenté le 24 avril 2024 devant un juge d’instruction de Grasse et mis en examen des chefs de «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime», en l’espèce des assassinats, et d’«apologie publique de crime ou délit». Il a été incarcéré par le juge des libertés et de la détention conformément aux réquisitions du parquet. «À l’arrivée à la maison d’arrêt, sur certificat médical attestant de la nécessité de soins psychiatriques et compte tenu de la dangerosité de cet individu, le préfet a prononcé dans la nuit une mesure ordonnant le placement dans un établissement de soins psychiatriques», rapporte Benoît Huber, le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh.
La jeune femme a, elle aussi été placée en garde à vue à la suite de la co-saisine de la police judiciaire de Caen. À l’issue de cette mesure, elle a fait l’objet d’une hospitalisation sans consentement. Le parquet national antiterroriste a été avisé mais la juridiction grassoise reste à ce stade saisie des faits. «L’instruction se poursuit et permettra notamment d’apprécier la responsabilité pénale du mineur au vu des troubles psychiatriques qu’il présente», souligne le procureur.
Les allogènes pensaient pouvoir se victimiser, surtout les musulmans qui assument difficilement leur penchant pour les attentats.
Comme il est blanc il ne préparait pas un attentat mais une tuerie de masse
— L’aigrie du village (@fanthastick) April 25, 2024
Comme si les médias cherchaient à protéger les Blancs.
— Jagon (@UltraJagon) April 25, 2024
Du coup, c’est raté.
Il aurait fallu commencer par ça.
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