Captain Harlock
Démocratie Participative
01 Avril 2020
Je ne comprends pas trop le concept.
Sauver des nègres j’entends.
Une initiative pour sauver « ne serait-ce qu’une seule vie ». Le docteur Slim Hadiji, généraliste à la maison régionale de santé à Marseille, a publié une vidéo dans laquelle il appelle la communauté comorienne de Marseille à la plus grande prudence. Il constate, ainsi que d’autres confrères dans les hôpitaux, une surreprésentation, de cette communauté chez les malades du Covid-19 à Marseille.
« Sur 55 dépistages que j’ai faits chez mes patients d’origine comorienne, 34 étaient positifs au Covid-19. Mon associé comorien a fait exactement le même constat, ainsi que mes confrères de l’hôpital Nord, de l’hôpital Européen et de Laveran. Environ 70 % des lits occupés en réanimation dans ces hôpitaux sont d’origine comorienne », avance-t-il.
Oui, nous sauvons des nègres musulmans.
Parce que c’est important vu que nous en manquons.
En cause selon lui, les nombreuses fêtes traditionnelles comoriennes où les gens continueraient de se rassembler. « J’ai vu que personne avant moi n’avait alerté sur cette situation. Soit j’assumais, soit je fermais ma gueule. J’ai pris les devants en mettant en garde, sans à aucun moment vouloir stigmatiser », ajoute Slim Hadiji, médecin généraliste depuis des années dans les quartiers Nord de Marseille.
Stigmatiser, c’est justement le reproche que fait le député LREM des quartiers Nord, Saïd Ahamada, d’origine comorienne, au docteur Hadiji. « Cette vidéo a le mérite d’informer et d’alerter, mais il ne faut pas stigmatiser une communauté dans son ensemble. Peut-être que certaines personnes d’origine comorienne ne respectent pas le confinement, mais ce n’est pas la communauté comorienne dans son ensemble. Je peux vous dire que plus aucun mariage n’est célébré, on continue de les sensibiliser mais je suis plutôt agréablement surpris de voir que les règles sont bien respectées », estime le député.
Quant à la surreprésentation de la communauté comorienne chez les malades du Covid-19 à Marseille ? « Pour l’hôpital Européen, comme pour l’hôpital Nord cela s’explique par le fait que ce sont des hôpitaux proches de leurs lieux de vie. Il y a près de 100.000 Comoriens à Marseille, si on prend 100 comoriens ça fait beaucoup, mais rapporté à la communauté, c’est faible », avance-t-il.
Slim Hadiji regrette la récupération politique de cette vidéo, alors qu’il souhaitait simplement sauver des vies. « J’aurais fait exactement la même chose s’il s’agissait d’Italiens, d’Espagnols ou d’Arabes. J’admire cette communauté comorienne qui est très soudée notamment lorsque les gens sont malades. C’est honorable, mais ce n’est pas du tout le moment. J’ai simplement voulu rappeler le message du confinement », se défend-il.
Il n’est plus la peine de citer les Français de souche à Marseille, il n’y en a plus.
Azir, un jeune de 26 ans d’origine comorienne habitant dans les quartiers Nord n’a pas vraiment compris la sortie de Saïd Ahamada. « La majorité des gens ont accueilli le message de prévention du médecin de manière positive. Il y a beaucoup de fêtes dans notre communauté, oukoumbi, les mariages ; madjilisse, des fêtes mi-religieuses, mi-traditionnelles. Les mariages peuvent rassembler jusqu’à 300 personnes et il y en a un quasiment tous les week-ends ici. Il y en aurait eu un le week-end juste après la première prise de parole du président de la République, mais plus depuis. Ces traditions sont vraiment très ancrées chez les Comoriens, il est très difficile de s’en défaire même dans ces conditions. Après je ne peux ni infirmer, ni confirmer qu’il y a encore des rassemblements », confie-t-il.
Selon nos informations, une note a été envoyée à l’ARS, qui expliquait à 20 Minutes ce lundi en début d’après-midi « ne pas avoir été alertée sur cette situation particulière ». « Je sais que ma vidéo a été vue par le président des Comores, ça fait tout un pataquès. Si c’est pour sauver une vie, je serai le plus heureux du monde. Je ne veux plus perdre encore un patient », espère le docteur Slim Hadiji. Depuis l’alerte du médecin, Maliza Saïd Soilihi, candidate d’origine comorienne sur les listes LREM à la mairie de Marseille, a elle aussi appelé les Comoriens de Marseille à la plus grande prudence.
Bref, les bougnoules marseillais redoutent de perdre une poignée de leurs supplétifs des Comores.
Ainsi passe le temps, dans ce cloaque racial qu’est Marseille.