Captain Harlock
Démocratie Participative
31 mai 2018
Pour son non retour en politique, Marion Maréchal ex-Le Pen a décidé de se rendre chez les juifs de la (((France Libre))) de l’Auvergnat des Carpathes (((Goldnadel))) pour parler de son problème de poids.
Vêtements bouffant ou non, c’est vraiment choquant.
Vous avez vu ces épaules ?
Et ses joues qui commencent à tomber ?
C’est l’approche de la trentaine et le sucre blanc.
Même maquillée comme une voiture volée, ça transparaît de partout.
Accessoirement, elle était venue dire aux juifs pourquoi elle était prête à les servir en utilisant des mots qu’elle ne doit comprendre qu’au tiers.
« Si j’utilise aujourd’hui le terme #mâleblanc, peu de gens s’en offusqueront, mais si j’utilise le terme mâle noir ou mâle arabe, tout le monde s’en offusquera »@MarionMarechal fait son #comeback médiatique dans notre émission Valeurs Ajoutées ➡️https://t.co/SeIP8FeWI2 pic.twitter.com/CtavJjLPao
— La France Libre (@lafrancelibretv) 30 mai 2018
Judéo-droitisme maximal.
L’ancienne députée FN Marion Maréchal, invitée de l’émission « Valeurs Ajoutées », répond en exclusivité aux questions de Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, et Gilles-William Golnadel, cofondateur de la web télé La France Libre. La nièce de Marine Le Pen évoque notamment les obsessions de la presse pour son éventuel retour en politique, la pensée unique de gauche et son académie, l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques (Issep).
« On a la fâcheuse habitude, en ce qui concerne les médias, de comprendre oui quand je dis non. Heureusement que c’est restreint aux médias, sinon, cela serait un peu compliqué à gérer, explique-t-elle. Au contraire, il s’agit plutôt d’acter mon retour à la vie civile avec ce projet qui est métapolitique. » Et de préciser : « Mon projet est politique, au sens noble du terme. Vouloir former une nouvelle élite au service de la cité, c’est nécessairement politique. »
Marion Maréchal, qui souligne la défaillance des grandes écoles chargées de former les élites, déplore aussi la diabolisation de son académie. « Vous enlevez le nom le Pen, passez dans la société civile, créez une école, et malgré tout, on vous traite d’école de fachos », regrette-t-elle. « Je pense qu’ils ont peur qu’on puisse mettre le pied dans la porte, parce que si on arrive à mettre en place une école de qualité, exigeante, […] il est évident que c’est la démonstration que la domination intellectuelle de la gauche sur l’éducation supérieure est finie. »
Jadis « Académie » avait au moins un sens. Maintenant, une simple licence de droit et le fait d’être blonde suffit. C’est ce qui s’appelle « former des élites ».
« Il n’y a pas de victoire électorale possible sans au préalable une victoire culturelle, ou en tout cas l’accumulation de petites victoires culturelles qui permettent de changer l’état d’esprit des Français et d’avancer », insiste l’ex-députée, disciple de Gramsci. A commencer par le langage. « Si j’utilise le terme “mâle blanc”, peu de gens s’en offusqueront dans la presse mainstream, mais si j’utilise le terme “mâle noir” ou “arabe”, tout le monde s’en offusquera. »
Désormais en retrait, Marion Maréchal a choisi de fuir le bruit médiatique et ses porte-voix officiels, même si son intérêt pour le débat d’idées ne l’a pas quittée. « Passer d’actrice de la vie politique à spectatrice, c’est délicat. Je n’ai pas de télévision chez moi et j’ai décidé de ne plus m’imposer les démonstrations de plateaux de télévision avec toujours les mêmes profils, les mêmes sensibilités, les mêmes idées, où l’opposition n’a pas le droit de cité, dit-elle. Parce que je n’ai qu’une seule envie, c’est d’être sur le plateau pour porter la contradiction. »
Une femme forte et indépendante.
Je ne sais pas si elle a déjà lu Gramsci.
Je ne suis même pas sûr qu’elle soit au courant que c’était un communiste qui a passé dix ans dans les prisons fascistes italiennes.
En revanche, elle mange clairement du Nutella. C’est indiscutable.