Captain Harlock
Démocratie Participative
02 Mai 2020
L’histoire retiendra de ce moment de l’histoire de France que des Blancs d’Ukraine se faisaient tuer au Mali pour le compte de la République pendant que les maliens bourriquaient des Françaises à Paris.
Un légionnaire étranger, blessé le 23 avril au Mali lors d’une « opération contre les groupes armés terroristes », est décédé. Il est mort des suites de ses blessures, vendredi, à l’hôpital militaire de Clamart (Hauts-de-Seine), annonce ce samedi la présidence de la République française.
Le brigadier Dmytro Martynyouk, né en Ukraine et âgé de 29 ans, a été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé, a précisé le président Emmanuel Macron dans un communiqué, en saluant « le courage des militaires français engagés au Sahel ».
Dans un communiqué distinct, l’état-major des armées a précisé que, le 23 avril, « un camion-citerne de la force Barkhane », que la France a engagée au Sahel, a été atteint par un engin explosif improvisé, blessant « le conducteur et le chef de bord du véhicule ».
Les deux militaires ont été évacués vers la France le 24 avril pour y être soignés. Si Dmytro Martynyouk, du premier régiment de cavalerie, est décédé, « l’état de son camarade est stable, et son pronostic vital n’est pas engagé », selon l’état-major.
« Toutes mes pensées vont à la famille, aux proches et aux frères d’armes du brigadier Dmytro Martynyouk, mort pour la France le 1er mai 2020 des suites de ses blessures », a fait savoir le Général François Lecointre, chef d’Etat-major des armées.
Dmytro Martynyouk a accompli toute sa carrière au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne, au sud de Marseille (Bouches-du-Rhône), a précisé l’Armée de terre. Il s’était engagé en septembre 2015 dans la Légion étrangère où il a successivement servi comme pilote, chargeur d’obus puis tireur sur véhicule blindé. Après une mission à Djibouti en 2017, il a été déployé comme chef de bord de véhicule blindé léger au Mali où il a aussi servi comme conducteur de poids-lourds. Il était célibataire et sans enfant. La ministre des Armées, Florence Parly, s’est inclinée «devant l’engagement (du brigadier Martynyouk) qui incarne la force de la Légion étrangère».
Ce décès porte à 42 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major. Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives dans cette région du Sahel (entre le Mali et le Niger), y revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes depuis le début de l’année.
Encore une intolérable perte de sang blanc, pas même compensée par des enfants dans le cas présent.
Tout ça pour gendarmer des nègres et faire tenir debout cette fiction d’état qu’on appelle le Mali. Tout en se faisant cracher dessus, d’ailleurs.
C’est grotesque.
Si la Légion veut devenir vraiment utile, elle devrait se déployer autour des quartiers des ministères à Paris.
Pour le Mali, qu’on nettoie par le vide avec des escadrons de la mort.