Captain Harlock
Démocratie Participative
19 août 2020
Ces souverainistes négro-musulmans veulent dégager le larbin de la finance juive Macron de leur pays. Je le comprends
Et bien, ça n’a pas mis longtemps.
Je parlais de l’agitation négro-wahhabite dirigée par l’imam Mahmoud Dicko à Bamako la semaine dernière sur fond d’exécution de Blanches au Niger. Cette agitation s’est convertie en putsch réglementaire aujourd’hui.
Le fantoche de Macron qui servait de président à ce non-état qu’est le Mali a démissionné après avoir été arrêté par des soldats indigènes.
Le Monde :
Il y a comme une boucle bouclée, un étrange retour. Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien, a été amené par des mutins, en fin de journée, mardi 18 août, au camp de Kati, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Bamako, là où, huit ans plus tôt, avait démarré une autre mutinerie qui avait fait chuter le président de l’époque, son prédécesseur, Amadou Toumani Touré. Ce dernier, surnommé « ATT », était parvenu à fuir le palais présidentiel de Koulouba, situé entre Kati et la capitale, et avait gagné clandestinement la Guinée avec l’aide de quelques fidèles.
Ibrahim Bouba Keita, dit « IBK », n’a pas eu cette chance. Il a été arrêté, sans doute à son domicile du quartier de Sébénikoro, tout comme son premier ministre, Boubou Cissé, avant d’être conduit au camp de l’armée de terre, à Kati, alors que des scènes de joie éclataient dans les rues de Bamako, à la nouvelle de la chute de l’homme élu en 2013, quelques mois après le coup d’Etat, et réélu en 2018, mais fortement contesté depuis plusieurs mois – au point que les observateurs jugeaient, ces derniers temps, son pouvoir « extrêmement fragile ».
Le président a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a dit « IBK » dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM.
Alors que des rumeurs de coup d’Etat avaient repris ces derniers jours, comme en février, après un discours très dur qu’avait prononcé « IBK » contre les officiers supérieurs de sa propre armée accusés d’exactions, de détournements et de perdre la guerre contre les djihadistes – ce que ces derniers avaient particulièrement détesté –, des mutins sont entrés en action mardi dans la matinée.
Ce putsch est téléguidé par l’imam wahhabite Mahmoud Dicko.
Cet imam wahhabite est le mentor d’Ahmadou Koufa , le chef de l’insurrection djihadiste peule affiliée à Al Qaeda.
Ce nègre-là :
Le front djihadiste au Mali se décompose en trois branches : la branche peule (nègre), la branche touareg (berbère) et l’Etat Islamique (sans affiliation ethnique particulière).
L’Etat Islamique, qui opère à la frontière entre le Mali et le Niger, bénéficie à l’évidence du soutien d’Erdogan qui a fermement implanté des conseillers de l’armée turque en Libye, jusqu’au Fezzan, à la frontière nigérienne. Erdogan a aussi négocié la construction d’une base militaire au Niger ces derniers jours.
« La Turquie a signé un accord militaire avec le Niger, voisin de la Libye. L’accord donne à la Turquie la possibilité de construire une base militaire au Niger. En plus de la coopération militaire, la Turquie va contribuer à des projets de transport, de construction, d’énergie, d’exploitation minière et d’agriculture au Niger. »
Turkey signed a military agreement with Niger, Libya’s neighbour. The agreement gives TR a possibility to build a military base in #Niger. In addition to mililitary. coop., TR is going to contribute transportation, construction, energy, mining and agriculture projects in Niger. https://t.co/mNAtYnDLmE
— Emre Caliskan (@calemre) August 11, 2020
La Turquie est donc entrée dans l’équation et a les moyens de renforcer considérablement l’EI dans le secteur.
L’Algérie soutient quant à elle les deux autres branches via leur homme de main, le touareg Iyad Ag Ghali.
Notez que les frontières administratives ne veulent rien dire dans cette région. La zone touareg va du Fezzan, en Libye, jusqu’au centre du Mali en passant par l’Algérie et le Niger. Peut y circuler à peu près n’importe qui et n’importe quoi, pour peu qu’on soit familier du terrain et qu’on y dispose du soutien des tribus touaregs.
Les peuls quant à eux sont concentrés au centre du Mali (orange).
Erdogan entend porter un coup très dur à Macron pour son soutien aux Grecs en Méditerranée, la Turquie cherchant à s’emparer des ressources gazières des eaux territoriales grecques et chypriotes.
La situation en Méditerranée orientale est préoccupante. Les décisions unilatérales de la Turquie en matière d’exploration pétrolière provoquent des tensions. Celles-ci doivent cesser pour permettre un dialogue apaisé entre pays voisins et alliés au sein de l’OTAN.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 12, 2020
J’ai décidé de renforcer temporairement la présence militaire française en Méditerranée orientale dans les prochains jours, en coopération avec les partenaires européens dont la Grèce.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 12, 2020
Forcer les Français à quitter le Mali en aidant une coalition islamiste à prendre le pouvoir est le mouvement stratégique le plus redoutable qu’Erdogan puisse faire.
Et c’est ce qui vient de se passer.
Kati à l’instant depuis plusieurs minutes des engins en direction de Bamako pic.twitter.com/vD74BXozZp
— MMT-Distribution⚡️🇲🇱 (@MohamedMMT223) August 18, 2020
🇲🇱 FLASH – Scènes de liesse à #Bamako après l’arrestation du président #malien, de son fils et du Premier ministre par les #mutins. (via @Doubangar) #Mali #Afrique pic.twitter.com/g9dRcxy3Tg
— Conflits (@Conflits_FR) August 18, 2020
🔴🇲🇱 – Des jeunes s’amusent dans la piscine du Président #IBK après que celui-ci est été arrêté par des militaires mutins. #Mali #Bamako pic.twitter.com/wCLzoVz9Tm
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) August 18, 2020
Officiel ! IBK présente sa démission de la présidence de la République du #Mali. Il annonce la@dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement en place pic.twitter.com/2FUh4X4Ks2
— Ayoblogger4.0 (@autruicomoi) August 19, 2020
Je ne sais pas si l’armée française était informée de l’imminence du putsch. En tout cas, elle n’a pas barré la route aux soldats maliens de la garnison de Bamako.
Dans la mesure où le roi-nègre désigné par les Français a démissionné et que des myriades de nègres musulmans sont dans les rues de la capitale pour célébrer la victoire de l’aile politique du mouvement djihadiste, Macron ne dispose d’aucun prétexte légal pour intervenir militairement et le remettre au pouvoir. S’il le faisait malgré tout en essayant d’embarquer l’ONU dans l’affaire, Bamako se transformerait en nid de frelons anti-français sans aucune espèce d’option politique.
L’armée française peut bien sûr prendre la capitale mais ça ne mènerait à rien, si ce n’est à unifier tous ces nègres contre la France au nom de l’anti-colonialisme.
C’est l’occasion rêvée pour foutre le camp de ce désert et de mettre fin à l’opération « Barkhane » qui ne mène à rien, si ce n’est à la montée de la fièvre négro-djihadiste dans la région. Laissons les touaregs réduire en esclavage les malinkés et bambaras du sud de ce pays. Ou le partitionner, peu importe. Jouer les animateurs sociaux avec des nègres et des mahométans n’a de toute façon aucun sens. Pas plus que chez nous d’ailleurs.
Hélas, Macron étant un paon arrogant, il risque bien de s’entêter et de vouloir nous embourber encore plus dans ce merdier racial et religieux en jactant sur la « démocratie ».
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