Captain Harlock
Démocratie Participative
02 décembre 2020
Pour une raison que je ne m’explique pas encore, Emmanuel Macron est toujours en liberté malgré la destruction sans précédent qu’il vient d’infliger à l’économie française.
Un de ses derniers actes de sabotage en vue du Great Reset est l’anéantissement méthodique des stations de sports d’hiver qui, comme nous l’expliquions récemment, ont reçu l’interdiction d’utiliser les remontées mécaniques.
[Tip : Si vous allez dans une station de ski, vous avez besoin des remontées mécaniques]
Macron vient cependant de découvrir que la Suisse voisine n’avait aucunement l’intention de démanteler son économie touristique en fermant sans raison ses stations (il n’y a aucune raison pour fermer les stations). En conséquence les Français ne vont pas tarder à se ruer chez les Helvètes pour skier selon la logique de l’offre et de la demande. Macron vient donc d’offrir l’intégralité du marché français à la Suisse, d’un simple trait de plume.
Le problème, c’est que les stations françaises vont inévitablement faire le lien entre les records d’affluence de leurs concurrents suisses et les agissements délirants de Macron pour les mettre à genoux.
Déterminé à mettre en place l’Agenda 2030, Macron s’est donc lancé dans une escalade spectaculaire et veut maintenant interdire aux Français de quitter le territoire français pour aller faire du ski.
Emmanuel Macron a indiqué ce mardi 1er décembre que le gouvernement envisageait de prendre «des mesures restrictives et dissuasives» pour empêcher les Français d’aller skier à l’étranger, notamment en Suisse, à Noël alors que les remontées mécaniques seront fermées en France.
«S’il y a des pays qui maintiennent des stations ouvertes, il y aura des contrôles pour dissuader les Français» et pour «ne pas créer une situation de déséquilibre avec des stations en France», a expliqué le chef de l’État devant la presse après avoir reçu le premier ministre belge Alexander de Croo.
Vous avez là l’éternelle défaillance du communisme : tant qu’il existe un espace de liberté quelque part, les gens votent avec leurs pieds et s’y enfuient. Rapidement, ce désavantage compétitif s’avère mortel pour le système communiste qui se vide de son sang. Il recourt alors à la coercition et à la répression aveugle pour rester en vie.
C’est la raison pour laquelle ce projet de Great Reset ne peut qu’entraîner une fuite des capitaux et des talents. La nomenklatura de l’Etat-Parti va devoir déployer toujours plus d’efforts pour contraindre les populations de rester sur place goûter aux délices du paradis marxiste. Ce que Macron fait actuellement suit la même logique que la RDA lors de l’édification du Mur de Berlin – appelé « Mur de Protection Antifasciste » : empêcher les gens de voter avec leurs pieds.
Mur de Protection Anti Skieurs éco-responsable
Pour atteindre ce but, le système va devoir bricoler des excuses toujours plus absurdes. Concrètement, comment empêcher des gens d’aller en Suisse ? En regardant s’ils ont des tenues de ski ou des skis dans leurs voitures ? Ils pourront les louer sur place, ce qui fera gagner encore plus de devises à la Suisse.
D’ici quelques jours ou semaines, le gouvernement français exigera des liasses de documents pour justifier d’un passage en Suisse. Evidemment, les gens décideront de passer par l’Allemagne, ce qui ne fait qu’un petit crochet.
Ce truc ne peut tout simplement pas fonctionner et des gens des ministères de l’Etat-Parti finiront par proposer de créer un mur invisible avec les smartphones et les GPS des voitures. Les voitures immatriculées en France seront surveillées par satellite et tout mouvement suspect sera immédiatement retransmis au ministère de l’Intérieur pour interrogatoire.
Il faudra un peu de temps pour monter ce système de surveillance mais c’est la seule option disponible : un Mur de Berlin numérique.
Dans un second temps, il y aura les menaces contre la Suisse. Macron va très probablement demander à l’Union Européenne de décréter un embargo économique contre la Suisse si le pays refuse de rejoindre le communisme 2.0 et d’empêcher les Français de venir chez eux. Vu le nombre de frontaliers qui traversent quotidiennement, on peut aisément imaginer l’anarchie à la frontière pour distinguer entre les bons et les mauvais Français. Tout ça pour aider Macron à détruire l’économie touristique des Alpes françaises.