Macron va distribuer 1 milliard d’euros aux paysans pour qu’ils mangent, annonce un système de rationnement de la nourriture pour la plèbe

La rédaction
Démocratie Participative
28 juin 2022

 

Il y a dix jours, le génial énarque Bruno Le Maire à la tête du ministère de l’Économie proclamait la fin « de l’argent gratuit » qu’il distribuait à tout le monde pour mettre en place l’internement et la surveillance covidistes.

Posant des actes sur ses mots, Bruno Le Maire va ouvrir un nouveau torrent d’argent magique.

Les Échos :

Le nouveau « chèque alimentaire » prend forme. Ce dispositif exceptionnel va être mis en place par décret et ne figurera donc pas dans le projet de loi sur le pouvoir d’achat qui doit être voté cet été, mais des crédits devront être débloqués dans le collectif budgétaire. Selon nos informations, cette aide alimentaire ciblant les ménages modestes concernera près de 9 millions de foyers.

C’est un public deux fois plus large que celui de la prime alimentaire versée pendant l’épidémie de Covid en mai 2020. Pour rappel, le gouvernement avait versé cette allocation à 4,1 millions de foyers (comprenant 5 millions d’enfants). Il ne s’agissait pas à l’époque de lutter contre l’envolée du coût de la vie, mais contre la chute des revenus et les difficultés d’accès aux aides consécutives à la crise sanitaire.

La pandémie s’était en effet traduite par la fermeture des cantines scolaires et par le tarissement des revenus du travail informel ou des jobs étudiants, poussant des millions de Français à faire la queue devant les Restos du Coeur et les autres associations d’aide alimentaire.

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Je me demande qui touche le RSA en France.

En 2020, l’aide avait été versée au printemps puis à l’automne aux allocataires du RSA ou aux chômeurs en fin de droits : 150 euros par foyer, plus 100 euros par enfant à charge. Les familles touchant juste des APL avaient aussi eu droit à 100 euros par enfant. La facture pour l’Etat s’était élevée à près de 1 milliard à chaque fois.

Cette aide d’urgence devrait être versée à la rentrée de septembre, directement sur le compte en banque des ménages visés. Elle devrait à nouveau coûter un peu plus de 1 milliard d’euros selon nos informations.

Par la suite, les pouvoirs publics veulent instaurer un dispositif ciblé pour permettre à tous les Français d’accéder à des produits de qualité , made in France et bio. Ce ciblage fait l’objet de critiques . Très difficiles à définir, les contours de ce dispositif n’ont pas encore été arrêtés.

Il faut reformuler ce truc.

Une fois ce chèque donné, le gouvernement mettra en place un système de rationnement.

« Un dispositif ciblé », dit la bande de Macron.

A partir du moment où les gens n’ont pas accès à de la nourriture et que l’État doit organiser lui-même des distributions d’aliments parce que les pénuries rendent leur coût trop élevé, on bascule dans un système de rationnement.

Quant à la nourriture « bio » de qualité « made in France », ce sera du cafard en poudre.

Sans avoir une solide culture économique, balancer du cash directement sur les comptes bancaires dans un pays touché par des pénuries, c’est l’assurance d’une explosion de la demande pour une offre qui reste incapable de l’absorber, donc de faire encore augmenter les prix.

C’est la conséquence des confinements, de la réduction massive d’énergie russe à bas coût et de l’impression de cash par la BCE ordonnés dans le cadre du Great Reset.

C’est intentionnel depuis l’origine : devancer l’effondrement du niveau de vie qui accompagnera inévitablement l’explosion des dettes souveraines en créant une économie intégralement collectivisée. Le prétexte pour rationner, c’est tantôt la Grippe19, le péril poutinien ou la température de l’air. L’oligarchie pense pouvoir justifier le défaut de paiement – la ruine des épargnants – sans perdre le pouvoir en inventant ces menaces de toutes pièces.

Un investissement intéressant en ce moment, c’est de la terre où faire pousser des patates.

Vous devriez y penser, avant que Macron n’affame tout le monde.

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