Macron mobilise massivement les vieux boomers grâce à son « débat national »

Captain Harlock
Démocratie Participative
01 février 2019

 

La perfidie de Macron n’a aucune limite.

Son grand débat n’avait qu’un objectif : ouvrir une avenue gigantesque aux boomers agressifs pour qu’ils puissent voler jusqu’à l’air ambiant, rendant impossible à toute personne de moins de 50 ans de respirer dans les salles où ça se passe.

France Info vient de produire un truc sur le sujet.

Voilà la photo de couverture de l’article.

Regardez-moi ça, comme cette vieille tient ses notes, ses comptes.

C’est une vieille prof socialiste.

Je veux bien être pendu si ce n’est pas le cas.

Dans ces moments-là, je repense avec affection à la mémoire de Pol Pot.

Cet homme a essayé, une dernière fois, de faire vivre l’espoir en l’humanité avant que les ténèbres ne se referment définitivement sur nous tous.

Un monde où les Boomers dominent tout.

France Info :

Dehors, il fait froid et nuit noire. A l’intérieur, la vaste salle municipale illuminée se remplit peu à peu, trois quarts d’heure avant le premier « grand débat » à Beauvais (Oise), qui se tient lundi 28 janvier à 20 heures. Respect un brin désuet de la ponctualité ou crainte de devoir rester debout ? Les premiers à s’installer sur les dizaines de chaises bleues disposées en arc de cercle sont souvent des retraités. Et les plus de 50 ans, en veste et pull chaud, représentent la majorité de l’assistance.

Une surreprésentation constatée ailleurs en France. Dès le 22 janvier, Nadia Bellaoui, une des cinq garantes du grand débat national voulu par le gouvernement pour répondre à la crise des « gilets jaunes », s’en inquiétait. En conférence de presse, elle rendait ainsi compte d’un « premier bémol » après une visite de terrain à Villiers-le-Bel : « On ne comptait pas un seul jeune parmi les 60 personnes présentes. »

En marinière grise et rose, Marinette, une Beauvaisienne de 70 ans, rigole : « J’ai voté Macron, comme beaucoup de retraités, et je suis même encartée En marche !, mais il y a des choses qui m’ont gênée. Le plafond fixé à 1 200 euros pour être exonéré de la hausse de la CSG, c’est quand même bas ! » [Ce taux a été remonté à 2 000 euros pour une personne seule à la mi-décembre]. Une récrimination des plus mesurées par rapport à la salve des critiques formulées tout au long de la soirée.

Ces vieux veulent nous dévorer.

Nous dévorer.

Surtout s’ils sont fonctionnaires.

Ils ont foutu un quadragénaire en place pour nous assassiner économiquement dans l’ombre. Mais pour être sûrs qu’il soit sûr, ils ont choisi celui qui avait une boomeuse pour le chapeauter.

Le complot vieux international.

Plus virulent Didier, gilet jaune, barbe et bonnet gris, prend le micro pendant la réunion sans mâcher ses mots : « Je suis retraité, ça se voit sur mon visage. On a stigmatisé la population des retraités avec la hausse de la CSG à 1,7% sans qu’on voit la situation s’améliorer »,estime-t-il avant de réclamer une hausse des minima sociaux.

« Stigmatisé les vieux. »

On a « stigmatisé les vieux ».

Macron les a persécuté.

Bordel, ils sont partout.

Même Drucker est encore à la télévision.

Et Duhamel.

Duhamel torturait déjà Georges Marchais alors que l’URSS était toujours debout.

Avec Elkabbach.

Qui terrorise toujours le peuple.

Nous sommes pieds et poings liés.

Michel, 70 ans, s’indigne devant « l’état des services publics qui se dégradent ». Gilet jaune sur le dos, Henri, 66 ans, ancien employé de la ville de Beauvais, explique que « même avec une bonne mutuelle », il a dû y aller de sa poche « pour des examens respiratoires' »,malgré sa faible pension. CSG,coût de la santé, délabrement des services publics, désindexation des retraites, tous déballent ce qu’ils ont sur le cœur, dans le calme.

Nombre de ces retraités croient aux vertus du dialogue, après avoir été secoués par les images de casses ou de violences diffusées à la télévision pendant les manifestations de « gilets jaunes ». A 76 ans,Raymond*, ancien responsable d’un service de santé, s’avoue « perplexe face aux contradictions de ce mouvement. Les revendications sont intéressantes, mais il aboutit à un risque d’impasse par son refus d’organisation, de dialogue, auquel s’ajoute la violence« . La foi dans le débat, un réflexe générationnel ? Du propre aveu de Raymond, son investissement dans la discussion nationale tranche singulièrement avec l’indifférence de sa fille.

Ces vieux machins ne veulent pas renverser le système. D’abord parce qu’ils sont trop vieux pour descendre dans la rue mais surtout parce qu’ils veulent son maintien et son extension, c’est-à-dire que la machine soviétique à racketter les classes actives tournent à plein régime pour les maintenir à flots.

Vincent Lapierre a fait un truc là-dessus, sur les Foulards Rouges.

C’est la même chose mais en pire.

Ce déséquilibre dans la pyramide des âges n’a pas échappé aux organisateurs. A l’initiative du débat de Beauvais, la militante de La République en marche (LREM) Venucia Vimbert l’admet : « Malgré le succès de cette réunion qui a attiré plus de 250 personnes, il y avait très peu de jeunes, d’étudiants. » Et de tenter une explication : « Pour les étudiants, c’est difficile de venir à une heure aussi tardive. » Le député LREM du Finistère,Jean-Charles Larsonneur, organisateur à Brest, le samedi 19 janvier, d’un café-citoyen, partage l’analyse. « Il n’y avait pas beaucoup de jeunes à mon goût,reconnaît-il. C’était un public de personnes en emploi, des retraités ou plus de 40 ans. »

Au centre-ville de Tourcoing, le 29 janvier, des militants En marche ! ont privatisé à partir de 18h30 le premier étage d’un café-salon de thé, la « Torrefactory », pour y tenir une réunion du grand débat sur le thème de la fiscalité. Sur la vingtaine de personnes présentes, l’écart d’âge varie du simple au quadruple entre la jeune organisatrice, Romane, 20 ans, et le doyen des participants. Preuve de sa motivation : à 80 ans révolus, celui-ci s’est muni d’une canne-chaise pliante pour être sûr d’avoir un siège, et pouvoir ainsi dérouler sereinement sa vision de l' »optimisation des finances publiques ».

L’octogénaire qui veut optimiser.

Cet état communiste est la dystopie la plus avancée du monde occidental.

Comme d’autres, Romane, militante LREM et étudiante à l’Ecole européenne des sciences politiques de Lille déplore cette surreprésentation des anciens. « C‘est dommage, soupire-t-elle, les personnes âgées ont fait leur vie. Mais elles ont peut-être plus de temps. » Même le Premier ministre, Edouard Philippe, a confessé, le 30 janvier sur France Inter, que la jeunesse est « un angle mort du débat ».

D’où vient cette désertion des jeunes ? « Il est difficile de les attirer dans la vie politique,remarque Romane. D’ailleurs, ils sont peu inscrits sur les listes électorales. »

Oui, ils s’en foutent.

Tous ceux qui sont un tant soit peu lucides s’en foutent. Parce que tous ces partis juifs se financent grâce au vote des vieux.

Et Macron a été élu par ces vieux pour garantir le remboursement des dettes, c’est-à-dire le service de leurs placements.

Pour la professeure de sciences politiques Céline Braconnier, co-auteure deLa démocratie de l’abstention (éd. Folio), voilà qui relève de l’évidence.

« L’écart de participation avec ceux qui votent le plus, les 65-69 ans, est de 35 à 40 points dans des élections sur les élections européennes par exemple. Pareil pour la vie municipale : la représentation des moins de 30 ans à la démocratie participative locale est inférieure à 3%. Ils sont très en retrait pour les formes d’expression politique, où il y a en revanche une surreprésentation des retraités. »

C’est le grand secret de ce système : les vieux sont la clef de voûte de cette démocratie financière.

Tous ceux qui parlent de séisme aux Européennes oublient que ces élections ne servent à rien et que les vieux vont voter en masse pour ceux qui leur garantiront leurs retraites à des niveaux toujours plus obscènes.

Les jeunes ne semblent même pas être au courant du grand débat national. Surpris de voir défiler tant de journalistes à Beauvais, un des salariés de l’hôtel-café de la gare questionne, surpris : « Et il y a un grand débat comme ça partout en France ? »  Décidément, la communication ne passe pas. Idem à Tourcoing : « Notre réunion a été signalée dans La Voix du Nord, mais les jeunes ne lisent pas la presse quotidienne régionale, regrette Romane. Ils utilisent les réseaux sociaux. » Et si la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa a animé sur C8 un « Balance ton post spécial grand débat national » avec Cyril Hanouna, c’est bien pour toucher ce cœur de cible, plus attentif aux sollicitations de son animateur favori qu’aux appels gouvernementaux.

Oui et ces réseaux sociaux, les juifs se chargent de les censurer en 2019.

Ou sinon, on passe par le juif Hanouna.

Pour être absolument sûrs que seuls les boomeurs de Macron aient voix au chapitre et plébiscitent cette ordure.

Les Gardiens de Mai 68.