Captain Harlock
Démocratie Participative
12 Avril 2020
Macron veut vous clouer chez vous jusque début juin. Mais en fait, ce sera probablement bien plus tard.
Le Point :
Lors de son allocution télévisée prévue lundi soir, Emmanuel Macron devrait annoncer une prolongation du confinement au-delà du 15 avril. L’Élysée ne s’en cache plus depuis quelques jours. Mais, selon Le Journal du dimanche, le chef de l’État pourrait bien annoncer que le confinement va être prolongé jusqu’à la fin du mois de mai, soit bien au-delà des deux semaines supplémentaires initialement envisagées. Une source proche de l’Élysée évoque un confinement « jusqu’à la fin mai, au moins jusqu’au 15 ».
Cette semaine, le conseil scientifique a d’ailleurs déjà recommandé d’aller au-delà des six semaines évoquées dans un premier avis. Richard Ferrrand, qui a participé à une visioconférence avec Édouard Philippe vendredi, aurait aussi pointé le danger inhérent au mois à venir, citant pêle-mêle le 1er mai, le 8 mai, l’Ascension, les longs week-ends… « Le mois de mai, c’est une série de dates qui favorisent les rassemblements […] Laisser faire cela serait irresponsable », cite le JDD.
Il est de moins en moins question de confiner la population à cause de virus et de plus en plus à cause d’elle-même.
Le gouvernement n’a qu’une peur : que les gens convergent dans les rues. Tout le monde pense que le déconfinement suppose de pouvoir aller librement où l’on veut. Des millions de gens comptent bien exploiter cette opportunité pour descendre en masse dans les rues.
Je pense particulièrement aux patrons de PMI-PME en faillite, aux nouveaux chômeurs, aux Black Blocks, aux syndicats marxistes, etc..
Sans parler de tous ceux qui vont attaquer l’Etat en justice pour l’absence de masques.
Tout ça en pleine dépression économique.
Le gouvernement ne voudra pas déconfiner réellement. Les prétextes vont s’accumuler pour éviter que les gens puissent se rassembler dans les lieux publics et ne prennent d’assaut les lieux du pouvoir.
Repousser la rentrée en septembre est aussi un moyen d’empêtrer les parents pendant des mois et les priver d’une vraie liberté de circuler. De quoi gagner du temps.
Mais en annonçant une date de sortie ultérieure à celles annoncées en Italie et en Espagne (respectivement les 3 et 10 mai), Emmanuel Macron pourrait aussi se laisser une certaine marge de manœuvre. Ainsi, « il est peut-être plus raisonnable de donner une échéance lointaine, quitte à la raccourcir si les choses s’améliorent », explique un membre de la majorité. Dans le même temps, cela lui permettrait d’éviter une apparition bimensuelle, aux allures de « supplice chinois pour les Français », selon un de ses proches.
D’autres dossiers potentiellement explosifs sont sur la table. Le premier d’entre eux est celui de la rentrée des classes. La reprise devrait être repoussée au mois de septembre pour l’ensemble des écoliers, de la maternelle jusqu’aux universités. Un choix facilité par l’annulation des épreuves du baccalauréat. En ce qui concerne les élections municipales, la décision doit officiellement être prise le 23 mai prochain pour l’organisation du second tour. Mais selon le JDD, la question d’un report à l’automne ne ferait plus vraiment débat.
Ouais, nan. Les élections ne font pas partie des « dossiers explosifs ».
Tout le monde se fout des élections municipales.
Sauf les vieux parce que c’est un moyen pour eux de reconduire les escrocs qui leur donnent leurs pensions.
Les forces de l’ordre devraient se faire aussi plus présentes. Au niveau des contrôles sur le territoire et des sanctions pour ceux qui ne respecteront pas le confinement, mais aussi aux frontières. Un sujet qu’Emmanuel Macron aurait notamment évoqué avec les partenaires sociaux, parlant d’une « fermeture des frontières de la zone Schengen jusqu’en septembre ». Enfin, de nouvelles annonces pourraient aussi être faites dans le domaine économique. Le plan d’urgence, doublé il y a quelques jours pour atteindre 100 milliards d’euros, n’ayant été calibré que pour une durée de confinement estimée à six semaines.
Macron va rajouter du cash dans la balance pour acheter la paix sociale. C’est-à-dire des dettes, donc de futurs impôts. La France doit perdre 200 milliards par mois, à ce rythme elle aura perdu au moins 500 milliards d’euros et probablement plus sur l’année 2020.
Peu importe la façon de calculer ça, cela se traduira par une hausse massive de la fiscalité sur les actifs. Pour payer les retraites des Boomers et les allocations des métèques.
Et puis, il y aura aussi l’instauration du travail gratuit pour le compte du Medef.