Captain Harlock
Démocratie Participative
23 juillet 2018
Pour ceux qui ont eu le courage de s’infliger l’audition de Gérard Collomb par l’Assemblée Nationale, ils auront découvert un fait majeur : la maladie d’Alzheimer dont souffre cette momie a fait des progrès fulgurants.
Collomb a dit, dans les grandes lignes, qu’il ne connaissait pour ainsi dire rien de Benalla ni de son rôle. Il s’est borné à divaguer sur des histoires de brassard de police.
#Collomb affirme ne pas connaître #Benalla. Mais Benalla fait partie de ceux qui attendent #Macron avec lui sur le quai de la gare le 3 février 2017…
Il. Se. Moque. De. Nous.
(Source : https://t.co/fqQzpFAULl) pic.twitter.com/MakBuGZvBT
— Antoine Léaument (@ALeaument) 23 juillet 2018
?FLASH INFO – #AlexandreBenalla – SCÈNE SURRÉALISTE!! #Collomb répond à la Commission d’enquête « j’ai rencontré ce week-end #Macron et nous avons parlé le moins possible de l’#AffaireBenalla » ! La salle s’éclate de rire ! ?
Collomb décomposé dit « La vérité rien que la vérité! » pic.twitter.com/nhH9QUmrL7— Militant.FI.André.D (@Circonscripti18) 23 juillet 2018
Enorme! Le Ministre de l’intérieur indique qu’il ignorait que M #Benalla avait la qualité de Chef de Cabinet adjoint de l’Elysée #CollombAudition #Collomb
— younous omarjee (@younousomarjee) 23 juillet 2018
Bien sûr, Collomb connaît Benalla.
Extraits #MacronLeaks. #Benalla recruté le 5/12/2016 par Jean-Marie Girier (JMG), chef de cabinet de @gerardcollomb au ministère de l’Intérieur. Voici le mail de G. Potton, devenu trésorier de #LREM, qui prouve que JMG était au courant. M. #Collomb la mémoire vous revient-elle ? pic.twitter.com/zaWFDeioq1
— Mathilde Panot (@MathildePanot) 23 juillet 2018
Il le connaît pour la raison évidente que l’arabe est toujours autour de Macron et qu’il avait le monopole de sa sécurité.
En fait Benalla avait même les clefs de la baraque de Macron.
? Alexandre Benalla aurait eu les clés de la villa du Touquet de Brigitte et @EmmanuelMacron https://t.co/EN88nwn710 #Politique pic.twitter.com/ZTz1XM8n4Z
— La Provence (@laprovence) 23 juillet 2018
Et donc, tout le monde se demande ce que peut bien savoir Benalla et quel était son rôle au sein de l’équipe formée par l’Elysée.
Pour le moment, la stratégie de Macron consiste à se taire au sujet de la police politique personnelle qu’il était en train de monter. Il a chargé Collomb de circonscrire l’affaire à quelques flics et à faire tomber la foudre sur cette administration.
Du coup, les flics ont commencé à lâcher Macron.
Le préfet de police de Paris, lui aussi auditionné, a expliqué que tout le monde connaissait les agissements des hommes de main de Macron et pas seulement lui ou ses subordonnés immédiats.
Absence de signalement à la justice après le 1er mai : « Pas mal de personnes étaient informées. La liste serait longue s’il fallait dresser le nombre des autorités qui auraient pu faire usage de l’article 40… », constate #MichelDelpuech@PrefPolice #DirectAN #Benalla pic.twitter.com/agvTtJvV0u
— LCP (@LCP) 23 juillet 2018
Du coup, il renvoie vers Macron.
Michel Delpuech : « Il était établi pour moi que le sujet #Benalla était traité par l’autorité hiérarchique dont il dépendait » : l’Élysée.
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) 23 juillet 2018
Quoiqu’il en soit, ce Benalla a été chargé par Macron de monter une garde prétorienne et s’est vu offrir des pouvoirs énormes : pénétrer dans l’Assemblée Nationale, porter une arme, être habilité secret défense, se faire loger à l’Elysée puis au Quai Branly, supplanter la police et la gendarmerie en ce qui concerne la sécurité de Macron, avoir les clefs des résidences personnels de ce dernier.
Et avec lui, ses propres lieutenants.
Macron, c’est évident, n’a aucune confiance dans la police ou l’armée. C’est pour cela qu’il a décidé de créer cette garde prétorienne qui devait, à terme, être composée de gens choisis par lui et lui seul. Inutile de dire que l’idée était de recruter au sein de la mafia islamo-maghrébine.
Il est d’ailleurs probable que ce Benalla alimentait déjà en informations sensibles divers bougnoules de son entourage. En quelques années, ces arabes auraient établi une véritable cité à l’Elysée.