Captain Harlock
Démocratie Participative
18 novembre 2019
Le cauchemar de l’hydre du Cameroun continue.
Après avoir séparé la créature en deux, le ministère de la Santé veut désormais la réparer. Sûrement pour en faire une arme biologique de combat.
L’opération de séparation des deux petites siamoises d’un an, Bissie et Eyenga Merveille, qui étaient reliées par l’abdomen, s’est bien passée ce mercredi, à Lyon (Rhône) au point d’envisager leur sortie de réanimation ce vendredi. Toutefois, le suivi postopératoire de la première se révèle un peu plus compliqué que prévu.
« L’imagerie réalisée avant l’opération avait déjà montré que l’une d’entre elles avait une malformation cardiaque. Il apparaît, après l’opération, que cette petite fille a vraiment besoin d’être opérée du cœur. C’est une opération importante, à cœur ouvert, qui devrait être faite dans une dizaine de jours » nous précise le professeur Alain Deloche, Président de la Chaîne de l’Espoir. Cette organisation humanitaire a rendu possible le transfert de ces deux enfants du Cameroun vers la France.
L’opération de séparation, qui a mobilisé une vingtaine de spécialistes, a été coordonnée par le Pr Pierre-Yves Mure, des Hospices civils de Lyon. « Au global, cela s’est bien passé » ajoute Alain Deloche. Les deux petites filles ne sont plus, depuis ce vendredi matin, sous assistance respiratoire.
« La plus grande d’entre les deux est en bonne forme. Pour l’autre c’est un peu plus difficile mais on a bon espoir » ajoute le professeur Deloche. Une des hypothèses est que les deux petites filles soient recueillies quelques jours dans une famille d’accueil, à Lyon ou ses environs. « Il serait inapproprié de faire cette opération trop vite, elle a d’abord besoin de se reconstituer » ajoute le professeur Deloche.
L’histoire des deux petites Merveille est incroyable. Leur mère avait été « diabolisée » par les villageois, à la suite de cette naissance, et avait dû se réfugier dans la capitale du Cameroun Yaoundé, où le professeur Pierre-Yves Mure, des HCL, les a repérées, avec une équipe de la Chaîne de l’Espoir. « Quand on voit ce type de grande opération, d’une durée cinq heures, sur deux fillettes siamoises, on a envie de saluer le travail de l’hôpital public français. Il n’y a que lui qui peut faire ça. C’est sa grandeur, il faut le préserver, au moment où il est en danger » conclut Alain Deloche.
Je ne suis pas sûr d’avoir envie de saluer des docteurs communistes qui utilisent l’argent du contribuable français pour récupérer des hydres maudites par leur village natale du Cameroun.
Cela me donne plutôt de furieuses envies de privatisation à marche forcée.