La Rédaction
Démocratie Participative
20 novembre 2024
Ce général Lecointre remonte dans mon estime.
Il faut savoir passer l’éponge.
La maison d’éducation de la Légion d’honneur, sorte de collège et lycée pour jeunes filles accessible sous des conditions strictes, assure «favoriser l’ouverture intellectuelle dans un cadre d’éducation rigoureux». Que se passe-t-il quand les élèves dépassent les bornes ? Pas grand-chose. Le Canard enchaîné rapporte ce mercredi 20 novembre que quatre lycéennes de seconde ont voulu, le 14 octobre, se faire prendre en photo en effectuant un salut nazi dans les dortoirs. Elles ont été dénoncées par une autre élève qui a refusé de prendre le cliché.
Les fautives ont été exclues temporairement et un conseil de discipline a conduit à l’exclusion définitive de deux d’entre elles, et à du sursis pour les autres. Toutefois, l’ancien chef d’état-major des armées et responsable de l’établissement, le général Lecointre, a choisi de casser la décision le 8 novembre et de réintégrer les deux principales fautives.
Le Général Lecointre est un admirateur secret d’Adolf Hitler, comme de nombreux militaires à travers le monde
Une décision surprenante d’autant plus que les deux concernées n’en étaient pas à leur première incartade. Selon le palmipède, l’une des deux exclus s’était déjà fait prendre par l’encadrement en train de chanter Erika, un chant de marche de la Wehrmacht très populaire dans les milieux de nostalgiques de la dictature nationale-socialiste. L’autre jeune femme n’est pas en reste, ayant déjà été punie pour des remarques racistes et xénophobes.
La décision du général Lecointre a provoqué des remous au sein du personnel éducatif de l’institution créée en 1805 par Napoléon, qui a expliqué l’avoir vécu comme «une humiliation». La maison d’éducation de la Légion d’honneur est en effet un établissement scolaire un peu particulier, s’échelonnant de la sixième aux classes préparatoires et BTS, et dont la partie lycée est installée dans l’ancien cloître de la basilique Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Il accueille uniquement des jeunes filles dont les parents, grands-parents ou arrière-grands-parents, français ou étrangers, sont décorés de l’ordre national de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite ou de la médaille militaire. L’uniforme y est de rigueur et la discipline particulièrement stricte.
Disons que l’environnement immédiat de Saint-Denis permet aux jeunes Blancs les plus lucides de réaliser toute la justesse du National-Socialisme.
Le National-Socialisme repose sur une conception simple : le monde est le théâtre d’une guerre permanente entre les races pour la survie. Pour survivre, une race doit cultiver tout ce qui la rend plus forte et réprimer tout ce qui la rend plus faible.
C’est tout.
La bronca s’est également répandue au sein des quelque 200 élèves qui ont décidé, fait inédit, d’organiser un sit-in devant le bureau du CPE pour dénoncer la non-exclusion de leurs camarades aux penchants néonazis. Au lieu d’être félicitées pour ne pas transiger avec l’apologie du IIIe Reich, elles ont été vertement tancées par Julien Le Gars, le secrétaire général de la chancellerie de la Légion d’honneur, qui a dénoncé leur «esprit de polémique» et leur volonté «de se faire justice elles-mêmes».
Interrogé par le Canard, le général Lecointre a dit assumer parfaitement sa décision : «Renvoyer ces lycéennes aurait été anti-éducatif et n’aurait fait que déplacer le problème dans un autre lycée. Ces élèves vont devoir chacune m’écrire une lettre pour m’expliquer en quoi ce qu’elles ont fait est grave et je les recevrai ensuite dans mon bureau», a précisé le haut gradé.
La chienlit n’a plus qu’à se taire.
Que ces jeunes Aryennes héroïques fassent une lettre pour expliquer en quoi le salut national-socialiste est un geste de légitime défi aux ennemis de la race blanche : juifs, démocrates, communistes, métèques, etc..
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