Captain Harlock
Démocratie Participative
14 mai 2018
Apparemment, l’UNEF passe en mode islamiste assumé, ce qui a déclenché un affrontement violent entre la gauche juive et la gauche pro-islam.
Le Monde :
A gauche, le débat fratricide sur la laïcité a trouvé un nouveau sujet de conflit, le week-end des 12 et 13 mai : Maryam Pougetoux, présidente du syndicat d’étudiants de gauche UNEF à l’université Paris-IV (Sorbonne université). L’interview de la jeune femme, tête couverte d’un voile encadrant son visage, au « 19.45 » de M6, a provoqué une avalanche de réactions, obligeant l’organisation à défendre sa représentante.
Point de départ de la polémique, un post du professeur de théorie politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Laurent Bouvet, sur Facebook. Le cofondateur du Printemps républicain, mouvement de défense de la laïcité habitué des controverses sur la Toile, publie une capture d’écran de l’entretien, accompagné du commentaire :
En face, comme à chaque polémique de cette nature, les réactions ne se font pas attendre, dénonçant « islamophobie » et « racisme ». Un mot-dièse #SoutienAMaryam apparaît. La militante antiraciste Rokhaya Diallo s’insurge : « Après Mennel, Yassine Belattar, Mohamed Saou ou moi, la chasse aux musulman.e.s (présumé.e.s) qui ont l’outrecuidance de se rendre visibles, orchestrée par le@printempsrepub se poursuit. Le but : nous expulser de la sphère publique. Mais on est là, chez nous. #SoutienAMaryam »
Rokhaya est en effet monté au front.
Après Mennel, Yassine Belattar Mohamed Saou ou moi, la chasse aux musulman.e.s (présumé.e.s) qui ont l’outrecuidance de se rendre visibles, orchestrée par le @printempsrepub se poursuit. Le but: nous expulser de la sphère publique. Mais on est là, chez nous. #SoutienAMaryam pic.twitter.com/K0tU3uaXEC
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 13 mai 2018
Et l’UNEF étant désormais rongée par les Frères Musulmans, la côte des juifs trotskistes a tendance à baisser.
L’UNEF-Sorbonne Université a finalement dû réagir, dimanche, par communiqué de presse. Le syndicat fustige les « appels à la haine sur les réseaux sociaux » de la part de « personnalités politiques et publiques » : « Parmi les appeleurs à la haine, Laurent Bouvet. (…) Derrière son supposé débat sur la laïcité excluante, se cache une islamophobie décomplexée. »