Le Libre Panzer
Démocratie Participative
26 avril 2019
Le journal Street Press est remonté.
Mais avant de savoir pourquoi, une précision.
La version 1 du site est lancée le 9 décembre 2009, avec une petite équipe composée de (((Johan Weisz))) (à l’état civil Jonathan Myara, fondateur et CEO), ancien rédacteur de Proche-orient.info etjournaliste à Radio Shalom, (((Cécilia Gabizon))), ex-journaliste au journal Le Figaro, Robin d’Angelo (rédacteur en chef), Jacques Torrance (conseiller de la rédaction), ainsi que par l’historien (((Patrick Weil))). La rédaction partage à l’époque ses bureaux avec l’ONG Bibliothèques sans frontières, dont le président Patrick Weil est aussi actionnaire de StreetPress.
Ce journal juif a donc quelques a priori.
« Ils sont en train de fêter l’anniversaire d’Hitler. » Ce samedi 20 avril 2019 au soir, le maire de Sexey-aux-Forges (54) célèbre Pâques en famille. Vers 20h30, le téléphone sonne. C’est la gendarmerie. Patrick Potts apprend que sa salle polyvalente est occupée par une centaine de néonazis. « J’étais estomaqué », se souvient l’édile. Le maire du village de 700 habitants a loué le bâtiment à un habitant de Lucey, un village à 30 kilomètres. Il refuse cependant de donner l’identité de celui qui a organisé l’événement du 20 avril, date de naissance du « Führer ».
La mouvance néo-nazie des Hammerskins sait rester discrète. Sur Facebook, une page créée en mars annonce une « Birthday party 130 years » pour « notre papy préféré ». Trois groupes de rock, Match Retour, Baignade Interdite et Bunker84 sont programmés. Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite et directeur de l’Observatoire des Radicalités Politiques de la Fondation Jean Jaurès, connaît bien ces groupes néo-nazis : « Il n’y a pas de tromperie possible sur la marchandise et aucune tentative de cacher le contenu de ce qu’ils chantent, ce sont des gens qui ne sont pas du tout dans la retenue. »
Ah Jean-Yves Camus et sa kippa.
Un ami proche d’Alain de Benoist, fier électeur de Mélenchon qui a vécu de l’argent de la droite nationaliste en passant son temps à lui cracher ostensiblement à la face.
Il y a quand même des hasards qui ne trompent pas.
Un numéro de téléphone apparaît sous l’affiche beige du concert. Il permet de connaître le lieu de rendez-vous du 20 avril, entre 18h30 et 20h : aire d’autoroute de Toul. Une Volkswagen grise y est stationnée, coffre ouvert. Deux hommes corpulents sont appuyés sur la carlingue. L’un crâne rasé, l’autre casquette américaine à l’envers. Il n’y a rien à leur dire. Notre simple présence indique clairement ce que nous cherchons. L’un des deux nous tend un morceau de papier avec une adresse. « C’est très fréquent ces rendez-vous au bord de la route. C’est toujours la même organisation. Ça permet de passer les gens au tamis et de voir s’il y a des intrus », précise le politologue.
À Sexey-aux-Forges, les vitres de la salle polyvalente sont recouvertes d’un film occultant. Trois hommes, tout de noir vêtus, restent en permanence devant l’entrée. Circulant à vélo pour nous faire passer pour des habitants du village, nous demandons à une jeune femme si la fête est ouverte au public. « C’est une soirée privée, entre amis musiciens », rétorque-t-elle après une brève hésitation. Dans la nuit noire, une quarantaine de voitures stationnent devant la salle. La plupart sont immatriculées dans la région, quelques-unes en Belgique ou en Allemagne.
L’état de la presse juive.
Les types en train de renifler le cul des fafs sur leurs vélos.
Jean-Yves Camus insiste sur la stratégie transfrontalière déployée lors de ces événements : « La Lorraine et l’Alsace sont proches de l’Allemagne, de la Belgique, pas trop loin des Pays-Bas, donc ça permet de faire venir du monde. Pour les skinheads néo-nazis allemands, soumis à une répression policière extrêmement active dans leur pays, il est bien plus facile d’organiser ça chez nous. Et puis il y a une implantation réelle des groupes skinheads dans ce territoire. »
Janick Pasquier a découvert le concert du 20 avril en l’honneur des 130 ans d’Adolf Hitler avec effroi, « surtout au pied des champs de bataille des Éparges », l’un des tombeaux de la Grande Guerre en 1915. « On ne peut pas laisser des individus comme ça se rassembler impunément. Ils sont interdits partout. Pourquoi en France ces groupes existent-ils encore, avec une page Facebook ? Moi ça me pose question. C’est à nous, citoyens, de dire non. »
Pourquoi non ?
D’où ça sort ça ?
Moi je dis oui.
La chauffeuse de taxi de Verdun (55) scrute de près les activités de ces suprémacistes blancs. La Meusienne déballe sa consternation entre deux bouffées de cigarette, avec des expressions bien à elle. Parce que ces Hammerskins-là « sont loin d’être des enfants de choeur », et que tout ça lui « glace le dos ».
Visez-moi cette vieille crasseuse usée par la bite, la clope et le rosé.
Y’a rien à faire, la haine rouge fait vieillir à une vitesse hallucinante.
On lui donnerait 70 ans.
Qu’est-ce qu’elle cherche ?
La quinquagénaire à la voix rocailleuse nous emmène à Combres-sous-les-Côtes, petit bourg de 100 âmes blotti dans le parc naturel régional de Lorraine. C’est ici que se trouve le local des Hammerskins du coin : La taverne de Thor. Dans cet ancien hangar agricole planté entre une exploitation de vin bio et quelques champs de colza, les néo-nazis descendent des pintes et organisent des combats de MMA. « Une personne a acheté ce local à titre privé. On a découvert ça il y a 4 ans » , se souvient Janick Jacquet. Sur le dos dudit propriétaire des lieux, un tatouage annonce la couleur : « White pride ».
Seuls les nègres ont le droit d’être fiers de leur race sous cette tyrannie judéo-marxiste.
On a jamais vu une seule de ces traînées communistes aller chercher des ennuis à des islamistes ou des activistes nègres. Et nous n’en verrons jamais parce qu’elles savent qu’à la minute où elles essaieraient – ce qui ne leur viendra jamais à l’idée – les représailles seraient de la dernière sauvagerie.
C’est parce qu’elles ont l’appui de la presse juive et du gouvernement que ces putains font du zèle.
La devanture du local est bardée d’un écriteau « No trespassing : violators will be fucked », à savoir « si vous vous introduisez ici, vous allez vous faire niquer ». Le panneau blanc a été corrigé en 2015, sur demande de la gendarmerie, puisqu’il indiquait auparavant au visiteur qu’il risquait tout bonnement de mourir s’il franchissait le rideau métallique du lieu. « Maintenant ils ont aussi enlevé leur insigne LHS mais ils sont toujours là », observe cette riveraine engagée. Elle a co-créé une pétition en 2015 pour appeler à la fermeture du repaire néo-nazi.
Car dans la région, les adeptes du bras tendus font parler d’eux. Début 2018, à Volmunster (57), les néonazis de la Sarre ont installé une stèle en hommage à une unité de la Waffen SS responsable de la mort de 124 personnes lors du massacre du village de Maillé. Le mémorial a été rapidement retiré et une enquête ouverte par le procureur, pour « glorification de crimes contre l’humanité ». La même année, un concert néonazi a eu lieu dans une ferme près de Toul (54). Au cours de la dernière décennie, des fêtes organisés par des skins d’extrême droite ont lieu chaque année en Lorraine. Le plus grand rassemblement connu date de 2012. Il a accueilli plus de 1.500 personnes près du lac de Madine pour le Hammerfest.
De quels crimes parlent ces gens ?
Des juifs transformés en saucisses ?
Lol.
Les Hammerskins sont très sérieux et très organisés. Ils sont blancs et fiers.
Si vous êtes de la région Lorraine, n’hésitez pas à les soutenir.
Et si d’aventure vous doutiez de la nécessité d’être purs et durs, il vous suffit de méditer sur ce que prépare le camp ennemi avec ses hordes de nègres à l’université de Metz.
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