La Rédaction
Démocratie Participative
02 novembre 2024
Mieux vaut vérifier son portefeuille après avoir rencontré Bibi
Quelle chance d’avoir de tels alliés.
Un scandale d’espionnage interne secoue l’Italie après qu’une société d’enquête privée composée d’anciens et d’actuels membres des services de sécurité a été accusée d’avoir volé des informations personnelles sur des hommes politiques, dont le Premier ministre Giorgia Meloni, et des personnalités publiques, afin de les utiliser à des fins d’extorsion.
Le Mossad israélien aurait été impliqué dans des transactions avec le cabinet d’enquête basé à Milan.
Au moins quatre personnes ont été arrêtées et des dizaines d’autres font l’objet d’une enquête. Selon les enquêteurs, des experts en cybersécurité et des pirates informatiques pourraient avoir pénétré dans les serveurs du ministère italien de l’intérieur.
M. Meloni a qualifié le complot présumé d’« inacceptable » et de « menace pour la démocratie ». Le ministre italien de la défense, Guido Crosetto, a demandé une enquête parlementaire urgente, craignant que des secrets d’État aient été compromis. Il a déclaré que les informations personnelles divulguées n’étaient que la partie émergée de l’iceberg.
Ce n’est pas « une menace pour la démocratie ».
C’est comme ça que la démocratie fonctionne réellement.
Les médias italiens ont décrit l’affaire comme une conspiration au plus haut niveau impliquant des membres de la mafia et des responsables des services de renseignement, ainsi que des services de renseignement étrangers, dont le Mossad.
Il est accusé d’avoir pénétré dans les serveurs des ministères et de la police depuis 2019 et jusqu’en 2024, afin de constituer des fichiers massifs, remplis de secrets et d’informations sensibles, qu’il a vendus ou envisagé de vendre à ses clients.
La plupart des clients de l’entreprise sont de grandes entreprises ou de grands cabinets d’avocats qui souhaitaient avoir accès à ces informations soit pour prendre l’avantage sur leurs concurrents, soit pour obtenir gain de cause dans des affaires judiciaires, soit à des fins d’extorsion.
Selon un article paru mercredi dans le journal italien Corriere Della Sera, les enquêteurs ont intercepté une visite au cabinet d’enquête de deux Israéliens non identifiés, décrits comme des agents de renseignement, qui voulaient traiter des informations sur le gaz iranien susceptibles d’intéresser l’ENI, la compagnie gazière du gouvernement italien, et qui concernaient le commerce illégal de gaz avec l’Iran.
Le journal indique également que la visite a été coordonnée par un haut responsable de la police qui travaillait pour les services de renseignement italiens, l’homologue du Mossad, un homme identifié comme Lorezo De Marcio, et à qui les agents israéliens ont demandé de l’aide pour identifier les actions des pirates informatiques russes et les transactions bancaires russes liées au tristement célèbre groupe Wagner, dirigé par Yevgeny Prigozhin, un ancien allié de Poutine qui aurait été assassiné après avoir mené une mutinerie contre l’armée russe.
Le site Open affirme que les Israéliens ont demandé l’arrêt du financement de Prigozhin par des oligarques russes et ont offert à l’entreprise italienne des informations classifiées sur des achats illégaux de gaz à l’Iran ainsi qu’un paiement d’un million d’euros. Selon le site, le Vatican a participé à l’action contre la Russie.
Mafia, OTAN, Vatican, juifs, et, pour peu que l’on cherche, la franc-maçonnerie comme ciment de cette conspiration infernale.
En Italie, plus ça change, plus c’est pareil.
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