Limeil : Croulant sous la lèpre rom, la population découvre que l’état s’en fout

Wolf
Démocratie Participative
09 octobre 2017

 

Avec tous ces attentats commis par les égorgeurs de moutons, on en viendrait à oublier que nous sommes également envahis par la lèpre rom.

Le Parisien :

Ce lundi soir, la maire (LR) organise une réunion « exceptionnelle » aux Temps-Durables, après les nouvelles installations de campements dans sa commune. Les habitants craquent.

Ils rêvaient de verdure, de quartier tout écolo. Mais aujourd’hui les Temps Durables ressemblent davantage à une guerre de tranchées. D’immenses blocs de béton ont été placés aux endroits stratégiques de l’écoquartier de Limeil, après les installations de gens du voyage ou de Roms à répétition. Mais un énième campement s’est formé. Alors les habitants du quartier, 3 400 âmes, se disent « exaspérés ». «On n’en peut plus. On a des déchets partout, ce n’est plus possible », dénonce cette riveraine.

Ha ! On dirait bien qu’une communauté de bobos salement hypocrite vient de faire face à un brutal retour à la réalité.

La maire (LR) Françoise Lecoufle, organise ce lundi soir une réunion « exceptionnelle » à la maison municipale, « pour exprimer sa détermination à faire cesser cette situation » qui « gangrène le quartier ». «Les gens deviennent violents, ils sont prêts à casser les véhicules des Roms », relate-t-elle.

Ha !

Depuis cet été, des familles roumaines se sont abritées dans les fourrés d’un terrain d’état, à l’entrée du quartier, sur l’emplacement du futur téléphérique, malgré la sécurisation du site. En 2014, d’autres avaient déjà élu domicile, délogées au bout de huit mois, après pétition et manifestation.

Une audience au tribunal est prévue le 17 octobre. «Seul l’état peut faire évacuer un terrain dont il est propriétaire. Il serait temps que chacun assume ses responsabilités », réplique l’élue.

Le préfet du Val-de-Marne assure que «la main ne tremble pas pour procéder à des expulsions mais des procédures existent. Cela ne peut se faire n’importe comment. Un diagnostic social systématique est conduit pour proposer une offre d’hébergement ». Récemment, plusieurs sites ont été évacués, à Créteil-Pompadour, Villeneuve-Saint-Georges, Choisy, Vitry… « D’autres sont programmés », indiquait-il ce vendredi.

Un « diagnostic social systématique ». Quel formidable état communiste, vraiment.

J’ai un spécialiste tout indiqué pour ce genre de « diagnostic social systématique ».

Rien que l’idée de devoir se soumettre à des procédures me paraît mirobolante. Comme si la pouillerie rom pouvait seulement disposer de droits. Quelle décrépitude.

Un rythme «effréné » d’après le collectif RomEurope 94 qui considère sur Facebook qu’« il est grand temps (…) que des décisions politiques soient prises pour cesser cette spirale expulsion-bidonville-expulsion (…) Seule la stabilisation des bidonvilles pour un temps nécessaire aux familles à construire leur avenir sera efficace pour mettre fin à cette situation de précarité (…) »

Oh ! La « spirale » rom devrait être stoppée.

Mais absolument. Oui.

Mais pour la municipalité de Limeil, ces installations ont un coût. «Depuis cet été, trois tentatives ont été bloquées par la police municipale », rappelle Françoise Lecoufle. Sans parler « des ordures à collecter ». Des tonnes de terre ont aussi été déversées près de la centrale biomasse, pour empêcher les intrusions, avant l’arrivée de l’entreprise Valentin. Le parking de l’ex-Intermarché squatté un temps par des caravanes est lui aussi «protégé ». «C’est l’embolisation générale en mairie, entre les services techniques, la police municipale, les élus, se désole Françoise Lecoufle. On ne fait plus que ça. C’est sans fin.»

Imaginez que c’est ce régime qui persécute les Blancs à la moindre occasion, harcèle les artisans ou les commerçants, mais s’avère infoutu d’apporter une solution globale à la question rom.

La démocratie est notre malheur.