« L’île du Diable » : l’icône mondiale Brigitte Bardot condamnée par la justice pour avoir rappelé que La Réunion est peuplée de « cannibales dégénérés »

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
04 novembre 2021

Brigitte Bardot est l’une des plus grandes icônes féminines du XXe siècle. Après avoir représenté la France dans le monde entier, elle a vu son pays se transformer en fosse à purin repeuplée par des blédards fanatiques. Elle a le courage de le dire et les juges lui font payer.

Qu’est-ce qui est faux exactement ?

Le Figaro :

L’ex-actrice avait notamment comparé La Réunion à «l’île du diable» avec «une population dégénérée encore imprégnée (…) des traditions barbares qui sont leurs souches».

Brigitte Bardot, qui avait qualifié en 2019 les Réunionnais à d’«autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages», a été condamnée jeudi 4 novembre par le tribunal judiciaire de Saint-Denis à 20.000 euros pour injures raciales.

Poursuivi pour complicité d’injures publiques, Bruno Jacquelin, l’attaché de presse de l’ancienne actrice de 87 ans, a été condamné à 4000 euros d’amende. À la demande de son employeuse, il avait transmis le courrier litigieux à plusieurs médias, dont l’AFP.

Le 7 octobre, lors du procès, le parquet avait requis 25.000 euros d’amende à l’encontre de l’ancienne star qui défend la cause animale et 5000 euros contre son collaborateur Créatrice d’une fondation portant son nom et œuvrant à la protection des animaux, l’ex-actrice avait adressé en mars 2019 une lettre ouverte à Amaury de Saint-Quentin, alors préfet de La Réunion. Se disant «envahie par des lettres (…) dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux», Brigitte Bardot avait affirmé que «les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages». Elle avait aussi comparé La Réunion à «l’île du diable» avec «une population dégénérée encore imprégnée (…) des traditions barbares qui sont leurs souches».

Mais où Brigitte va chercher ça?

Elle est aveuglée par la haine!

Elle ne comprend pas les valeurs républicaines!

Ces invectives avaient provoqué une grande indignation dans l’île. Annick Girardin, à l’époque ministre des Outre-mer, avait adressé une lettre ouverte à l’ex-actrice. «Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit» avait rappelé la ministre. Le député Jean-Hugues Ratenon (LFI) la Licra, le Mrap et SOS Racisme, la ligue des droits de l’homme et des associations et groupements religieux hindous avaient ensuite porté plainte contre l’ancienne actrice.

« Vous n’avez pas le droit de dire ce que vous voyez, c’est un délit »

Brigitte Bardot avait présenté des excuses aux Réunionnais en justifiant sa colère par ce qu’elle estime être le «sort tragique» des animaux dans l’île. «C’est de la bêtise (…). Elle parle de réminiscences de cannibalisme, là ce sont des réminiscences de pensée colonialiste» s’est exclamé à l’audience maître Axel Vardin, avocats de Jean-Hugues Ratenon et des associations hindoues.

Les paroles de madame Bardot sont «injurieuses, blessantes» avait estimé la procureure Bérengère Prudhomme. «La défense des animaux, c’est la vie de Brigitte Bardot. La détresse animale c’est une réalité à La Réunion», avait affirmé à l’audience son avocate, Maître Catherine Moissonier. Elle avait qualifié la Fondation Brigitte Bardot de lanceuse d’alerte vis-à-vis de la détresse animale.

Brigitte a quand même raison.

C’est une île peuplée de cannibales avec des gènes de sauvages.

Désolé Mamadou, tous mes ancêtres étaient racistes

Commentez l’article sur EELB.su