Ligue du LOL : les traînées féministes exigent de remplacer tous les Blancs par des métèques, des travelos et des lesbiennes dans les médias juifs

Captain Harlock
Démocratie Participative
14 février 2019

C’est parti !

Le Monde :

Ils appelaient ça la « Ligue du LOL », nous appelons ça du cyberharcèlement. Soudain, plus personne ne rit. Réunis dans un groupe Facebook privé, une trentaine d’utilisateurs populaires de Twitter – dont des journalistes et des communicants parisiens – sont soupçonnés d’avoir participé à des campagnes de cyberharcèlement à partir de 2009 et durant des années.

A coup de tweets sexistes, racistes, homophobes et antisémites, de canulars téléphoniques, de photomontages pornographiques, ils s’en sont pris à quelques hommes, mais surtout à des femmes, militantes et journalistes. Et parce qu’elles connaissaient les agresseurs qui étaient en poste ou exerçant des responsabilités dans des médias, parce qu’elles savaient qu’elles ne seraient pas entendues, parce qu’elles craignaient des répercussions sur leur carrière, leur parole a été entravée.

Ces intimidations et humiliations répétées n’ont pas été sans conséquences. Alors que la plupart des hommes auteurs de harcèlement ont rapidement accédé à des postes confortables dans différents médias – et commandent désormais des articles sur les implications du mouvement #metoo –, les victimes sont souvent restées à la pige ou en contrat court. Outre le préjudice psychologique, leurs carrières respectives ont payé le prix fort de ce qui ne ressemble, ni de près ni de loin, à de simples « blagues ».

Aujourd’hui, les cibles de la Ligue du LOL ne se taisent plus, et nous saluons leur courage. Elles sont devenues les porte-parole d’une profession rongée par un sexisme systémique, comme l’illustrent les licenciements ces derniers mois de cinq journalistes des sites du Huffington Post et de Vice France qui avaient tenu, dans des conversations groupées, des propos sexistes, mais aussi racistes et homophobes.

Car la Ligue du LOL n’a rien d’une exception. Elle ne concerne pas seulement le petit milieu journalistique parisien mais l’ensemble de la société. Elle illustre la réalité d’une domination masculine fondée sur la cooptation et l’entre-soi entre hommes, blancs et hétérosexuels.

Là, c’est le moment où vous apprenez que vous, hommes blancs hétérosexuels, dominez une presse qui passe son temps à vous dégueuler dessus parce que vous êtes des hommes blancs hétérosexuels.

 De quoi découle cette conclusion d’évidence : le temps est venu de vous éradiquer.

Certaines rédactions et entreprises ont déjà agi en réaction aux révélations sur la Ligue du LOL. Mais au-delà des sanctions qu’elles jugeront bon d’appliquer au cas par cas, une réflexion plus large s’impose.

Nous appelons les directions des rédactions à prendre la mesure de la gravité du cyberharcèlement dont sont victimes les femmes journalistes, particulièrement si elles sont racisées, handicapées, grosses ou issues de la communauté LGBTQ + [lesbiennes, gays, bisexuels, transidentitaires et queer, le symbole « + » vise à inclure les personnes d’autres identités ou orientations sexuelles].

Toutes les rédactions de la presse juive vont devenir une sorte de goulag gauchiste où les grosses lesbiennes surveilleront les moindre faits et gestes des derniers Blancs.

Ces endroits vont devenir de véritables safe space judéo-dégénérés, de plus en plus coupés du monde réel mais touchant des millions de gens qu’ils noieront sous un torrent d’insanités sociétales.

Et quand ces fiottes, ces traînées aux cheveux colorées et leurs boucaques de compagnie iront sur le terrain, le clash sera encore plus brutal qu’aujourd’hui.

Ils vont nous faire ce cadeau-là.

Et la prise de conscience des rapports de domination et des discriminations systémiques à l’œuvre dans la société et dont les rédactions, en tant que lieu de pouvoir, sont tout sauf exemptes, doit advenir dès les écoles de journalisme. C’est la raison pour laquelle Prenons la une et l’Association des journalistes LGBT (AJL) proposent respectivement des formations sur le traitement médiatique des questions de genre et des minorités sexuelles. C’est volontiers que nous nous positionnons comme associations ressources pour sensibiliser journalistes et apprentis journalistes à ces problématiques.

Les médias ne peuvent plus laisser passer les propos racistes, homophobes, sexistes et grossophobes de la part de leurs journalistes. Il en va de la crédibilité de l’ensemble de la profession.

Si la « profession » tenait enfin des propos racistes, homophobes, sexistes et grossophobes plutôt que régurgiter l’infâme soupe gauchiste du type « Libération » ou « Le Monde »,  sa cote de confiance ferait un bond spectaculaire.

Ce type de bond.

Mais on ne doit jamais empêcher un ennemi de commettre une erreur.

Surtout, la cooptation et l’entre-soi, au bénéfice quasiment exclusif d’une seule partie de la population, ne doivent plus être les mécanismes d’embauche obligés des journalistes. Les promotions et postes de rédacteur en chef ou de chef de service doivent autant être donnés aux femmes qu’aux hommes. ll est plus que temps de casser les « boys club » [clubs réservés aux hommes] et d’embaucher, en masse, des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBTQ + aux postes clés des rédactions. Le fossé est encore abyssal, mettons-nous au travail.

Après avoir longuement parlé de « médias » et « d’entre-soi », je m’attendais à voir le mot « juifs » surgir quelque part.

Mais non.

Les médias sont apparemment tenus d’une main de fer par des fascistes et des racistes blancs, hétérosexuels.

Ces grosses traînées de journalistes exigent donc de recruter « massivement » des quintaux de graisses, des métèques, des travelos ainsi qu’elles-mêmes pour créer une véritable presse de gauche.

Pas de problème

Tout cela est parfait.

Ces dégénérés vont nous offrir, à nous qui agissons comme médias alternatifs, le monopole de la narration en direction des hommes blancs.

Ce qu’ont bien compris les derniers soumis sur le point d’être purgés.

Le feu de la haine doit s’emparer des coeurs des hommes blancs.

Et c’est ce que nous allons exactement faire.

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