Capitaine Harlock
Démocratie Participative
21 février 2017
Marine Le Pen est en déplacement au Liban. Aux dernières nouvelles, elle a annulé sa visite avec un chef religieux musulman en raison du port du voile.
Marine Le Pen, candidate d’extrême droite à la présidentielle en France, a refusé mardi de porter le voile pour rencontrer le grand mufti de Beyrouth dans la capitale libanaise. A l’arrivée de la présidente du Front National pour rencontrer Abdellatif Deriane dans ses bureaux d’Aïcha Bakkar mardi matin, il lui a été tendu un voile.
J’imagine assez aisément la réaction du public – des femmes en particulier – et de nombreux nationalistes. « Bravo ! Enfin quelqu’un qui remet en place ces bougnoules ».
Dans l’absolu, si on veut. Mais Le Pen n’est pas en France : elle est dans un pays étranger où l’islam est totalement institutionnalisé. Pourquoi demander une entrevue si, ensuite, c’est pour dire que « non ». Que le Liban soit aussi un pays arabe et partiellement musulman n’a rien d’un mystère. Que les chefs religieux musulmans suivent leurs règles protocolaires non plus.
D’où ma question : pourquoi vouloir seulement visiter une espèce d’ouléma ? Que sont-ils censés offrir ?
D’autant qu’en France, Le Pen est très coulante avec les musulmans. Et en fait, avec tous les métèques.
Le Point :
« Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions », a-t-elle dit, disant « lutter contre le fondamentalisme islamiste » […] « Je ne définis pas la France par une couleur de peau. Je mets sur le même plan ceux qui veulent imposer une France métissée » et ceux qui « veulent une France blanche (…) le critère racial ne fait pas partie de la définition de la France ».
Déjà, en soi, qu’une femme incarne le « nationalisme » en France – ou plutôt ce qu’il en reste – me paraît absolument mirobolant. Délirant et voué à un échec spectaculaire. Le peu d’énergie qu’a Marine Le Pen est une énergie ovarienne, rageuse, dont le seul aspect positif au plan pratique est qu’il va nécessairement percuter de front la psychologie primitive des cerveaux afro-musulmans.
Mais on sait très bien que cette rage est tournée contre tout ordre réellement politique et civilisateur, c’est-à-dire masculin. Cela ne vise pas les arabes en particulier, cela vise les hommes.
Il n’y a aucune chance pour que les millions de nègres et surtout de bougnoules admettent d’être gouvernés par une femme, blonde qui plus est. Zéro chance. Cela veut dire une chose : émeutes systématiques.
Le communiste Bilal Hamon l’a dit sans détour.
Le député de Trappes a donc vivement mis en garde la présidente du Front national qui selon lui « détourne la laïcité pour en faire un instrument antimusulman ». « Si elle arrive au pouvoir, c’est l’embrasement garanti des banlieues », a-t-il ajouté.
C’est la bonne nouvelle. Pragmatiquement, cela à son utilité. Le Pen est la conclusion finale d’une société émasculée édifiée par deux siècles de progressisme. Une fois au pouvoir – si elle y parvient – la catastrophe serait telle que les hommes blancs devront enfin prendre leurs responsabilités. Dans l’anarchie la plus totale.