L’horrible Marine Le Pen continue de gémir sans expliquer pourquoi elle a volé le peuple

La Rédaction
Démocratie Participative
17 novembre 2024

 

Que les opposants politiques du RN veuillent profiter de la situation pour mettre des bâtons dans les roues de l’horrible Marine Le Pen, c’est évident.

Il est tout aussi évident que l’horrible Marine Le Pen a toujours fait de même contre ses concurrents.

La presse se délecte du cynisme de cette femme catastrophique.

Le Monde :

L’extrait a été largement partagé, mercredi 13 novembre au soir, après la réaction indignée de Marine Le Pen aux réquisitions du parquet dans le procès des assistants parlementaires européens du Front national (FN, devenu Rassemblement national, RN, en 2018). On y voit la dirigeante d’extrême droite, rajeunie de vingt ans, face à Jean-François Copé, alors porte-parole du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Le contexte : à quelques semaines des élections régionales de 2004, Alain Juppé, potentiel candidat à la présidentielle, vient d’être condamné à dix ans d’inéligibilité – la peine sera ramenée à un an en appel – dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris.

Marine Le Pen trouve alors que l’on fait trop peu de cas de ces affaires de détournements de fonds et déplore que M. Juppé n’abandonne pas la vie politique. « Les Français n’en ont pas marre d’entendre parler des affaires, ils en ont marre qu’il y ait des affaires !, s’agace-t-elle sur le plateau de l’émission « Mots croisés ». Ils en ont marre de voir des élus qui détournent de l’argent, c’est scandaleux. (…) Respecter la démocratie, c’est ne pas voler l’argent des Français. » Suivant le vieux slogan lepéniste « Tête haute, mains propres », Marine Le Pen est alors une ardente défenseuse de la moralisation de la vie politique française, combat qu’elle poursuivra… jusqu’à être elle-même menacée par la justice.

Ainsi, au début des années 2010, lorsque Nicolas Sarkozy et ses soutiens sont cernés par les affaires et que des élus locaux socialistes sont condamnés pour détournement de fonds – délit aujourd’hui reproché à la triple candidate à la présidentielle –, le secrétaire général du FN, Steeve Briois, et sa présidente, Marine Le Pen, sont prompts à réclamer « opération mains propres » et démission immédiate – concernant la députée socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux.

« L’arme de l’inéligibilité devra être utilisée avec beaucoup plus de rigueur », écrit Marine Le Pen, en 2012, dans son deuxième et dernier livre, Pour que vive la France (éd. Jacques Grancher), dans un chapitre visant à « restaurer la morale publique ». Deux ans plus tard, après la mise en cause de Thomas Thévenoud, éphémère secrétaire d’Etat de François Hollande accusé de ne pas payer ses impôts, Steeve Briois souligne, dans un édito publié sur le site du FN : « La morale publique est depuis toujours l’un de nos principaux combats. L’intransigeance dans ce domaine est la condition sine qua non au renouvellement du lien de confiance qui doit unir un peuple et ceux qu’il a mandatés pour diriger son destin. »

mdr

Il n’y a rien de plus détestable que la solidarité partisane avec des pourris, peu importe le parti.

Qui peut prétendre vouloir nettoyer les écuries d’Augias et soudainement justifier le pillage du peuple en bande organisée ?

C’est ce que font les marinistes depuis plusieurs jours. Ils ne se justifient pas sur le fond tant le dossier est accablant, mais répètent en boucle que la loi ne doit pas s’appliquer à la femme à chats parce que.

C’est le festival des excuses : il y a pire pourris ailleurs, Macron fait mille fois plus grave, etc., etc..

Le principe reste le même, qui a volé, volera et si les gros malins du RN ne voulaient pas se faire poursuivre et condamner, ils n’avaient qu’à ne pas vouloir se sucrer aux frais du contribuable. C’est très simple comme concept.

Rien n’indique d’ailleurs que les juges condamneront l’horrible Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité. C’est à leur discrétion et même s’ils sont de gauche, rien ne démontre qu’ils veulent prendre sur eux ce genre de décision compte tenu des implications.

Ce serait la meilleure chose qui puisse arriver.

Ce pachiderme a paralysé la vie politique française. Jouissant d’un monopole électoral de fait, elle peut dériver vers la gauche sans jamais être inquiétée dans les urnes, faute de concurrence.

Le monopole alimentant le monopole, nous sommes désormais retenus en otage par une femme acariâtre, bornée, inculte, soumise aux juifs et qui fait désormais de la sanctuarisation des retraites gargantuesques des boomers son principal cheval de bataille.

La vieille doit dégager.

Si les juges font ce travail de salubrité publique à la place des Français, c’est mieux que rien.

La droite nationaliste a un besoin vital de délepénisation. Le culte de la personnalité, puis de la dynastie, a gravement gelé les initiatives et les idées, l’obséquiosité et la gamelle justifiant un climat de terreur, aussi bien en interne que sur la scène politique. La soi-disante « dédiabolisation » n’est qu’une forme de stalinisme familial qui proscrit toute divergence avec le consensus imposé par le système auquel la boutique Le Pen s’identifie par opportunisme.

Paradoxalement, je crois qu’une très grande majorité de gens sait que Le Pen est d’une nullité insigne et qu’ils ne pleureraient pas cette mise au placard.

Bien que je n’aime pas Bardella, sa popularité démontre que la plèbe se consume d’impatience à l’idée de se débarrasser de la vioque. Et si j’en juge par le haut-le-coeur que donne Marion Auque « Maréchal » à tout le monde, cela s’étend à toute la dynastie.

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