L’extradition d’Assange aux USA démontre à quel point les journalistes sont les ennemis du peuple

Captain Harlock
Démocratie Participative
10 décembre 2021

Vous avez sûrement oublié Julian Assange.

C’est normal. Il y a encore 6 ans, tous les médias parlaient d’Assange comme d’un héros du journalisme indépendant qui avait redéfini les règles du jeu de l’information grâce à internet.

En fait, toutes les femmes blanches disposant d’une carte de presse mouillaient littéralement à la seule évocation de son nom.

Tout spécialement en France.

Sa popularité était culturellement liée à l’ère Bush, après le 11 septembre 2001 et la Guerre d’Irak en 2003. C’est un souvenir lointain voire inexistant pour beaucoup, mais à l’époque les journalistes ne militaient pas pour l’anéantissement de nations entières afin de leur imposer les parades anales. Ils étaient encore sur une ligne classique d’extrême-gauche, tiers-mondiste, anti-colonialiste et pacifiste.

George Bush était même présenté comme une sorte de raciste blanc partisan d’une croisade globale contre les musulmans, même si en réalité ces guerres étaient des guerres juives pour imposer la domination absolue d’Israël au Moyen-Orient.

Être pour la Guerre d’Irak quand on était journaliste était impensable. Être pour la guerre d’une manière générale était impensable quand on était journaliste.

Et puis, il y a eu l’élection de Barack Obama et du quart de juif Sarközy en 2007, le grand virage de la lutte contre l’antisémitisme associée à l’assaut généralisé des démocraties contre le reste du monde avec la guerre de Libye puis de Syrie et enfin la révolution de couleur en Ukraine.

Du jour au lendemain, les journalistes sont devenus assoiffés de guerres d’anéantissement. Toutes ces guerres libérales-impérialistes menées par les démocraties juives au nom de la Gay Pride et de l’holocauste ont été intégrées comme un point non-négociable pour tous les médias et journalistes du système.

Aujourd’hui, personne ne s’oppose à cette doctrine dans les médias. C’est le principe par défaut : il faut anéantir des pays entiers jusqu’à ce que les parades anales soient la règle dans le dernier état du tiers-monde.

C’est le degré d’extrémisme qu’a atteint l’élite occidentale.

Dans ce contexte, Assange est une sorte de rockstar oubliée dont les tubes ne correspondent plus à l’époque.

En 2010, Le Monde avait désigné Assange « Homme de l’Année ».

La restructuration des médias occidentaux sur une ligne globaliste dure durant les années 2010, faite de guerres d’agression tous azimuts et d’écrasement interne des classes moyennes au nom de la résistance au « populisme », a commencé à produire ses pleins effets.

Fini le playboy courageux, Assange n’était plus qu’un opportuniste adepte de la désinformation, idiot utile des ennemis de la « démocratie ».

Contrairement aux plumitifs des démocraties juives qui saturent les ondes et les journaux, Assange risquait sa vie. Il était traqué par la CIA qui voulait l’assassiner pour avoir fait un véritable travail de journaliste.

Mais même ça ne suscite plus guère qu’une note de bas de page.

Pour le détruire, le système a d’abord mobilisé la propagande féministe en l’accusant de viol. Assange n’était plus un mâle alpha rebelle et audacieux, mais un pointeur.

C’est d’ailleurs la vaginocratie suédoise qui est montée au front pour justifier une arrestation, prétexte à une expulsion vers les Etats-Unis.

Assange s’est retrouvé cerné dans l’ambassade de l’Equateur à Londres. Bien entendu, les accusations largement relayées par les médias ont été abandonnées sans fanfare.

En 2015, Assange n’a plus beaucoup d’options : il est assiégé dans une pièce à Londres avec ZOG aux portes, prêt à le tuer.

Assange a tenté un ultime coup de poker : révéler comment l’état profond américain truquait les primaires du Parti Démocrate pour imposer Hillary Clinton à la Maison Blanche. Le but d’Assange était de faire élire Trump dans l’espoir d’être gracié. C’était évidemment naïf car Trump trahit systématiquement tous ceux qui l’aident. Mais à la décharge d’Assange, il n’avait pas d’autre option.

Quand Trump l’a emporté, le système occidental a été profondément ébranlé. La CIA et toute l’infrastructure médiatique occidentale aux ordres des juifs avaient patiemment travaillé pour la victoire de Clinton, avant d’échouer à la surprise générale. Après le Brexit, l’hyperclasse sentait son autorité vaciller.

La riposte est venue immédiatement. Obama, en déplacement en Allemagne peu avant de quitter la Maison Blanche, a prononcé un mot inconnu jusqu’à lors : « Fake News ».

De la part du pays qui a monté les Fakes News du Golfe du Tonkin ou des couveuses irakiennes, cela ne manquait pas de piquant.

Pour le système, la seule explication possible à cette défaite était qu’il n’avait pas suffisamment étroitement contrôlé l’information. L’électorat blanc avait fait dérailler le scénario.

Depuis 2016, le terme de « Fake News » a été répandu par tous les médias occidentaux sur ordre de la CIA pour contrôler l’espace médiatique : tout ce qui n’est pas validé par le sommet du système est faux ou mensonger. Il suffisait d’y penser.

Chaque média a reçu l’ordre d’établir une cellule de désinformation active à cet effet. Y compris le dernier journal régional de France.

Sans parler des cellules d’agitation juive chargées de la coordination globale.

Depuis la mise en œuvre du plan covidiste, cette accusation de « fake news » s’est considérablement élargie pour désormais viser le « complotisme ».

Ce n’est plus l’information qui pose problème, mais les gens qui s’informent.

Le système a donc coordonné une vaste purge des réseaux sociaux. Avec cette reprise en main radicale, tous les acteurs d’une information libre de nature à remettre en cause l’hyperclasse occidentale sont méthodiquement éliminés.

Assange est en quelque sorte le complotiste fondamental.

Votre publication ne respecte pas les standards de la (((communauté)))

Le Monde, le journal des oligarques juifs Pigasse et Niel, a fini par avouer de quoi il retourne vraiment dans un éditorial de 2019.

Le Monde :

Ce qu’il s’est passé ensuite avec Julian Assange est complexe, mais il en ressort une ligne directrice : le militant antiaméricain s’attaque aux secrets des pays démocratiques, et rarement à ceux de pays totalitaires. Il a travaillé pour Russia Today, la télévision pro-Poutine financée par le Kremlin. Et il a utilisé WikiLeaks, durant la campagne présidentielle américaine de 2016, comme diffuseur de documents subtilisés par les services secrets russes au Parti démocrate et à sa candidate, Hillary Clinton, dans le but de la discréditer. Il a, ce faisant, comme Moscou, aidé Donald Trump à remporter l’élection.

Passons sur le caractère « totalitaire » de la Russie, nous qui vivons dans une tyrannie covidiste globale où une autorisation de l’Etat est nécessaire pour boire un verre dans un café.

 Quant au mythe de l’interférence russe, il s’est effondré.

Tant qu’Assange évoquait des « secrets » sur des guerres secondaires dans la périphérie du système, les médias pouvaient alimenter le simulacre sur la « liberté d’informer » contre les abus du « pouvoir ». C’était pour les rebelles des rédactions climatisées occidentales un moyen peu dangereux d’entretenir le mythe de l’héroïsme journalistique dont le dernier d’entre eux est imbu. Mais à la minute où Assange a déstabilisé le cœur du système occidental en intervenant dans son processus truqué de désignation des élites, il a signé son arrêt de mort.

Depuis 2016, les médias n’ont plus qu’une fonction : attaquer tous ceux qui s’en prennent au sommet de la chaîne alimentaire. Et nous voilà aujourd’hui, en 2021, avec cette information annoncée dans un style télégraphique.

Le Monde :

La Haute Cour de justice de Londres a ouvert un peu plus la voie à une extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis. Dans un jugement en appel rendu vendredi 10 décembre, elle a annulé la décision prise en début d’année dans laquelle un magistrat de première instance refusait l’extradition du fondateur de WikiLeaks.

Cette décision était notamment motivée par la santé mentale fragile de Julian Assange, et le risque de suicide que faisait peser sur lui une extradition vers les Etats-Unis. En appel, le tribunal a été convaincu par les garanties apportées par le gouvernement américain.

Ce dernier avait notamment assuré au cours de l’été la cour que s’il devait être extradé, Julian Assange ne serait pas soumis à des « mesures administratives spéciales » – des conditions de détention particulièrement sévères – qu’il ne serait pas détenu dans la prison de très haute sécurité de Florence, au Colorado, et que s’il devait être condamné, il pourrait demander à purger sa peine en Australie, son pays natal. Des arguments qui avaient été fortement critiqués par les avocats et les soutiens de l’Australien.

« Une cour britannique envoie le journalisme d’investigation dans l’obscurité et poursuit la torture d’Assange. Le combat continue », a réagi le rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson. Les avocats de Julian Assange devraient, sauf surprise, contester à nouveau cette décision devant les juridictions britanniques.

Les Etats-Unis réclament Julian Assange pour des faits d’espionnage, correspondant à la publication, à l’automne 2010 et en partenariat avec de nombreux médias, dont Le Monde, de documents secrets issus de l’armée et de la diplomatie américaines.

En ce moment, les juifs de la rédaction du Monde sabrent le champagne.

Toutefois, ils ne seront vraiment satisfaits que lorsque le corps d’Assange sera retrouvé sans vie dans sa cellule américaine.

C’est la « liberté d’informer » des démocraties.

Les terroristes que l’on appelle les journalistes sont les ennemis du peuple.

Commentez l’article sur EELB.su