Captain Harlock
Démocratie Participative
08 avril 2021
La question de l’euthanasie est posée à l’Assemblée nationale.
« Ultime liberté » contre « transgression majeure » : l’Assemblée nationale rouvre ce jeudi 8 avril un débat passionnel sur l’euthanasie, qui risque toutefois de ne pas aller à son terme faute de temps face à un barrage de milliers d’amendements.
La proposition de loi du député Olivier Falorni ouvrant un droit à « une fin de vie libre et choisie » divise tous les groupes, qui laissent d’ailleurs leurs élus s’exprimer en conscience.
« Évidemment c’est une question difficile, philosophiquement, ontologiquement. Il n’y a pas de réponse qui soit facile », reconnaît le socialiste Boris Vallaud.
Le texte est présenté en première lecture dans le cadre d’une journée réservée au groupe Libertés et Territoires de M. Falorni, défenseur de longue date d’un droit à l’euthanasie pour les personnes souffrant d’une maladie incurable.
Il ouvrirait le possible recours à une « assistance médicalisée active à mourir » pour toute personne « capable et majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable », ne pouvant être « apaisée » ou jugée par elle « insupportable ».
« Les Français sont prêts, ils attendent cette grande loi de liberté » assure M. Falorni, qui s’est inspiré de plusieurs exemples étrangers, en particulier la Belgique.
Signe du large écho de sa cause au Palais Bourbon, M. Falorni a reçu l’appui de quelque 270 députés de tous bords, pas loin de la majorité absolue, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche.
Parmi ses soutiens, les présidents de quatre groupes parlementaires : Jean-Luc Mélenchon (LFI), Valérie Rabault (PS), Olivier Becht (Agir) et Bertrand Pancher (Libertés et territoires).
Ses adversaires entendent toutefois contrer son adoption dans le temps contraint des « niches » parlementaires – couperet à minuit – avec une avalanche d’amendements, plus de 3 000, dont 2 300 émanant d’une poignée de députés LR.
Une « obstruction » dénoncée à cor et à cri par les partisans de M. Falorni, auxquels ces opposants répondent par le « droit imprescriptible » de tout parlementaire à déposer des amendements.
Manœuvre pour manœuvre, 227 partisans de l’euthanasie ont déposé un amendement de tête, qui sera discuté en premier, garantissant le cœur du dispositif : « l’assistance médicalisée active à mourir ».
Son adoption leur offrirait une victoire symbolique, à défaut de pouvoir faire passer le reste du texte, et mettrait la pression sur un gouvernement très tiède sur ce sujet.
De nombreux parlementaires déplorent toutefois qu’un tel thème de société vienne d’un groupe d’opposition minoritaire – 18 députés d’obédiences diverses – plutôt que d’un projet gouvernemental, étude d’impact et avis du Comité d’éthique à l’appui.
Le lourd contexte de la crise sanitaire est aussi jugé peu propice par certains. La députée et présidente du RN Marine Le Pen estime « indécent » de rouvrir ce débat au moment où « nous nous battons pour sauver des vies ».
Correction – pour « sauver » quelques milliers de vieux déjà mourants au prix de la ruine entière du pays.
L’alcoolo-tabagique n’en ratera jamais une.
Les parlementaires hostiles font valoir qu’il conviendrait d’abord de mieux appliquer la loi Claeys-Leonetti actuelle, qui prévoit une sédation profonde et continue pouvant mener à la mort, mais sans euthanasie active.
Cinq ans après son adoption, 26 départements français ne disposent toujours pas d’une unité de soins palliatifs, déplorent-ils.
Sur le fond, « inscrire dans la loi que donner la mort deviendrait une sorte de solution thérapeutique ultime nous choque », ont écrit des députés LR auteurs de nombreux amendements, emmenés par Xavier Breton.
Ils ont un appui de poids en la personne de Jean Leonetti, co-auteur de la loi actuelle, qui voit dans l’euthanasie active une « transgression majeure ».
« On est dans une dépénalisation de ce que juridiquement, on appelle un homicide », a-t-il déclaré à l’AFP. Des voix célèbres se sont élevées dans les deux camps : la chanteuse et comédienne Line Renaud pour appuyer « un progrès essentiel », l’écrivain Michel Houellebecq pour estimer qu’avec cette loi, la France perdrait « tout droit au respect ».
Le gouvernement s’est jusqu’à présent montré peu enclin à légiférer. Emmanuel Macron n’avait pas pris d’engagement en 2017, hormis indiquer qu’il préférerait personnellement choisir sa fin de vie. Son ministre de la Santé Olivier Véran veut mieux faire connaître la loi actuelle.
Il n’y a plus de débat sur le sujet depuis des lustres.
L’écrasante majorité des gens en France soutient la possibilité d’en finir rapidement, en pleine lucidité, plutôt que d’agoniser interminablement aux mains de blouses blanches qui génèrent d’énormes profits en les zombifiant chimiquement. Il suffit de demander autour de soi pour le constater.
Traditionnellement, dans la culture européenne, mieux vaut une mort digne que de crever comme un chien.
Je ne vois pas l’intérêt de contraindre une personne à souffrir inutilement pendant des mois si elle veut s’épargner mille tourments. Mieux vaut la délivrance.
Je parle ici d’une euthanasie choisie librement et motivée par la maladie, pas de « suicide assisté » pour des gens qui s’ennuie dans la vie. Ces gens-là n’ont qu’à se jeter du haut des ponts, se pendre ou se faire éclater par un TGV comme c’est l’usage.
De toute façon, personne n’empêchera jamais un suicidaire de se suicider.
L’euthanasie des parasites : un angle mort
Dans un domaine voisin mais différent, je suis maximaliste en termes d’euthanasie préventive pour toute une série de segments de la population dont nous n’avons aucun besoin : travelos, pédophiles ou assassins d’enfants. On pourrait étendre ce principe à bien des éléments anti-sociaux qui baignent dans le crime ou l’anarchisme, comme la totalité des punks à chien, les antifas ou les gouines iconoclastes.
Ces gens ne servent à rien et un état digne de ce nom a pour obligation sanitaire de les éliminer, si possible en convertissant une telle élimination des parasites en profits pour la communauté du peuple.
Ce qui est la fonction d’un camp de travail.
La différence entre une purge fasciste et une purge marxiste, c’est que la première, contrairement à la seconde, est conçue pour améliorer la qualité du matériel biologique dont l’Etat a la responsabilité. Une conception que la démocratie humanitaire, avec son amour illimité pour la lie de l’humanité, récuse par principe. Lécher ses abcès de pus est chez elle une seconde nature.