Captain Harlock
Démocratie Participative
29 avril 2019
Il y avait des élections en Espagne ce week-end. Les socialistes ont bénéficié de l’effondrement des marxistes de Podemos tandis qu’à l’inverse, la droite nationaliste a profité de l’effondrement de la droite libérale.
???️ Résultats définitifs des élections législatives en #Espagne :@PSOE (centre-gauche) 28,7%, +2,1@populares (droite conservatrice) 16,7%, -16,3@CiudadanosCs (centre unitariste) 15,9%, +2,8@ahorapodemos (gauche radicale) 14,3%, -6,9@vox_es (extrême-droite) 10,3%, +10,1 pic.twitter.com/qjEvbbN8uI
— mathieu gallard (@mathieugallard) 29 avril 2019
Globalement, droite nationaliste et droite libérale ne totalisent que 25% des voix. La gauche socialo-communiste totalise 42% des voix.
Euronews :
Une nouvelle page de l’histoire politique s’ouvre en Espagne. Entre une percée notable de Vox le parti d’extrême droite, et un parti socialiste sorti vainqueur mais sans majorité pour former un gouvernement, les résultats des élections laissent entrevoir un parlement plus fragmenté.
Des résultats inattendus pour certains citoyens : « C’est une surprise totale parce que nous n’attendions pas la débâcle du Parti Populaire, par exemple, ni de Podemos » témoigne un votant. La droite espagnole affaiblie, le Parti socialiste et Ciudadanos auraient pu obtenir la majorité absolue. Mais le leader du centre droit a annoncé prendre la tête de l’opposition.
Vox fait son entrée au parlement.
C’est plutôt une bonne nouvelle dans la mesure où ils pourront régulièrement dénoncé l’invasion du tiers-monde et l’islamisation du pays.
Cela contribue aussi à polariser l’opinion publique et à radicaliser les rouges, ce qui est toujours positif.
Ils seront 24 députés. Santiago Abascal a martelé ce chiffre lors de son premier discours à l’issue du scrutin. « Bienvenue dans la résistance, nous n’avons peur de personne » a déclaré le leader du parti Vox qui fait une entrée fracassante au sein du parlement espagnol. Il s’agit de la première formation d’extrême droite présente dans l’Assemblée depuis le décès du dictateur fasciste Franco.
Mais après la crainte de l’avancée massive de l’extrême droite dans le pays, Vox n’a finalement obtenu que 10% des suffrages. Aujourd’hui, certains citoyens minimisent son influence « Ils n’ont finalement que 24 sièges, ils ne seront pas autant que prévu mais Ils auront leur mot à dire au Congrès. Il y a diverses opinions et elles doivent être respectées d’un côté comme de l’autre » explique un jeune votant.
Notre journaliste correspondante à Madrid explique : « La période des négociations commence maintenant. Les pactes ou coalitions du gouvernement détermineront les politiques espagnoles pour les prochaines années. Padro Sanchez a laissé la porte ouverte à toutes les formations. Plusieurs scénarios sont donc possibles. Mais le plus important pour la population c’est que la coalition – quelle qu ‘elle soit – apporte la stabilité au pays ».
Le socialiste Sanchez est l’homme de la finance juive.
Il a été adoubé par Soros.
L’idée est de former un bloc, d’une façon ou d’une autre, qui maintienne le statu quo pro-UE donc pro-finance et pro-immigration.
Quand on parle de l’Espagne, il ne faut pas avoir une vision homogène en tête. Le pays est grand, hétérogène culturellement.
Une carte permet de voir où se situe les réserves de voix de la gauche socialo-communiste. Grosse surprise : elles sont au sud.
Most voted party in the Spanish General Elections by municipality https://t.co/kMo4R40cL7 pic.twitter.com/Q7t7rikzKZ
— The Big Data Stats (@TheBigDataStats) 29 avril 2019
On en revient toujours à la race.
L’islam et a sûrement été expulsé d’Espagne.
Les musulmans un peu moins.
Les juifs pas du tout.
L’héritage historique de l’Inquisition espagnole, qui a forcé des juifs et des musulmans à se convertir au christianisme, se voit aujourd’hui dans les gènes des habitants de la péninsule ibérique.
Après avoir reconquis le territoire contre les musulmans, les rois catholiques espagnols mirent fin à la diversité religieuse de la péninsule ibérique. Au 15ème siècle, juifs et musulmans, victimes de massacres, devaient se convertir au christianisme ou fuir. Grâce à une analyse ADN menée sur la population actuelle d’Espagne et du Portugal, des chercheurs ont pu quantifier l’ampleur de cette intégration forcée.
Selon l’étude menée par Mark Jobling (University of Leicester, GB) et ses collègues portugais, espagnols et israéliens, 10,6% des habitants actuels de la péninsule ibérique ont des ancêtres maures et 19,8% des ancêtres juifs sépharades. Ces résultats attestent d’un niveau important de conversions, analysent les chercheurs.
Quelle riche idée que de convertir ces métèques.
A propos de Vox cependant, nous observons que le vote le plus fort en sa faveur est localisé en Murcie.
Map by @Porcentuales of the vote for far-right Vox party in #Spain‘s election, by municipality: https://t.co/dMlQSsbBku h/t @Jossedevoogd pic.twitter.com/ftU8CslFjg
— Joost (@almodozo) 29 avril 2019
Cette région a ceci de particulier qu’elle était un bastion juif où les mesures antisémites ne furent jamais appliquées avec rigueur, loin s’en faut. Elle est toujours, aujourd’hui, le principal foyer pro-juif du pays, entretenant des liens étroits avec Israël.
Cela peut expliquer la libéralité de VOX sur certains sujets.
Le bras droit de Netanyahou a fait savoir que c’était le parti de choix d’Israël.
Bref, l’Espagne est un pays dominé par le socialisme international qui dépend de la banque juive pour se financer avec, en renfort, les marxistes de Podemos. Il y a ensuite le centre bourgeois auquel s’est d’ailleurs rallié Valls.
Et puis, les restes de la droite réactionnaire, dans la Castille-et-Léon. C’est d’ailleurs là où se concentre plus de la moitié du patrimoine architectural et culturel espagnol.
L’ambiance n’y est pas réellement sépharade.