Captain Harlock
Démocratie Participative
24 février 2019
Allemagne démocratisée, 1945
Vous êtes intéressés par une nouvelle guerre démocratique ?
La tension a été vive samedi 23 février aux frontières entre le Venezuela, le Brésil et la Colombie où les forces de l’ordre vénézuéliennes ont bloqué l’entrée de l’aide humanitaire américaine en tirant sur la foule.
«Ils ont massacré des Indiens, des personnes qui ne faisaient que demander pacifiquement d’accueillir de l’aide humanitaire» a déploré lors d’une déclaration devant la presse Juan Guaido, président intérimaire du Venezuela. Le bilan de la journée du samedi 23 février est lourd et confus: au moins deux morts dans la communauté indienne des Pemons à la frontière brésilienne et plus de 300 blessés qui se répartissent entre la frontière brésilienne et la frontière colombienne. Les autorités vénézuéliennes n’ont pas fourni de bilan, mais il pourrait être plus lourd vu la violence des affrontements avec les forces de l’ordre et les colectivos (groupes armés de quartier) d’un côté et les manifestants qui voulaient accompagner l’entrée de l’aide humanitaire américaine demandée par le président Juan Guaido de l’autre.
Guaido n’est pas plus président du Venezuela que moi.
Il suffit simplement que la juiverie néo-conservatrice américaine décrète tel ou tel pépito président et il devient président.
Je n’exagère même pas, c’est exactement ce qui se passe.
Ensuite, cette histoire d’aide humanitaire. Ce coup-là est particulièrement vicieux. Vous êtes sûrs de perdre la bataille de l’image. Il va sans dire qu’il ne s’agit pas « d’aider » qui que ce soit, mais de violer ouvertement la souveraineté du Venezuela sous couvert de donner à manger à des gens marrons.
C’est une invasion mais avec des sacs de riz et non pas des tanks. Ce truc a donc l’air inoffensif et bienveillant quand en réalité c’est un acte de guerre subversive.
Mais la presse juive peut ensuite hurler à travers le monde que Maduro fait sciemment crever de faim sa population.
Bon, dans l’absolu, c’est vrai : Maduro fait crever de faim son peuple à cause de ces théories marxistes bizarres. Mais repousser ce convoi n’a rien à voir avec ça. N’importe quel gouvernement placé devant une telle situation réagirait ainsi.
C’est à la frontière brésilienne que le bilan est le plus dramatique. La communauté Pemon, qui a reconnu très vite Juan Guaido comme seul président vénézuélien légitime, a voulu accompagner l’aide humanitaire en provenance du Brésil. Un camion a réussi a pénétré avec 20 tonnes d’aide. Mais pour obtenir ce résultat, les Pemon ont payé un lourd tribut. Des sources non officielles évoquent jusqu’à 12 morts. Les plus violents affrontements ont eu lieu à Kumaracapay, à 80 kilomètres de la frontière. Les Pemons ont réussi à prendre le contrôle du bataillon de la garde nationale bolivarienne et ont fait prisonnier le général Jose Miguel Montoya et 27 de ses soldats. Dans la ville de frontalière de Santa Elena del Uairen, l’armée aurait utilisé des blindés et les colectivos auraient pris le contrôle de plusieurs rues. Plus de 100 blessés ont été soignés à l’hôpital de la ville.
À la frontière colombienne, aucun camion n’a pu entrer malgré la mobilisation de plusieurs milliers de volontaires. Deux ponts ont été l’objet de rudes affrontements dans la région de la ville colombienne de Cucuta: le pont Paula de Santander et le pont Simon Bolivar. Sur le territoire vénézuélien, les forces de l’ordre ont réussi à empêcher la venue des volontaires aux débouchés des deux ponts pour prendre en charge les colis de denrées alimentaires et le matériel médical.
Coté colombien, les affrontements ont commencé à la mi-journée. Sur le pont Paula de Santander, les camions se sont engagés mais les forces de l’ordre vénézuéliennes ont mis le feu à plusieurs d’entre eux. Les volontaires de Guaido ont alors formé une chaine humaine pour sauver les colis d’aide humanitaire. Des affrontements s’en sont suivi.
Sur le pont Simon Bolivar, les affrontements ont également été très violents provoquant plusieurs dizaines de blessés, la plupart par des balles de caoutchouc. Les policiers postés au milieu du pont, casqués et munis de boucliers anti-émeutes semblaient terrifiés, pris entre les manifestants et les colectivos qui étaient derrière eux. Dès le matin, trois d’entre eux qui amenaient un véhicule anti-émeutes se sont réfugiés côté colombien. Puis les défections se sont étalées tout au long de la journée. Plus de 60 policiers se sont rendus aux mains des autorités colombiennes, difficilement protégés parfois des coups des manifestants au moment de leur reddition. «Ne les frappez pas» criaient les personnes qui tentaient de les protéger pour les confier à la sécurité colombienne. Armés de cailloux et de cocktails molotov, se protégeant avec les barrières des services de l’immigration colombiens, les manifestants ont réussi à faire reculer plusieurs fois le barrage policier vénézuélien. Des affrontements directs entre les colectivos et les manifestants se sont également déroulés sous le pont, la rivière Tachira étant facilement traversable à pied.
Vous pouvez voir les images ici :
Une caméra de sécurité enregistre le moment où la police du #Venezuela attaque les volontaires dans des camions d’aide humanitaire pic.twitter.com/DpbFES1nlI via @mirnalavado
— LesNews (@LesNews) 24 février 2019
Maintenant, une fois cette provocation médiatisée, la danse reprend.
La guerre donc.
Juan Guaido a demandé à la communauté internationale d’envisager «toutes les options» face au refus du président Nicolas Maduro d’accueillir l’aide humanitaire. Le président vénézuélien intérimaire rencontrera les représentants des pays du groupe de Lima à Bogota lundi. Ces pays sont les plus touchés par l’exode de plus de trois millions de Vénézuéliens depuis 4 ans. Il rencontrera également à Bogota le vice-président américain Mike Pence. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a menacé: «Les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent à la restauration pacifique de la démocratie au Venezuela. Maintenant, le temps est venu d’agir pour soutenir les besoins du peuple vénézuélien désespéré».
Restaurer la démocratie.
Autrement dit, restaurer la suzeraineté juive sur les réserves pétrolières du pays.
Hélas, Trump marche totalement dans cette affaire.
The people of Venezuela stand at the threshold of history, ready to reclaim their country – and their future…. pic.twitter.com/ajxd1EN64c
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 février 2019
Je pense que Trump ne sait absolument pas ce qu’il fait. Il s’est laissé entourer de bellicistes juifs et il se retrouve à mener une politique étrangère juive.
Exactement comme ses prédécesseurs. La différence c’est qu’a priori Trump voulait éviter de gaspiller l’argent et le sang des Américains.
Il a laissé rentrer les rats et les rats sont maintenant en train de noyer sa présidence dans un nouveau bourbier.
Aussi infestée que soit l’Amérique par les juifs, on serait en droit d’espérer qu’après des décennies de fiascos interventionnistes, les Américains décident de stopper les frais. Mais non.
L’attaque actuelle contre le Venezuela est à ajouter à l’offensive diplomatique contre la Corée du Nord et la mise en place d’une alliance en prévision d’un conflit contre l’Iran. Mais derrière l’Iran, il y a l’Asie Centrale, c’est-à-dire le point de jonction entre la Russie et la Chine.
Le projet est évident : démanteler l’Iran et ouvrir un couloir géant vers l’Asie Centrale où seraient injectés des centaines de milliers de djihadistes pour semer la destruction et rendre toute unification économique et politique de l’Eurasie impossible. Ou du moins extrêmement difficile.
La guerre de Syrie nous a démontré que l’islam radical n’était qu’un outil entre les mains de l’impérialisme judéo-financier. Ce que les juifs ont fait en Syrie, ils veulent le faire à une échelle dix fois supérieure en Iran.
Le Venezuela soutient le Hezbollah libanais, l’Iran et Bachar al Assad. C’est pourquoi il subit cette offensive.
Même si je ne brûle pas d’amour pour ces pépitos marxistes, le fait est que la destruction du Venezuela annonce un projet beaucoup plus destructeur et qui aura un impact direct sur nous.
Ces juifs n’ont pas jeté l’éponge après leur défaite en Syrie.
Nous subissons encore et toujours le même scénario.