Captain Harlock
Démocratie Participative
10 mai 2018
Les juifs ont amplifié leur attaque contre la Syrie cette nuit après la visite de Netanyahou à Moscou où, très probablement, Poutine a fait comprendre qu’il ne se portait pas garant à ce stade de la présence iranienne dans le pays.
Israël a lancé une attaque d’envergure sur le territoire syrien dans la nuit du 9 au 10 mai, tirant de nombreux missiles sur plusieurs positions dans le sud du pays, près de Damas mais aussi de Kuneitra et de Homs. De fortes détonations ont été entendues à l’aube dans la capitale syrienne tandis que des avions survolaient massivement l’espace aérien.
Des dizaines de missiles ont été interceptés par le système de défense anti-aérienne syrien selon une source militaire citée par l’agence de presse syrienne Sana, mais plusieurs d’entre eux sont parvenus à toucher leurs cibles. «Quelques uns ont touché un certain nombre de [positions de nos] défenses aériennes, un radar et un dépôt de munitions», a précisé cette source auprès de Sana.
Une source des forces alliées de Damas a indiqué à l’AFP que les frappes israéliennes avaient touché «un régiment de l’armée de l’air près de la ville de Doumeir [à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Damas] et la brigade 38 dans les environs de Deraa». «Les systèmes de défense anti-aériens ont réussi à abattre des missiles qui visaient l’aéroport de Damas», a ajouté cette même source.
Voici une carte de l’offensive juive.
The IDF has struck dozens of Iranian military targets in Syria in response to the Iranian rocket attack against Israel. Quds force is behind attack and has played the initial price. IDF remains ready for various scenarios but does not seek to escalate the situation. pic.twitter.com/4rC8gHK2LG
— Jonathan Conricus (@LTCJonathan) 10 mai 2018
Et un résumé vidéo du point de vue juif.
Tensions #Israël/#Iran: retour sur les évènements de la nuit sur #i24NEWS ⏬ pic.twitter.com/bLesi3ANiy
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) 10 mai 2018
Bien sûr, les juifs ont affirmé avoir « riposté » bien qu’ils bombardent le pays depuis des jours.
Ce qu’il se passe, c’est qu’Israël est désormais en pointe pour provoquer une escalade générale. Les juifs accentuent les provocations contre les Syriens et les Iraniens, en espérant que l’Iran réponde militairement.
Car, derrière, se trouvent prépositionnées des forces américaines, britanniques et françaises chargées de mener un bombardement de grande ampleur contre la Syrie. Bref, de faire ce qu’ils cherchaient à faire, sur ordre des juifs, après l’affaire des chambres à gaz d’Assad il y a quelques semaines.
Pour l’heure, les juifs seuls n’ont cependant pas réussi à obtenir ce qu’ils voulaient. Contrairement à ce qu’ils disent, aucune force iranienne n’a répliqué, seulement les batteries anti-aériennes syriennes. Et celles-ci se sont limitées à agir sur le Golan qui est une partie intégrante du territoire syrien mais occupé par Israël.
Assad, sur pression des Russes, évite de faire tirer sur le territoire israélien à proprement parler car c’est l’excuse que recherchent les juifs pour hurler à l’agression et lancer une offensive aérienne contre Assad et l’Iran. Vous connaissez le principe.
Et ces juifs ne brillent vraiment pas par leur originalité.
Ha !
Vous avez compris, je pense, en quoi cette histoire de chambres à gaz est faisandée depuis l’origine. A ce stade, seuls des débiles légers avalent ce concept d’holocauste.
Poutine ne veut pas qu’Assad morde à l’hameçon des juifs. Au surplus, du point de vue russe, tant que l’armée et le gouvernement syriens ne sont pas directement attaqués, il n’y a pas de raison de durcir le ton. Ou, en tout cas, pas dans le moment.
Hélas, les juifs veulent bien sûr renverser Assad et laisser les djihadistes prendre le pouvoir. Ce n’est donc qu’une question de temps avant qu’ils se mettent à l’attaquer directement.
En tout cas, une réalité nouvelle émerge : sur les 20 missiles syriens tirés sur le Golan occupé par les juifs, 16 sont passés. Cela donne un taux de 75% de réussite.
En d’autres termes, le système anti-missiles israélien n’a pas fonctionné comme il aurait dû. Ou alors, deuxième option, c’est un leurre pour encourager les Syriens à pousser la riposte au delà, en Israël même, pour ensuite légitimer l’escalade recherchée.