Captain Harlock
Démocratie Participative
22 septembre 2020
L’emprisonnement de l’écrivain Hervé Ryssen est un tournant politique majeur mais encore sous-estimé dont les effets sont bien différents de ceux escomptés par la juiverie organisée.
Mais tout d’abord, il y a une confirmation de ce que nous savions déjà : les partis politiques ne servent plus à rien. Aucun d’eux, sauf deux ou trois micro-structures, ont protesté. Les organisations politiques conventionnelles ne représentent plus le lieu de la structuration de l’opposition ni même de la pensée critique. Ayant opté pour l’intégration dans le système politique actuel, les partis dits d’opposition ont en réalité gelé toute forme de contestation réelle, tantôt par opportunisme, tantôt par peur de se voir effacer par le système. Dans les deux cas, leur inutilité est actée.
Pire, dans le cas du RN, c’est leur toxicité qui est devenue manifeste.
Dominique Albertini, dans le journal Libération, l’a d’ailleurs fort justement relevé : le RN est un désert intellectuel et militant ayant pour seule fonction de reconduire perpétuellement une Marine Le Pen dont la médiocrité, tant humaine que politique, n’est plus contestée par personne depuis le débat catastrophique de 2017. C’est le paradoxe que pointe cet article : suite à de nombreuses purges, l’autorité administrative de Marine Le Pen au sein de ce parti est devenue aussi totale que son absence d’autorité politique au dehors, sur le mouvement d’opinion populiste au sens large.
Le RN ne donne plus le ton idéologique ou culturel, depuis longtemps débordé par un vaste écosystème de figures indépendantes, de médias alternatifs et d’initiatives autonomes générées par la révolution horizontale qu’entraîne l’internet. D’ailleurs, et c’est révélateur, le RN affecte d’éviter tout contact avec ce milieu bouillonnant quand, paradoxalement, des grands médias comme CNews intègrent des gens qui, sans être d’une radicalité extrême, ne seraient jamais tolérés au sein d’un RN où règne la terreur interne. Même des Catholiques aussi tièdes que Charlotte d’Ornellas seraient violemment dénoncées par la clique homo-mariniste avant d’être virés sans explication.
Pensée et mise en oeuvre à contre-temps, la « dédiabolisation » a isolé le RN de ceux qui font la contre-culture populiste contemporaine. Marine Le Pen, pensant déjà appartenir au sérail de l’élite, les méprise ouvertement et les boycotte comme le ferait un ministre macroniste. Marine Le Pen est dans une logique patrimoniale de rente bourgeoise qui lui fait naturellement détester tout ce qui pourrait être réellement politique, c’est-à-dire tout ce qui pourrait la faire passer pour extérieure et hostile à la classe dominante. En bonne bourgeoise soucieuse de ses aises, Marine Le Pen craint l’instabilité, les polémiques et le pouvoir établi.
C’est ainsi que le RN est devenu un parti monarchique sans le monarchisme, légitimiste sans légitimité, bonapartiste, sans Bonaparte. Assurer à un « Le Pen » ses rentes est l’unique horizon de ce parti.
Aussi, quand le vice-président « antinazi » du RN, Hossam Messiha, se fait finalement censurer par Facebook, c’est l’indifférence totale.
Face à l’inadmissible censure de @FacebookFR qui a décidé de me bannir définitivement, j’en appelle à votre soutien.
Signez cette pétition en ligne.
Pour que la démocratie ne s’arrête pas à la frontière des réseaux sociaux !👇🏼https://t.co/pEf92oDV2i— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) September 21, 2020
En la matière, c’est donnant donnant. Le RN ne peut escompter aucun soutien puisqu’il célèbre lui-même la censure des opposants, jusqu’à la prison.
A contrario, quand l’écrivain théoriquement honni Hervé Ryssen est emprisonné, les réactions de soutien dépasse de beaucoup son seul lectorat.
Des gens situés aux antipodes de Ryssen comme Pierre Cassen de Riposte Laïque ont publiquement dénoncé cet emprisonnement.
Dieudonné M’Bala M’Bala, dont on sait qu’il n’est pas exactement un militant raciste, a fait de même dans une vidéo de soutien spéciale disponible sur son site.
Le média Breizh-Info a également pris position.
Délit d’opinion. Le dissident politique Hervé Ryssen incarcéré à Fleury-Merogis https://t.co/RpbTn8dVzc
— Breizh-Info (@Breizh_Info) September 20, 2020
Même TV Libertés, qui n’a rien d’un média de droite radicale, a jugé nécessaire de dénoncer ce très grave précédent dans son journal (à partir de 18:40′) :
C’est Bruno Gollnisch qui a résumé l’état d’esprit qui règne suite à l’emprisonnement d’un écrivain pour délit d’opinion :
Je ne suis ni « négationniste », ni « affirmationniste », mais opposé aux lois dites « mémorielles », comme des centaines d’universitaires. Et contrairement à certains journalistes, je défends la liberté d’expression, y compris celle de personnes dont je ne partage pas les opinions. https://t.co/4sC3mqkXUp
— Bruno Gollnisch (@brunogollnisch) September 21, 2020
La plupart de ces gens, hormis Dieudonné, n’ont jamais parlé du lobby juif ou des juifs en général. Ce n’est pas ce qu’écrit Ryssen qui les intéresse mais le fait que le pouvoir jette désormais en prison les intellectuels qu’il estime gênants. Tout le monde sait que l’emprisonnement de Ryssen en annonce d’autres, mais qui et quand ? C’est cette nouvelle inconnue qui pousse toutes ces personnes à sortir du silence parce qu’ils savent qu’ils sont potentiellement des cibles.
La gauche radicale, pour l’essentiel, reste muette ou soutient cet emprisonnement. Mais cela aura inévitablement des conséquences pour elle aussi. Dès lors que l’on a admis le principe mensonger de la liberté d’expression à géométrie variable, on ne peut plus faire marche arrière. Le système a déjà en réserve tous les arguments fallacieux pour infliger la « jurisprudence Ryssen » aux anarchistes, Gilets Jaunes et autres « islamophobes », selon ses besoins du moment.
Avec la pression du CRIF pour faire adopter sa « définition de l’antisémitisme« , les organisations d’extrême-gauche pro-palestiniennes seront ciblées. Et puis tous ceux qui « ne sont pas Charlie ». D’ailleurs, en dépit de la condamnation récente de la France par la Cour de Justice Européenne sur le caractère légal de l’appel au boycott d’Israël, Dupont-Moretti a assuré au CRIF que le gouvernement français n’en tiendrait pas compte, faisant passer les intérêts de la race juive avant la loi.
#Crif – Le Garde des Sceaux – Ministre de la Justice, @E_DupondM a reçu le président du Crif, @FrancisKalifat pour un large tour d’horizon.
Pour en savoir plus 👉 https://t.co/GTwg8zJF0C pic.twitter.com/d0DEZu27iv
— CRIF (@Le_CRIF) September 18, 2020
Les anarchistes, longtemps protégés par le système pour harceler les nationalistes (Scalp, Ras l’Front, etc.) ont récemment découvert que le pouvoir avait changé d’opinion à leur sujet. La répression n’est pas encore aussi intense que contre les nationalistes, mais le temps y pourvoira.
[Toulouse] »7 compagnon-n-es ont pris 2 mois de prison ferme avec maintien en détention pour des tags, affiches et pochoirs.
Ni innocent-e-s, ni coupables
Exprimons leur toute notre solidarité »https://t.co/ZgtsS6HIzp
Des pancartes de solidarité à Toulouse.https://t.co/2lmPE4q6Zv https://t.co/A3Cn4DjRCl pic.twitter.com/FtefJhLPjF— même pas peur … (@mmpapeurmmpamal) September 19, 2020
Les quelques 35,000 journalistes qui existent en France soutiennent depuis des années les procès politiques contre les nationalistes, y compris les peines de prison qui sont prononcées contre eux. On ne compte plus les articles criant victoire à chaque condamnation d’un cadre de « l’extrême-droite ». Leur orientation idéologique convergeait avec les buts de la juiverie qui contrôle les médias et les emploie. Largement situés à gauche ou à l’extrême-gauche, ces gros malins pensaient que seuls les fascistes seraient jamais victimes de la répression.
Jusqu’à ce qu’ils découvrent cette semaine qu’ils sont désormais intégrés de force dans la police, sous peine de mutilation.
Nouvelle doctrine de censure et de contrôle des journalistes en manifestation. Ça devrait mobiliser tout le monde : citoyens, journalistes, syndicats et politiques.
Oû sont les indignations? sur un bout de tissu.Je suis très en colère ce soir. pic.twitter.com/Ruch0nCDZo
— Alexis Poulin (@Poulin2012) September 18, 2020
La nouvelle doctrine de la police face aux manifestations est radicale :
- le gouvernement décide qui est journaliste
- les journalistes sont placés sous l’autorité de la police dans les rues du pays
- la police formera les journalistes à la légitimation de la répression physique des manifestants
- les journalistes qui refusent et les médias indépendants seront traités comme des émeutiers par l’Etat
Les journalistes des grands médias recevront des ordres stricts pour obéir au ministère de l’Intérieur. Il n’y aura guère qu’un carré de journalistes à l’ancienne, surtout dans la presse écrite, plus intellectuelle, qui protestera. Sans effet. Ce ne sont pas les salariés de BFM Drahi qui s’opposeront.
Donc on va vers des journalistes accrédités en manif.
Le ministère va aussi développer des formations voir des exercices conjoints
Et rappelle, ce qui est contestable, que le délit d’attroupement s’applique aux journalistes pic.twitter.com/QAyCrBAsV6— Pierre Januel (@PJanuel) September 18, 2020
Whouahh, pas mal la méthode du ministère pour contraindre les journalistes à servir malgré eux la propagande d’état.
« On vous protège mais vous ne verrez que ce que l’on voudra bien vous montrer, si vous sortez du cadre de protection, vous deviendrez une cible ».
Sympa.— Yannick-Tanguy (@yannicktanguyde) September 18, 2020
Quand on additionne toutes ces décisions, on comprend que l’état de siège a été officieusement décrété par le pouvoir juif en France et c’est bien évidemment lié à la stratégie de surveillance des populations grâce au Covid19. Que les gauchistes et autres démocrates bon teint le comprennent ou non ne fait pas la moindre différence.
C’est déjà trop tard.
Nous sommes déjà en dictature. Ce n’est plus un poncif qu’on entendait dans les années 2000 mais bien la réalité. Désormais, nous sommes en l’an 5781 du calendrier républicain.
Parce que la France est devenue une dictature.
— Alain Soral Officiel (@AlainSoralOffic) September 21, 2020
Incarcérer Ryssen le jour du nouvel an juif, il faut pas avoir peur d’accréditer la thèse de la judéocratie !#Judapo#JeSuisRyssen pic.twitter.com/SEsB8HyYDU
— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) September 21, 2020
Cette dictature a pour but de protéger la finance internationale et la race juive de plus en plus menacée par l’insurrection populiste.
Il n’y a plus « d’extrême-gauche » ou « d’extrême-droite ». Il n’y a plus que la classe dominante et le reste qui doit être pacifié, y compris par la force brute le moment venu.
Comment le système va procéder ?
La police politique a déjà les listes complètes des opposants. Y sont intégrés en vrac islamistes, syndicalistes, Gilets Jaunes, « Néo-Nazis », anarchistes, etc.. Bref, tout ce qui encadrent l’opposition, à un niveau ou un autre ou pourrait le faire.
Lorsque le système estimera que la situation peut basculer vers une révolution, un ou plusieurs incidents montés par la police secrète, probablement à la faveur de manifestations, serviront de prétexte à une gigantesque opération de destruction de l’opposition. Les médias martèleront que la « République » est en danger et que des mesures d’exception doivent être prises.
En fonction du niveau de dangerosité politique, les opposants seront :
- visités à leur domicile par la police,
- convoqués pour des auditions sans fondement
- placés en garde-à-vue 24 heures
- placés en garde-à-vue 48 heures
- placés en détention préventive
S’y ajouteront diverses mesures comme les menaces sur les enfants, les pressions sur les employeurs, l’intimidation des voisins, etc..
D’où l’importance de l’anonymat mais aussi de l’utilisation de cryptomonnaies du type Monero. En cas de contre-révolution juive, il faut pouvoir disposer de capitaux n’importe où.