Captain Harlock
Démocratie Participative
15 novembre 2019
Quand tu arrives en France mais que tu n’es pas invité
Officiellement, la France est une démocratie libérale.
Officieusement, c’est une poudrière balkanique où la moindre administration est tétanisée à l’idée de voir une émeute raciale éclater sous l’influence d’islamistes et de racisés avec l’aide de brigands anarcho-communistes.
Le dernier exemple en date est l’annulation d’une très sérieuse conférence internationale sur le thème du terrorisme, à l’université de Jussieu.
1. Série de tweets sur l’annulation par l’université de #Jussieu de la conférence internationale sur le #terrorisme « Quelles menaces et quels enjeux après la chute du califat » du @CAT_Centre et @FightExtremism
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
2. La conférence a nécessité plusieurs mois de préparation. Il y a 6 mois (avril) nous avons réservé l’auditorium du centre international de conférences de Sorbonne Université situé sur le campus de #Jussieu. Depuis, cet événement était préparé en concertation avec l’université
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
3. Tous les services concernés par l’accueil et l’organisation de cet événement au sein de #Jussieu ont été associés à ce processus et nous avons reçu toutes les confirmations nécessaires pour lancer les invitations et engager la logistique de la conférence
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
4. Lors d’une énième visite préparatoire, le 24 octobre, de nouvelles exigences sont apparues, #Jussieu nous a demandé de réduire la visibilité de l’événement afin de ne pas perturber la vie du campus, de renoncer à des affiches et à des panneaux signalétiques
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
5. Le même jour, il m’a été demandé de retirer le mot « terrorisme » (sic !), ce que j’ai catégoriquement refusé, notre conférence portant sur ce thème, et je n’allais pas débaptiser le « centre d’analyse du terrorisme »
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
6. Dans un souci d’apaisement, j’écrivais au président de l’université de #Jussieu, Jean Chambaz, précisant que le dispositif mis en place et la sécurité de l’événement seraient conformes aux préconisations de ses équipes et qu’ils ne perturberaient pas la vie universitaire
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
7. Le jour même le directeur des services généraux me remerciait pour ces éléments « de nature à permettre le bon déroulement de votre manifestation sur notre campus de #Jussieu«
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
8. Pourtant, le 30 octobre, à 8 jours de la conférence, la « cheffe de cabinet » du président de #Jussieu m’appelait pour m’informer de la décision nocturne du président (étant en Australie ?️): #Jussieu n’accueillera pas une conférence sur le terrorisme. Le diktat était tombé!
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
9. Elle prétextait de « dysfonctionnements » internes expliquant que ni elle ni le président n’étaient au courant de la conférence, nonobstant mon courrier au président et le fait qu’elle était en copie de mes échanges, indiquant aussi qu’un autre événement était prévu le même jour
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
10. Après moult protestations face à tant de mauvaise foi le directeur de cabinet nous faisait savoir que cet événement est « trop dangereux et met en danger la vie des étudiants » et que « le président ne veut pas prendre de risques » Il propose de nous aider à trouver un autre lieu
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
« Trop dangereux ».
11. Je tiens à remercier @BrunoRetailleau et @Sifaoui qui, apprenant la volte-face de dernière minute de #Jussieu qui reniait tous ses engagements, sont intervenus auprès de @VidalFrederique & @jmblanquer pour que cette conférence puisse se dérouler dans les meilleures conditions
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
12. Le 2 novembre, nous obtenions finalement l’accord de l’Ecole Militaire, où notre conférence a finalement eu lieu le 7 novembre. Je veux remercier le commandant militaire et ses équipes pour leur soutien et leur confiance qui ont assuré le succès de cet événement
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
13. Je regrette vivement que nous n’ayons pu évoquer la question du terrorisme dans une enceinte universitaire, lieu par excellence du débat et des idées. Le terrorisme est un sujet de société qui intéresse tous les Français dans un pays qui vit sous la menace terroriste
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
14. Nous avons réuni les meilleurs experts et acteurs institutionnels européens dans le cadre d’une approche scientifique du sujet. Il n’a jamais été question d’en faire un sujet de polémique, nos travaux depuis des années en témoignent
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
15. La censure brutale et injustifiée dont nous avons fait l’objet de la part de la direction de #Jussieu est très grave. L’université française ne saurait être le lieu du dogmatisme et du sectarisme, il doit rester celui de la transmission du savoir, du débat et du dialogue. FIN
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) November 14, 2019
C’est vraiment digne de la 4ème dimension.
En fait, à bien des égards, la France est déjà dans la 4ème dimension.
La réaction autistique de ce boomer est assez révélatrice. Je crois que la meilleure partie est celle-là :
Le terrorisme est un sujet de société qui intéresse tous les Français dans un pays qui vit sous la menace terroriste […] Nous avons réuni les meilleurs experts et acteurs institutionnels européens dans le cadre d’une approche scientifique du sujet. Il n’a jamais été question d’en faire un sujet de polémique, nos travaux depuis des années en témoignent.
C’est-à-dire, « Jean-Charles », que les Français ont passablement bronzé ces dernières décennies et que leur susceptibilité a évolué dans des proportions non-négligeables.
« Les meilleurs experts européens » ne sont pas en mesure de faire changer d’avis nos compatriotes.
Et si d’aventure la « communauté stratégique » commence à se justifier sur la base « d’une approche scientifique », les choses vont rapidement tourner au vinaigre.
Ce musulman s’adresse aux islamophobes : « Vous êtes des « anti-islamistes », comme « anti-sémiste ». C’est puni grave normalement. »
Il parle aussi du séisme qu’il y a eu en France : Selon lui, c’est Allah qui a retourné nos terres parce qu’on a touché à la religion.
— Elise Lacroix (@Elise__Lacroix) November 14, 2019
Cette nouvelle fatwa s’ajoute à l’annulation de la venue de Hollande à la fac de Lille 2 et à celle de la femme de Jospin à Bordeaux.
« On dirait des crouilles, non ? »
Les grands bourgeois de l’établissement français commencent à découvrir ces objets qui étaient jusqu’à lors de très théoriques sujets de discussion pour eux et que l’on appelle communément les bougnoules.
Ces invités que nous n’avons pas invité représentent, pour la seule saveur islamique, 10 millions d’âmes en France. Ces Français ne perçoivent pas exactement Daech ou Al Qaeda dans les mêmes termes que Jean-Charles et ses collègues européens.
En fait, aux yeux de ces « étudiants » de Jussieu, Daech fait davantage partie de la solution que du problème.
Le problème est d’ailleurs plus sûrement incarné par Jean-Charles et ses collègues européens que par les compagnons de route du Calife.
Et si vous leur parlez de « terrorisme », vous allez rapidement entendre parler de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye, de la colonisation, de la Palestine, des migrants, des contrôles au faciès.
Apporter la contradiction à ces Français est plus délicat que de monologuer à « C dans l’Air ».
Ces arabes ne comptent pas restés passifs
La réalité jusqu’à lors cantonnée aux HLM et autres résidences pavillonnaires pour ouvriers débarque en force dans les salons les plus feutrés de France.
Et même, en plein centre de la capitale, sous le nez des bourges républicains.
La foule scande « Allah Akbar » sous l’impulsion de l’activiste islamiste Marwan Muhammad. @JLMelenchon et autres élus « de gauche » n’ont-ils pas honte de défiler à leurs côtés ?! #Marche10Novembre pic.twitter.com/0PNDUJaTq4
— Nicolas Bay (@NicolasBay_) November 10, 2019
Les mêmes bourges qui ont passé ces 40 dernières années à dégueuler sur les prolos lepénistes commencent à trouver l’expérience beaucoup moins plaisante à présent qu’ils doivent également consommer une part de ce gros gâteau à la merde.
Pour en revenir à cette affaire, les autorités françaises, sous le regard probablement édifié du gratin antiterroriste européen, ont dû parquer en urgence tout ce petit monde en territoire militaire.
Je suis certain que ces experts européens ont senti que l’antiterrorisme n’était pas seulement une science très complexe et très technique, mais aussi et surtout un véritable mode de vie en France.
Un challenge typiquement hexagonal.
Hélas, chers lecteurs, vous savez que les places sont limitées dans les forteresses de l’armée et vos piteux comptes bancaires ne vous rendent pas éligibles. Désolé, cela fait partie des mystères de l’égalité républicaine.
Comme vous ne songez pas davantage à devenir président de la République, je crains hélas que vos opportunités en termes sécuritaires ne soient condamnés à se faire maigres, très maigres.
Vous devrez donc vous habituez à vivre avec le terrorisme. Eventuellement, vous pouvez essayer de voir les choses du bon côté en vous disant que c’est une des contreparties pour expérimenter la promesse du vivre ensemble citoyen et solidaire.
Plus prosaïquement, vous allez devoir survivre avec des bougnoules totalement fanatisés qui, de temps en temps, se mettent des ceintures d’explosifs autour de la taille pour prendre un ascenseur direct pour le paradis d’Allah, vierges à la clef.