Captain Harlock
Démocratie Participative
09 septembre 2018
Machallah, on y froncé là nique sa mère Di Gaulle
Les nouveaux Français sont très contents d’avoir reçu leur nationalité, un peu avant la retraite.
En fait, si l’on y réfléchit, ils ont toujours été français, même avant d’être nés.
Au fond, tout le monde a toujours été français, peu importe les époques ou les lieux.
Le liquidateur du Grand Orient de France le confirme, évoquant le « rayonnement » de la France. Ou de Tchernobyl, un truc comme ça.
Bon déjà, le jour de sa naturalisation – le moment où on transforme la pisse en eau – on ne va pas oublier son pays : la Tunisie.
C’est le moment important où il faut le rappeler.
Pierre Pouëssel, préfet de l’Hérault, a présidé la cérémonie de naturalisation de 50 personnes dans les salons de la préfecture ce vendredi 7 septembre 2018.
La cérémonie solennelle a réuni ce vendredi 7 septembre 2018 à la Préfecture, autour de Pierre Pouëssel préfet de l’Hérault et Lorraine Acquier adjointe municipale à la sécurité, une cinquantaine de personnes originaires de 19 pays, devenues officiellement françaises. Elles vivent à Montpellier, Castelnau-le-Lez, Frontignan et Sète.
Le préfet a rappelé lors de son discours, les valeurs universelles, la liberté, la laïcité,l’égalité entre les citoyens, la fraternité, « des valeurs qui s’adressent à l’humanité entière ».
Sans oublier le courrier du président de la république Emmanuel Macron rappelant aux nouveaux naturalisés la valeur d’une nation protectrice des valeurs humaines.
De 20 ans à 79 ans, l’ensemble des catégories socio-professionnelles étaient représentées dont la famille Nadib, installée en France depuis 43 ans.
Au nom des idéaux communistes qui s’adressent à l’humanité entière – plutôt qu’à ces sales Français de souche aigris – des octogénaires de Bamboulie méridionale se retrouvent enfin reconnus pour ce qu’ils sont : de très bons citoyens français. Avec effet rétroactif pour les petits cousins éloignés au quatrième degré.
C’est important.
Surtout pour le Grand Orient et les juifs.
Pour ma part, je n’ai jamais approché le salon d’une préfecture. Je n’ai même jamais croisé un préfet. Ni un député. Quatre ou cinq fois mon maire, par inadvertance, les 11 novembre. Il faut dire que ma commune est vaste, avec ses 5,000 habitants.
D’ailleurs, en y réfléchissant, je n’ai jamais non plus croisé le sénateur qui défend mes droits avec tant de passion à Paris.
J’ai malheureusement oublié son nom.
Ce qui est bien en démocratie, c’est que les gens n’ont pas besoin de rencontrer ceux qui les dirigent.
Enfin, sauf si l’on est quelqu’un de très important, comme un nègre octogénaire ou un couple de bicots. Là oui. Mais il faut mettre ça en forme. Dans le salon de la préfecture, vous voyez ?