Captain Harlock
Démocratie Participative
01 août 2019
Vous êtes vraiment des ordures.
Même quand vos enfants sont assassinés par de paisibles gens marron, vous trouvez encore le moyen de répandre la haine.
C’est obscène mais pas surprenant.
Moi qui pensais que la loi Avia mettrait un terme à la haine en ligne contre les victimes de racisme, j’en suis pour mes frais.
Même s’il n’a pas encore avoué son crime, l’auteur présumé de l’homicide ayant conduit à la mort d’un petit garçon de 8 ans à Francfort-sur-le-Main, est la cible de messages haineux sur Facebook.
Depuis qu’il a commis l’irréparable lundi, la haine se déverse sans filtre sur son profil: «Vous êtes un meurtrier et un monstre», «Quelle sorte de mauvaise personne êtes-vous?», «Vas brûler en enfer», «Comment un père de trois enfants peut faire une chose pareille?», peut-on lire sur le célèbre réseau social. Un de ses «amis» Facebook a même écrit: «Tu es un meurtrier», alors que d’autres demandent purement et simplement le retour de la peine de mort en Suisse.
À contrario, d’autres internautes estiment que ces commentaires haineux n’ont pas lieu d’être: «C’est à croire que vous n’êtes pas normaux. Vous vous déchargez car l’auteur de ces actes horribles est un étranger», écrit l’un d’eux. «Pensez à ses enfants (ndlr: il en a trois) qui pourraient être harcelés et même menacés. C’est juste primitif», souligne un autre utilisateur. «Les gens malades, aigris et violents qui écrivent ce genre de choses ne sont pas meilleurs que le meurtrier. Je n’aurais également pas voulu vous rencontrer sur ce quai», a même osé l’un d’eux.
Je remercie l’excellent média judéo-marxiste 20 Minutes pour rappeler l’essentiel : dire d’un assassin d’enfant sur Facebook qu’il est méchant est aussi grave que d’assassiner des enfants.
D’une manière plus globale, décrire la réalité est plus grave que la réalité.
Le combat contre la haine en ligne n’en est qu’à ses débuts.
Vigilance.
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