Captain Harlock
Démocratie Participative
28 juillet 2018
Le héros Marian Kotleba
La Slovaquie est un pays charmant comme nous l’avions déjà détaillé dans un article où nous évoquions l’accueil très frais qu’y reçoivent les nègres français.
Âme de la résistance patriotique slovaque, le héros Marian Kotleba est victime d’une véritable campagne de persécution.
Le parquet slovaque a accusé le chef d’un parti d’extrême droite représenté au parlement de promouvoir l’extrémisme par le biais de distribution de chèques pour une somme qui renvoie à un symbole néo-nazi.
Le député Marian Kotleba a été accusé de « promouvoir des sentiments de sympathie à l’égard d’un mouvement qui vise à réprimer les libertés et les droits fondamentaux », a déclaré vendredi Jana Tokolyova, porte-parole du bureau du procureur en charge de l’affaire.
L’affaire remonte à une action caritative organisée en 2017 par le mouvement de M. Kotleba, le Parti populaire notre Slovaquie (LSNS), lors de laquelle il a distribué à des familles dans le besoin des chèques pour un montant de 1.488 euros.
Or « le nombre 1.488 est un symbole néo-nazi bien connu », a-t-elle précisé.
« M. Kotleba a distribué trois chèques symboliques, de grand format, pour 1.488 euros chacun, à trois familles, devant près de 400 invités », a détaillé M. Tokolyova.
M. Kotleba encourt jusqu’à trois ans de prison.
Cet ancien gouverneur de la région centrale de Banska Bystrica, qui avait déjà été inculpé pour discours de haine, s’était fait connaître en organisant des marches dans la rue où les membres de son parti étaient habillés en uniformes noirs néo-nazis.
Il est hostile à la grande minorité rom de Slovaquie et aux élites, ne cachant pas sa sympathie à l’égard de l’ancien président Jozef Tiso, qui avait accepté d’expulser des dizaines de milliers de Juifs vers l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le parti de Marian Kotleba a fait campagne contre l’entrée de migrants dans le pays et a remporté des sièges au parlement, pour la première fois en mars 2016.
L’année dernière, le parquet slovaque a demandé à la Cour suprême d’interdire le LSNS.
Il existe des preuves que c’est « un parti politique extrémiste à tendances fascistes », avait déclaré à l’époque Andrea Predajnova, une porte-parole du procureur général.
Trois ans de prison parce que les juifs n’aiment pas le montant d’un chèque !
Car oui, il s’agit bien sûr d’une conspiration juive.
Il y a quelques jours, Marian Kotleba était en Syrie pour apporter le soutien de ses 14 parlementaires à Bachar al Assad.
Le chef du parti slovaque connu pour son utilisation de symboles néo-nazis et ses orientations d’extrême-droite, a qapporté son soutien au régime syrien après une visite dans ce pays ravagé par la guerre plus tôt ce mois-ci.
Marian Kotleba – qui dirige le parti d’extrême-droite Parti du Peuple – Notre Slovaquie – a déclaré lundi que le gouvernement de Bachar al-Assad affrontait une conspiration internationale en raison de son opposition au « criminel régime sioniste global », se référant très probablement à Israël, selon les médias d’état syriens.
« La Syrie l’empêche de mettre en oeuvre ses projets d’imposer son hégémonie dans la région » indique l’agance SANA, rapportant ses propos.
« J’ai vu les actes de destruction et de sabotage perpétrés par le sionisme et ses outils terroristes et cela a renforcé sa conviction au sujet des tentatives du sionisme d’imposer son hégémonie dans la région et la monde » a encore rapporté SANA.
Kotleba fait trembler le gouvernement fantoche slovaque à la solde des juifs.
Ils sont terrorisés à l’idée que son parti ne devienne le principal parti du pays, suivant en cela la dynamique populiste général.
Je ne comprends pas le slovaque, mais je n’en ai pas besoin pour reconnaître un homme charismatique et doté d’une volonté de fer.
Imaginez si Kotleba se retrouvait en situation de gouverner la Slovaquie : ce serait le premier pays européen effectivement libéré des juifs.
Espérons que les hommes de Kotleba y parviendront.