Les juifs invitent leurs « alliés » polonais en Israël avant de les couvrir d’injures et de malédictions

Captain Harlock
Démocratie Participative
18 février 2019

Voilà un cas d’école.

Une partie de nos lecteurs doit encore être sceptique sur le rôle que jouent les juifs dans la politique mondiale, particulièrement occidentale.

Ce dernier épisode devrait les aider à comprendre quelques réalités indépassables sur la question.

Le Monde :

Il y a le feu dans les relations entre la Pologne et Israël, et c’est toute la stratégie de l’Etat hébreu vis-à-vis des pays du groupe de Visegrad (V4, Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie) qui pourrait en pâtir. Le sommet du groupe V4, qui devait se tenir lundi 18 et mardi 19 février à Jérusalem, a été annulé à la dernière minute à l’initiative de la Pologne. En cause : une sortie du nouveau ministre des affaires étrangères israélien, Yisrael Katz, qui a affirmé, dimanche 17, que « les Polonais ont tété l’antisémitisme avec le lait de leur mère ».

M. Katz vient d’être nommé dimanche à ce portefeuille, que Benjamin Nétanyahou cumulait avec son poste de premier ministre depuis 2015. Considéré comme un poids lourd du Likoud, M. Katz a repris mot pour mot une citation de l’ancien premier ministre Yitzhak Shamir (1983-1984 et 1986-1992), visiblement pour mettre le chef du gouvernement dans l’embarras en montrant les limites de sa très contestée politique de complaisance vis-à-vis de l’ultradroite européenne. Tout cela alors qu’Israël est en campagne électorale et que M. Nétanyahou pourrait être inculpé.

Je résume : quatre nations de braves goyim européens décident de répondre à toutes les demandes de la colonie juive de Palestine.

Elles organisent un sommet en Israël pour témoigner de leur docile bienveillance.

Sur ce, un juif à peine nommé de la veille regarde le programme, scrute les têtes des invités puis se met soudainement à vociférer des malédictions et des injures en hébreu. Motif : ces sales goyim de Blancs ont l’air de ne pas ramper assez.

Et c’est tout.

Les goyim sont censés avaler ces crachats et sourire.

Pour le gouvernement polonais, c’est la phrase de trop. Le 14 février déjà, en marge d’un sommet sur le Moyen-Orient organisé à Varsovie, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait mis le feu aux poudres devant des journalistes de son pays. « Je dis que des Polonais ont collaboré avec les nazis et je ne connais personne qui a été poursuivi pour une telle déclaration », avait-il soutenu.

M. Nétanyahou faisait référence à une loi mémorielle controversée votée par la majorité ultraconservatrice polonaise en janvier 2018, et qui condamnait précisément ce genre de propos. Après la convocation de l’ambassadrice israélienne et l’évocation d’une « manipulation » des médias israéliens par les autorités polonaises, l’accident diplomatique semblait clos.

Ce gros juif de Netanyahou débarque dans la capitale polonaise pour fomenter une guerre contre l’Iran et en profite au passage pour ostensiblement provoquer le gouvernement polonais au sujet d’une loi locale décrétée nulle et non avenue par la juiverie internationale.

Juste au cas où les Polonais ne sauraient pas encore qui contrôlent leur pays.

Est-ce que vous connaissez une race plus arrogante que celle-là ?

Mais lundi matin, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a décidé qu’aucune délégation du pays ne serait envoyée au sommet suite à la « sortie raciste » de M. Katz qui « falsifie l’histoire. » « Nos partenaires du groupe de Visegrad comprennent pleinement notre décision. Il y a une campagne électorale en Israël qui est propice à faire augmenter la température des conflits politiques », a-t-il expliqué. Quelques heures plus tard, le premier ministre tchèque, Andrej Babis, a annoncé que le sommet n’aurait pas lieu. Le ministère des affaires étrangères israélien a lui évoqué des « rencontres bilatérales » avec trois des premiers ministres du V4.

Le sommet de V4 à Jérusalem – premier sommet d’Etats européens tenu en dehors du territoire de l’Union européenne – suscitait pourtant de fortes attentes des deux côtés. Il était une aubaine pour le premier ministre israélien, une occasion de montrer à son électorat que le pays sort de son isolation internationale. Il aurait été le premier sommet international à se tenir à Jérusalem depuis la guerre des Six-Jours.

Par ailleurs, M. Nétanyahou considérait de longue date les pays du V4 comme les représentants des intérêts d’Israël au sein de l’UE. Ces derniers, gouvernés en majorité par des populistes de droite et eurosceptiques, voulaient de leur côté renforcer leur alliance avec un Etat gouverné par des nationalistes et allié des Etats-Unis.

Figurez-vous cela : ces quatre états sont ceux que les juifs d’Israël considèrent comme des « alliés ».

Cela vous donne une idée assez précise de ce qu’ils pensent des autres peuples européens.

Pour ces juifs, les Polonais et les Hongrois ne sont rien de plus que des gardiens de vaches recyclés en domestiques. Ce que les juifs appellent des « partenaires » donc.

Par coïncidence, un autre événement est susceptible de créer des tensions supplémentaires entre Varsovie et Tel-Aviv. Le ministre de la culture polonais, Piotr Glinski, a annoncé un concours pour la direction du Musée de l’histoire des juifs de Pologne. Ce geste est interprété comme une volonté du gouvernement ultraconservateur de se débarrasser de son actuel directeur, Dariusz Stola, qui est pourtant un historien reconnu dont le bilan à la tête de l’institution est unanimement salué.

Mais M. Stola est aussi perçu par la majorité du PiS comme proche de l’opposition libérale. Il reste soutenu par l’Institut historique juif, une des trois entités – avec la mairie de Varsovie et le ministère de la culture – qui cogère le musée. De quoi ajouter des dissensions entre la Pologne et Israël, dont les excès respectifs ont dégradé leurs relations comme jamais depuis la chute du communisme.

Les Polonais peuvent se servir de l’anti-nazisme tant qu’ils voudront pour leur consommation intérieure, ils demeurent racialement coupables et les juifs sont bien déterminés à le leur faire savoir.

Vous ne pouvez pas négocier avec des gens pareil.

Jamais.

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