Les gens veulent visiblement dégager Marine Le Pen

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
11 mai 2017

 

La crise couve, c’est indéniable. Trop de choses se sont accumulées ces dernières années, tolérées en vue  des présidentielles, mais jamais validées par la base. Les échos que je perçois sont tous très négatifs.

Très très négatifs.

Marine Le Pen est presque détestée par nombre de sympathisants ou militants FN.

J’ai l’impression que certains se réveillent avec la gueule de bois, comme si la personnalité de MLP n’était pas connue de longue date.

Les gens avaient accepté de laisser MLP mener sa barque. D’ailleurs, avec succès à partir de 2011, date à laquelle le FN était une machine usée et inopérante à cause de ce vieillard sénile et mégalomaniaque qu’est Jean-Marie Le Pen. Le même qui a systématiquement purgé tous les cadres brillants susceptibles de tirer le FN vers le haut. Le même qui imposa ensuite sa fille à la tête de ce parti avant de se faire limoger par elle. Et qui maintenant passe son temps à geindre à son sujet.

Soyons honnêtes : MLP a donné une énorme dynamique au FN, a remobilisé des masses de militants. Elle a aussi atteint le record absolu du nombre de voix pour le parti : 10,5 millions. Marine Le Pen était, à la différence de son père anarchiste, désireuse de conquérir le pouvoir et de monter une structure plus professionnelle.

Je pense que l’amertume du moment est, objectivement, un peu surfaite. Imaginer que le FN ferait 51% des voix en 2017 est absurde.

En revanche, et c’est crucial, le débat a été le point d’orgue d’une foirade annoncée il y a bien longtemps et qui se résume ainsi : MLP n’a pas le niveau.

Et ne l’aura jamais. Elle avait fait illusion chez ses sympathisants. Mais face à la totalité du peuple, elle a été rejetée.

On peut retourner l’équation dans tous les sens, c’est la réalité du moment.

Son arrogance et sa grossièreté naturelle se sont véritablement révélées au grand public face à Macron. Entourée de pédales qui la flattent depuis des années, MLP a perdu tout contact avec la réalité. Au point de ne plus même chercher à cacher les aspects de sa personnalité les plus négatifs.

Je ne vais pas faire semblant pour plaire : je tiens les Le Pen pour des dégénérés.

Et c’est le cœur de la « dédiabolisation » : le stade suivant du lepénisme, la marinisation d’un ex-parti nationaliste. Avec ses pédés, ses travelos, ses opportunistes paumés, ses rombières incultes récupérées ici et là. Bref, une sorte de creuset de toute cette société française en décomposition.

Il semble que MLP et Philippot, croyant que le problème réside dans le nom « Front National » et dans son héritage historique, veuillent rebaptiser leur formation « Alliance Patriote et Républicaine ».

Plus indigeste, pédé et has been, ce sera difficile de trouver. Ça sent la politique cassoulet du Sud-Ouest. Aucun souffle, rien.

Et surtout, c’est contradictoire. Pourquoi vouloir rompre avec l’héritage lepéniste du FN si c’est pour conserver une Le Pen à sa tête ? C’est prendre les gens pour plus idiots qu’ils ne sont.

Naturellement, Philippot soutient ce mouvement pour putscher MLP à terme. Cette manœuvre est si grosse que je me demande comment personne ne l’a encore ouvertement dénoncé pour ce qu’elle est.

Un autre fléau commence à poindre à l’horizon : les éternels papillons de nuit avec leurs « stratégies ».

Dans la liste, je vais citer la secte des cathos tradis obsédés par les pédés-qui-s’enculent. Je parle ici des militants sectaires, pas du catholicisme traditionnel, je le précise.

Laissez-moi vous en parler, car cette peste ressurgit toujours en temps de crise, comme naturellement attirée par l’odeur de la pourriture, pour mieux infliger ses obsessions à la victime passagèrement affaiblie.

Vous allez me dire que je déteste moi-même les pédés. Certes, mais je ne me lève pas le matin en m’interrogeant sur l’état de dilatation du rectum de mon voisin. Je pense qu’il faut effectivement ségréguer les homosexuels car c’est un véritable poison pour la santé de la société. Mais c’est une mesure strictement politique. Je n’ai aucune fascination morbide pour ces dégénérés.

La secte LMPT, si. Ces pervers sont dangereux : ils ramènent toujours remettre leur névrose sexuelle sur le tapis politique. Ils sont l’exact négatif des militants LGBT. S’il n’y avait que moi, je les mettrais ensemble, dans un grand camp de travail.

Pourquoi j’en parle ? Parce que ces gens là entrevoient déjà dans la crise du Front National un moyen de se nourrir. Comme tous ces parasites sans énergie vitale, ils ne vivent que de la décomposition des chairs d’un peuple. Et le danger réside dans leur capacité à semer le chaos, qui dépasse l’entendement. Comme toutes les sectes.

D’ailleurs, si j’avais été au Front National jadis, j’aurais exigé du DPS qu’il lynche Bernard Anthony, ce rat puant à la solde des juifs. C’est un exemple, pour illustrer.

Et avec ces eunuques là, d’autres rampent déjà dans l’ombre. Comme une nuée de rats, ils arrivent soudainement de partout, pensant leur heure venue. Les plus audacieux exigeront la « fin du Front National », le reste est à l’avenant.

Parmi leurs thèmes, « l’union des droites ». L’union avec les juifs, donc.

L’Euro va être le point cardinal de cet affrontement.

La bourgeoisie ne veut pas voir son patrimoine remis en question. La jeune génération n’a rien à perdre, donc avec ou sans, elle est partante. Pas les vieux. Fondamentalement, l’Euro pose la question de l’esclavage bancaire, du défaut – ou non – sur la dette souveraine. Scénario d’horreur pour les vieux, surtout les Baby-Boomers.

Donc les vieux – comprendre « la droite » – vont faire l’objet des convoitises des factieux anti-Philippot qui veulent avoir leur part du gâteau gouvernemental, en 2022.

Dans ces circonstances, « l’identitaire » et les histoires de sodomie forment un formidable écran de fumée pour circonvenir la jeunesse et la base militante FN.

Mais ne perdons pas de vue que les gros bataillons du Front National appartiennent au prolétariat. Pas à une lugubre église traditionnaliste d’une grande ville négrifiée.

Je précise que je déteste Philippot tout comme sa ligne républicaine merdique. Mais cela ne change rien à ce qui se passe : le système va nécessairement tenter de digérer ce FN, fort de 33% de l’électorat.

Le FN tel que vendu par Ménard, c’est le RPR.

Donc en gros, un discours anti-immigration pour faire voter les couches populaires et rabattre ensuite en faveur des possédants qui eux négocient avec la banque juive. Une voiture-balais au profit de cette bourgeoisie dégénérée qui craint pour ses rentes.

Donc la question de l’Euro est le motif par lequel l’évolution du parti est conditionnée. Si ce sujet est vraiment abandonné – et je ne dis pas qu’il ne faille pas réviser le ton ou l’approche programmatique – ce sera au profit de qui on sait.

Car si on garde l’Euro, la seule alternative, c’est une dette nationale européenne et un fisc européen. Auquel cas, c’est un saut radicalement nouveau qui bouleverserait totalement la politique continentale.

Une telle évolution, pour ma part, serait uniquement acceptable si l’on organise le défaut sur les dettes nationales et que les états ne puissent plus emprunter à des banques privées pour se financer, la BCE imprimant directement la masse d’argent annuelle nécessaire. Mais on parle là d’une révolution nationale-socialiste contre la finance internationale de Londres et New-York.

En toute logique, Bruxelles devrait être la base d’un état fasciste européen.

Pour l’heure, l’UE et la BCE sont contrôlées par la finance juive.

Donc, voilà. Plutôt que de me perdre dans de telles conjectures, je préfère le programme anti-Euro de Philippot qui est ce qui sépare le FN d’un parti populaire et jeune, en termes socio-économiques, d’un parti bourgeois à la solde de la banque juive.