Captain Harlock
Démocratie Participative
11 janvier 2020
La démocratie ne fonctionne que dans un sens : celui de la finance internationale.
Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de discuter avec les autorités irakiennes d’un « retrait des troupes » américaines malgré la demande du Premier ministre irakien, a déclaré vendredi le département d’Etat américain.
« A ce stade, toute délégation qui se rendrait en Irak serait chargée de discuter de la meilleure manière de reconfirmer notre partenariat stratégique, pas de discuter un retrait des troupes« , a affirmé la porte-parole de la diplomatie américaine Morgan Ortagus dans un communiqué.
Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi avait auparavant demandé au secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo l’envoi d’une délégation pour organiser le retrait des soldats américains d’Irak. Il lui a « demandé que des représentants soient envoyés en Irak pour mettre en place les mécanismes nécessaires à l’application de la décision du Parlement en vue d’un retrait sécurisé des troupes d’Irak », selon un communiqué de ses services.
Le Parlement irakien a voté en faveur de l’expulsion des 5.200 soldats américains déployés en Irak à la suite du raid mené par les Etats-Unis début janvier à Bagdad au cours duquel ils ont tué le général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis. Cette frappe a ravivé le sentiment anti-américain dans le pays.
Désolé Mohamed mais en démocratie, tu n’es pas censé donner ton avis.
Les troupes américaines sont déployées dans le cadre d’une coalition internationale contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
« Notre présence militaire en Irak vise à poursuivre le combat contre l’EI et, comme l’a dit le secrétaire d’Etat, nous sommes déterminés à protéger les Américains, les Irakiens et nos partenaires de la coalition », a insisté Morgan Ortagus.
Elle a toutefois ajouté, sans plus de précisions, que Washington voulait avoir une « discussion » avec le gouvernement irakien « non seulement au sujet de la sécurité, mais aussi au sujet de notre partenariat financier, économique et diplomatique ». « Nous voulons être un ami et un partenaire d’un Irak souverain, prospère et stable », a-t-elle assuré.
Lol. Un état souverain qui ne peut pas décider de ce qui se passe sur son territoire n’est pas souverain.
Cette histoire de lutte contre l’Etat Islamique n’est qu’un prétexte invoqué par les USA pour occuper l’Irak et la Syrie voisine. C’est d’ailleurs ce qu’a régulièrement dit Bachar al Assad.
En tout cas, la position US en Irak est intenable. Les Etats-Unis sont officiellement et légalement devenus une armée d’occupation après le vote du parlement irakien relayé par le premier ministre.
Trump aggrave encore les choses en voulant entraîner l’Otan dans son escalade anti-iranienne.
Je n’imagine pas que la France accepte de se retrouver en tant que force occupante en Irak. Elle affecte toujours d’agir avec un mandat de l’ONU ou un accord bilatéral.
L’opinion française y sera en outre radicalement opposée.
Ce qui freine Macron, c’est qu’en cas de refus de suivre les bellicistes juifs de Washington, les Etats-Unis cesseront tout soutien à l’armée française au Sahel.