Capitaine Harlock
Démocratie Participative
13 mai 2017
La tiers-mondisation de la France se poursuit. Au point que même les pouilleux d’Afghanistan rejetés d’Allemagne se replient vers le territoire français.
C’est un phénomène qui monte depuis quelques mois: de plus en plus d’Afghans déboutés de leur demande d’asile en Allemagne arrivent en France, « épuisés » et en bout de parcours migratoire.
Mardi à Paris, un peu plus de 1.600 migrants qui campaient porte de la Chapelle ont été évacués de leurs tentes insalubres. Parmi eux, des Soudanais, des Erythréens, mais aussi beaucoup d’Afghans, passés par le nord de l’Europe. « On a des gens déboutés d’Allemagne qui viennent aujourd’hui en France », a expliqué à l’AFP la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.
« Le gros des arrivées vient d’Allemagne ces dernières semaines », assurait fin avril Valérie Le Boa, de l’association Utopia 56 qui vient de lancer un réseau d’hébergement citoyen.
Ali fait partie de ces nouveaux venus. « Tous les Afghans que vous voyez ici viennent de trois pays: l’Allemagne, la Suède, la Norvège », explique le jeune homme, lui-même débouté après 20 mois près de Munich.
L’Allemagne, qui a reçu 130.000 demandes d’asile de la part d’Afghans l’an dernier, accorde désormais le statut de réfugié à moins de 50% d’entre eux. Par comparaison, en France, un peu plus de 6.000 demandes afghanes ont été enregistrées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) avec un taux de protection d’un peu plus de 80%.
L’ancien Reich accueille 65 000 sous hommes d’Afghanistan, en chantant. Le reste se maintient quand même sur le territoire allemand. Ou transhume vers la France.
On a mené des révolutions pour le centième de ça.