Captain Harlock
Démocratie Participative
14 Juillet 2018
C’est extrêmement désagréable.
Les Croates expliquent, en substance, qu’ils vont devoir affronter l’Afrique.
BFMTV :
Igor Stimac est attendu au stade Loujniki de Moscou, ce dimanche (17h), pour la finale de la Coupe du monde. Car la Fédération croate a invité les demi-finalistes de 1998, battus par la France et le doublé de Lilian Thuram (2-1). Mais avant de s’installer en tribunes, l’ancien joueur de la Croatie, titulaire le 8 juillet 1998 au Stade de France, se fait désagréablement remarquer par des propos aux relents racistes contre les Bleus. De quoi rendre sa présence au match assez dérangeante.
« Nous affrontons la République de France et le continent africain, estime l’ex-défenseur et sélectionneur de la Croatie (2012-2013) dans une interview à l’agence Anadolu. Donc ce sont les 11 meilleurs, les plus talentueux, parmi un milliard de personnes, et de l’autre côté, nous sommes quatre millions (le nombre d’habitants en Croatie, ndlr). Ce ne sera pas facile, mais nous devons tous être derrière l’équipe et l’aider. »
Sur Facebook, outre le fait d’avoir partagé une image de la Tour Eiffel recouverte du damier croate, Igor Stimac a également présenté 13 joueurs de l’équipe de France avec des drapeaux de pays africains. « Quelqu’un sait contre qui exactement on joue la finale ? », s’est demandé l’ancien joueur, avec le mot « Respect » et des points d’exclamation difficilement compréhensibles… Un message qu’il a retiré ce samedi.
« L’équipe de France a des joueurs d’origines africaines ou d’Outre-Mer et c’est une richesse pour notre football, a répliqué Didier Deschamps en conférence de presse, à la veille de la finale. Ils sont tous fiers d’être français. »
Rien n’a changé.
L’idée que la France est un prolongement de l’Afrique devient de plus en plus répandue. Et, à vrai dire, les arguments pour réfuter ces allégations se réduisent comme peau de chagrin.
Je ne vais pas faire semblant.
L’écrasante majorité de la populace brûle de désir devant cette équipe de nègres. Et nous ne pouvons pas nous en vouloir. Nous n’avons rien fait qui ait contribué à ce désastre racial et psychologique.
Nous mesurons seulement l’étendue du travail qui nous attend.