Capitaine Harlock
Démocratie Participative
27 octobre 2017
La haine n’a plus de limites.
Le Comité international de la Croix-Rouge met en garde contre les discours évoquant une « nécessité » ou au moins le « désir » d’anéantir « un maximum de jihadistes ».
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a reproché ce jeudi à certains États de tenir un discours « déshumanisé » à l’égard des jihadistes étrangers de Syrie et d’Irak.
Quelques jours après les déclarations de la ministre française des Armées, Florence Parly, appelant à « neutraliser un maximum de jihadistes », le Directeur régional adjoint pour le Proche et le Moyen Orient du CICR, Patrick Hamilton, a déploré « un discours public, y compris de la part d’États, sur la nécessité, ou au moins le désir, d’anéantir ces ennemis qui sont encore debout ».
« Nous appelons ces différents acteurs à procéder à une désescalade de leur langage et à commencer plutôt à tenir un discours plus respectueux de l’humanité que nous tous partageons »
Patrick Hamilton s’est certes refusé à nommer un responsable ou un gouvernement qui aurait, selon lui, tenu de tels propos, mais l’allusion à la France, notamment, semble claire.
Le 15 octobre, interrogée sur une radio française à propos du sort des jihadistes étrangers, Florence Parly avait clairement déclaré qu’il fallait « neutraliser un maximum de jihadistes » à Raqqa, bastion syrien de Daesh, tombé fin octobre. « Si des jihadistes périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux », avait-elle ajouté.
C’est justifié.
D’autant que la France est un état qui pourchasse sauvagement les musulmans.