La rédaction
Démocratie Participative
06 décembre 2023
Tous les individus qui souhaiteront obtenir la citoyenneté allemande devront jurer serment de fidélité à la race juive et à son état, Israël.
Les candidats à la naturalisation dans l’État de Saxe-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne, doivent désormais déclarer leur soutien au droit à l’existence d’Israël.
Applicants for naturalization in the eastern German state of Saxony-Anhalt are now required to declare their support for Israel’s right to exist. pic.twitter.com/g93IdjcLOL
— DW Politics (@dw_politics) December 5, 2023
C’est l’application pratique de la proclamation officielle de l’Allemagne comme colonie juive.
D’abord par Merkel, puis, après le 7 octobre, par Scholz.
DW :
Pour l’Allemagne, le passé est toujours présent. Le génocide des juifs d’Europe et d’autres groupes pendant l’ère nazie a un impact profond sur son existence aujourd’hui, influençant sa politique et façonnant sa vision du monde.
Ce n’est pas « sa » vision du monde, mais celle des juifs.
Et ce « génocide » est une grossière exagération fabriquée par les Alliés et les Soviétiques en 1945.
Lorsqu’il s’agit d’Israël, que le mouvement sioniste a fondé en tant qu’État juif trois ans seulement après l’assassinat systématique par l’Allemagne de six millions de juifs pendant l’Holocauste, l’État allemand considère qu’il a une « responsabilité particulière ». Son engagement envers Israël est plus qu’un simple objectif politique ; il s’agit d’un élément fondamental de l’existence même de l’Allemagne d’aujourd’hui.
La sécurité et l’existence d’Israël sont donc la « Staatsräson » (raison d’État) de l’Allemagne. L’ancienne chancelière Angela Merkel a utilisé ce terme lorsqu’elle s’est adressée à la Knesset, le parlement israélien, en 2008. Son successeur, Olaf Scholz, l’a répété à plusieurs reprises depuis que les attaques terroristes du Hamas, le samedi 7 octobre, ont tué quelque 1 300 Israéliens, dont une écrasante majorité de civils.
« En ce moment, il n’y a qu’une seule place pour l’Allemagne. C’est aux côtés d’Israël« , a déclaré M. Scholz lors d’un discours prononcé jeudi devant le Bundestag, le parlement allemand. « C’est ce que nous voulons dire lorsque nous affirmons que la sécurité d’Israël est la raison d’État de l’Allemagne. »
Cette pseudo « raison d’état » n’est pas le résultat d’une révélation divine, mais l’effet direct de la destruction de l’Allemagne libre par l’aviation anglo-américaine et les hordes communistes de Staline.
Il n’y a rien de « moral » là-dedans, uniquement un pays vaincu et occupé dont le gouvernement fantoche répète les serments d’allégeance à l’égard de la juiverie mondiale.
Le gouvernement d’Élisabeth Bornstein n’est pas différent.
En termes immédiats et concrets, cela signifie que l’Allemagne rejoint le chœur des alliés qui soutiennent le siège israélien de la bande de Gaza, que les Nations unies ont qualifié de violation du droit international.
Israël contrôle l’accès à Gaza depuis qu’il a retiré unilatéralement ses colons en 2005. Le Hamas, un groupe islamiste militant désigné comme organisation terroriste par l’Allemagne, l’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays, dirige cette zone densément peuplée depuis 2007.
Israël a régulièrement bombardé Gaza, où vivent 2,2 millions de personnes, dont environ la moitié sont des enfants, en réponse aux attaques du Hamas.
Lors d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles jeudi, le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, a confirmé qu’Israël demandait des munitions pour sa marine.
« Nous allons discuter avec les Israéliens de la manière dont cela va se dérouler », a-t-il déclaré aux journalistes.
Un soutien matériel et militaire plus important pourrait être envisagé, et les responsables allemands ont déclaré qu’ils répondraient aux demandes d’Israël au fur et à mesure qu’elles seraient formulées.
Comme tout État, Israël a le droit de se défendre contre toute attaque, dans les limites du droit international. L’Allemagne n’est pas le seul pays à soutenir le droit d’Israël à le faire. Toutefois, en tant que « Staatsräson », ce droit bénéficie d’une désignation particulière, qui laisse une large place à l’interprétation.
« En Allemagne, on n’a pas vraiment précisé ce que cela signifie », explique Carlo Masala, professeur à l’université de la Bundeswehr à Munich, l’une des deux universités des forces armées allemandes.
Si l’on prend au sérieux la « raison d’état » de l’Allemagne, il y a des implications morales, politiques et, d’une certaine manière, constitutionnelles« , a déclaré l’expert en relations internationales lors d’une interview avec la chaîne nationale allemande ZDF.
Si l’existence d’Israël était réellement en jeu, ce qui n’est pas le cas actuellement, a précisé M. Masala, l’Allemagne serait obligée de « défendre activement » Israël, ce qui signifie un engagement militaire direct.
La « raison d’État » est une théorie juridique et un concept des relations internationales qui s’est développé au cours des siècles de la pensée politique occidentale, au fur et à mesure de l’évolution du rôle, des droits et des pouvoirs de l’État. Le dictionnaire Merriam-Webster la définit comme la « justification de la politique étrangère d’une nation sur la base de la primauté de ses propres intérêts« .
À cet égard, les intérêts nationaux de l’Allemagne sont liés à ceux d’un autre pays. C’est logique si l’on se place du point de vue de l’establishment politique allemand.
Ah bon ?
Bien que le mouvement sioniste soit antérieur à l’Allemagne nazie, l’Holocauste est la preuve la plus dévastatrice de son affirmation selon laquelle seule la souveraineté juive, sous la forme d’un État, peut protéger les Juifs.
Une justification morale et historique met cependant l’utilisation par l’Allemagne de la « raison d’État » en contradiction avec la signification juridique de ce terme.
« La raison d’État est toujours l’intérêt avant les valeurs », a déclaré Marietta Auer, directrice générale de l’Institut Max Planck d’Allemagne pour l’histoire et la théorie du droit, à DW. « C’est là que commence une grande partie de la complexité. Mais toute la complexité est éliminée parce qu’on ne fait que confondre les deux concepts. »
En d’autres termes, la protection de l’État d’Israël pourrait être une valeur allemande qui risque de saper les intérêts allemands, mais l’invocation de la « Staatsräson » par Mme Merkel en Israël en 2008 a mis fin à cette tension. Il s’agissait peut-être d’une théorie juridique bancale, mais en termes de politique, M. Auer a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision intelligente » qui « simplifiait les choses ».
« Je n’ai pas à divulguer [les raisons] en tant que dirigeant d’un État », a expliqué le juriste. « Si je dis qu’il s’agit de l’intérêt de l’État, c’est tout. C’est tout. »
En effet, il n’y a rien besoin d’expliquer aux goyim.
En élevant la position de l’Allemagne sur Israël au rang de « raison d’État », le chef du gouvernement a réussi à mettre fin au débat, a déclaré Klaus Dieter Wolf, ancien professeur de relations internationales à l’université technique de Darmstadt.
« Je déclare qu’une certaine intention politique concrète est une « raison d’État » afin de la rendre intouchable en cas de contradiction », a déclaré M. Wolf, qui écrit sur les implications de la « Staatsräson », dans une réponse envoyée par courrier électronique à DW.
Cela a de « graves conséquences » pour la Realpolitik, a-t-il ajouté. Si un État peut simplement s’abstenir de respecter certains principes, il risque d’éroder ses autres engagements, tels que la démocratie, les droits de l’homme et le droit international.
Ces principes n’ont jamais été pensés pour les juifs et leur colonie, puisque ces principes ont été érigés en 1945 afin d’assurer leur domination.
C’est pour cela qu’Israël n’a jamais encouru la moindre sanction de la part de l’ONU, malgré les violations systématiques des règles imposées aux autres états du monde.
Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées – le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
L’Allemagne post 8 mai 1945 incarne ce qu’est véritablement une « démocratie ».
La France ne devrait pas tarder.
L’idée de prêter serment de fidélité aux juifs et à leur état vise les migrants musulmans que le même pouvoir cosmopolite importe.
N’importe quel migrant du tiers-monde peut cracher sa haine de l’Allemagne ou des Blancs, cela n’entraîne jamais de sanctions. Exception est faite pour les juifs et leur colonie orientale.
Le but ici est de pouvoir retirer un passeport délivré à un ennemi des juifs, ou considéré comme tel, pour pouvoir maintenir le processus d’immigration de masse et de remplacement voulu par ces mêmes juifs.
C’est l’objectif concret de cette nouvelle exigence.
Contre la censure
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