Captain Harlock
Démocratie Participative
24 juillet 2019
Rappel.
Le « grand remplacement » est une théorie complotiste d’extrême droite, raciste et xénophobe, aux origines néo-nazies et antisémites, selon laquelle il existerait un processus délibéré de substitution de la population française et européenne par une population non européenne, originaire en premier lieu d’Afrique noire et du Maghreb. Ce changement de population impliquerait un changement de civilisation et ce processus serait soutenu par l’élite politique, intellectuelle et médiatique européenne, par idéologie ou par intérêt économique.
LOL, arrêtez de délirer.
Selon un nouveau rapport, les Britanniques blancs deviendront bientôt une minorité à Birmingham alors que près de 50 000 habitants de la ville ne parlent pas anglais.
On estime qu’il y aurait des résidents de près de 200 pays vivant à Birmingham qui a été décrite comme « super diversifiée » dans la nouvelle stratégie de cohésion du conseil municipal.
Mais si les avantages d’une société multiculturelle, tels que les liens commerciaux, sont reconnus, la diversité ethnique de la ville a également été identifiée comme un facteur majeur de ségrégation sociale et de « tension » communautaire.
Le programme politique, qui doit être déposé aujourd’hui (mardi 26 juin) devant le cabinet du conseil, indique que 42,1 % de la population de Birmingham s’est classée comme non-Britannique de race blanche lors du recensement 2011.
Il s’agit d’une augmentation de 12 % par rapport à l’enquête de 2001, et si le taux se maintient d’ici le prochain recensement, en 2021, plus de la moitié des 1,2 million d’habitants de la ville seront issus d’une minorité ethnique.
Ce Grand Remplacement qui n’existe pas est une bonne nouvelle.
Birmingham est enfin réellement anglaise.
Pendant trop longtemps cette grande cité britannique a été morne, sans relief ni avenir. Bref, à des années-lumières de ce qui fait vraiment l’Angleterre.
En 50 ans, elle est devenue un creuset culturel majeur de la Grande-Bretagne dont le rayonnement est mondial.
C’est un concept assez simple mais il a fallu du temps pour le découvrir : faire disparaître les Blancs des pays blancs pour que ces pays deviennent respirables.
[Les Blancs ne sont pas remplacés mais sont remplacés mais il faut pas le dire parce que cela donne du grain à moudre aux Nazis qui disent que le Grand Remplacement qui n’existe pas existe bel et bien, ce qui est vrai mais qui est faux]
L’audace de la municipalité de Birmingham est à saluer.
Je tiens à féliciter Mohammed Azim, maire de la ville, pour son volontarisme.
Nos villes me font encore un peu honte, en comparaison.
C’est déjà le cas pour les moins de 18 ans, 60 pour cent d’entre eux venant d’un milieu britannique non blanc lors du dernier sondage.
« Birmingham est sur le point de devenir une ville majoritairement minoritaire », peut-on lire dans le rapport.
Une mosaïque de groupes raciaux et religieux avec une large dose d’islam, voilà ce qui rend une ville vibrante et attractive.
Le Cachemire mais en plein cœur de l’Angleterre.
Vous connaissez quelque chose de plus ennuyeux qu’une ville blanche ?
Moi non.
L’un des principaux problèmes est que les régions où il existe une » forte concentration » de groupes ethniques minoritaires, en particulier les communautés noires et asiatiques, sont devenues plus désavantagées.
Ah, oui.
Un point important si vous ne parlez pas anglais : musulman se dit « asiatique ».
Monsieur Li Liu Ching Chong, asiatique résidant à Birmingham
C’est pratique.
Un autre problème est celui de l’emploi où les taux de Birmingham se situent bien en dessous de la moyenne nationale – 65% de résidents en âge de travailler en emploi contre une moyenne nationale de 74% en 2016.
Cela n’est pas facilité par le fait qu’un grand nombre de résidents pakistanais et bangladais n’ont aucune qualification, alors qu’au moins 47 005 citoyens sont incapables de parler anglais.
Ces migrants pakistanais apportent bien plus que des « qualifications », ils apportent leur natalité sans laquelle l’Angleterre ne serait plus vraiment l’Angleterre.
Mais il y a des aspects positifs reconnus d’une société multiculturelle.
Le rapport dit : « La diversité ethnique peut apporter de nombreux avantages tels que des liens commerciaux transnationaux et des niveaux élevés de ressources culturelles.
« Birmingham a bénéficié de la diversité de ses communautés migrantes qui se sont installées dans la ville et ont contribué avec succès à sa vitalité économique, devenant des leaders dans les domaines de l’éducation, de la médecine, des sports, des arts et des affaires et offrant des opportunités d’emploi aux populations locales.
Notre paysage démographique devient de plus en plus » super diversifié » sur les plans ethnique et social, ce qui signifie qu’il faut mieux comprendre l’évolution des normes culturelles, des identités et des changements sociaux dans la manière dont nous vivons, travaillons et apprenons.
Des ressources culturelles en quantités presque illimitées.
Par exemple, la Grande-Bretagne a découvert le kebab à base de viande de gamines blanches hachées.
Ceci dit, la France ne peut rester sans réagir.
J’espère que le président de la République va adopter une politique démographique plus audacieuse pour tenir en respect ces Rosbifs.
La France a une mission universelle à accomplir.
Commenter l’article sur /dempart/