La Rédaction
Démocratie Participative
23 août 2024
Un complot mondial vise les testicules des hommes, tout particulièrement les testicules des hommes blancs.
La réalité de cette castration chimique devient difficile à maquiller.
Des microplastiques retrouvés dans les bouteilles de Coca-Cola et de Schweppes pic.twitter.com/MMJ15ZrjAf
— BFMTV (@BFMTV) August 23, 2024
Le bouchon des bouteilles de Coca-Cola serait-il à l’origine d’une pollution plastique de la boisson ? C’est l’hypothèse émise par Agir pour l’environnement, qui a publié le 22 août les résultats d’une étude surprenante. Déjà, en juillet 2022, l’association avait mis en évidence la présence de microplastiques dans 7 bouteilles d’eau sur les 9 les plus vendues en France.
Cette fois, elle a tout d’abord découvert la présence de six plastifiants différents dans des bouteilles de 1 litre de Coca-Cola Original et de 1,5 litre de Schweppes Indian Tonic. Au menu, surtout du polyéthylène (PE), du polyéthylène téréphtalate (PET) et du polychlorure de vinyle (PVC), mais aussi en moindres quantités du polyamide (PA), du polypropylène (PP) et du polyuréthane (PU). « Il nous a paru étonnant d’identifier 6 polymères différents alors que les fabricants ne déclarent que 2 polymères en contact avec la boisson : du PE pour le bouchon et du PET pour la bouteille », note l’association.
Seconde surprise : plus la bouteille subit des ouvertures et fermetures, plus elle contient de plastiques. L’association a ainsi dénombré, après une vingtaine d’ouvertures, 46 microparticules de plastique dans le Coca et 93 dans le Schweppes.
Enfin, troisième découverte : la présence importante de nanoparticules, 1 000 fois plus petites que les microparticules. Celles-ci ont « des contours très irréguliers » et donc « une très grande surface totale ». Or, cela pourrait favoriser leur interaction avec d’autres particules, combinant les effets de plusieurs polymères. Plus grave, cette forme pourrait « faciliter leur contact et leur internalisation par les cellules dans les muqueuses humaines après leur ingestion, comme le décrit la littérature scientifique ».
L’association considère comme inacceptable que les consommateurs boivent sans le savoir des microplastiques : « Le phénomène n’étant pas réglementé, même s’il est avéré scientifiquement, les autorités françaises doivent se saisir du sujet et en faire une priorité de santé publique et de protection de l’environnement. »
Contacté par Reporterre, Coca-Cola affirme que ses normes de sécurité et de qualité « sont parmi les plus strictes de l’industrie » et se porte garant de la sécurité de ses produits. « Nous utilisons des systèmes de filtration avancés pour éliminer les impuretés de l’eau qui entrent dans la composition de nos boissons, ajoute l’industriel. Nous continuerons également de développer et d’améliorer des méthodes de pointe pour tester et filtrer nos boissons afin de détecter la présence de microplastiques. »
Quant à la marque Schweppes, elle a répondu au Parisien que la totalité des emballages qu’elle met sur le marché, dont les matériaux plastiques en PET, « répond aux exigences strictes de qualité de grade alimentaire fixées par les autorités sanitaires françaises et européennes » et que, si des microplastiques s’avéraient présents dans ses produits, ils « ne sont pas intentionnellement incorporés dans nos emballages ».
Ne pas empoisonner « intentionnellement » des millions d’hommes ne résout pas vraiment le problème, Schweppes.
La concentration en spermatozoïdes, l’un des facteurs de la fertilité masculine, a nettement baissé à travers toute la planète au cours des dernières décennies. C’est le constat dressé par une vaste étude sur le sujet publiée mardi dans la revue « Human Reproduction Update ».
« La concentration en spermatozoïdes a sensiblement diminué entre 1973 et 2018 », résument les auteurs de ce travail. Plus inquiétant encore : « Les données laissent penser que ce déclin mondial se poursuit à un rythme accéléré depuis le début du XXIe siècle », écrivent-ils.
La concentration moyenne de gamètes dans le sperme de la population masculine générale est passée de 101 millions par millilitre (M/ml) en 1973 à 49 M/ml. En clair, la qualité du sperme a été divisée par deux en quarante-cinq ans. Des études antérieures suggèrent par ailleurs que la fertilité est compromise si la concentration de sperme tombe en dessous d’environ 40 M/ml.
Le taux de déclin semble par ailleurs augmenter. En incluant toutes les données depuis 1973, les chercheurs ont constaté que les concentrations de sperme avaient diminué de 1,16 % par an. Sur la période 2000-2018, ce taux a plus que doublé pour atteindre 2,64 %.
Idéalement, il ne faut pas boire ces boissons chimiques.
Idéalement, il ne faut pas boire d’eau contenue dans les bouteilles en plastique.
Hélas, entre ce qui est souhaitable de faire et ce qui est faisable, il y a une grande différence.
Tout le monde n’a pas un puits chez lui, encore moins un puits dont l’eau n’est pas polluée.
La seule solution ici est de revenir aux bouteilles en verre.
Ceux qui s’opposent au retour des bouteilles en verre sont objectivement des terroristes, mais plus sûrement des gens coupables de génocide. Ils ne sont pas différents de ceux qui veulent vacciner à outrance des milliards d’innocents.
Les hommes qui tiennent à leurs testicules doivent réfléchir à cette crise des microplastiques castrateurs. Contrairement au mythe du réchauffement climatique causé par les pets de vache, cette crise est bien réelle.
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