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La rédaction
Démocratie Participative
27 septembre 2022
Ce n’est pas possible, la démocratie n’est pas censée fonctionner comme ça.
Que fait l’UE ?
Les sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie en raison de son offensive militaire en Ukraine se sont « retournées contre elle », selon le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a souligné que la flambée des prix de l’énergie en Europe était le résultat de ces restrictions.
S’adressant au Parlement lundi, le dirigeant hongrois a prévenu que les gens devaient se préparer à une « guerre prolongée » en Ukraine. Il a également déclaré que la réponse de l’UE au conflit était la raison pour laquelle les gouvernements de toute l’Europe ont commencé à tomber, faisant référence aux élections de dimanche en Italie où l’on s’attendait à ce que les candidats de droite prennent le contrôle du gouvernement.
« Nous pouvons dire sans risque qu’à la suite des sanctions, les Européens se sont appauvris, tandis que la Russie n’est pas tombée à genoux », a déclaré Orban, dont le pays, comme beaucoup d’autres dans l’UE, est actuellement confronté à une inflation galopante, à une chute de la confiance des consommateurs et à une possible récession. « Cette arme s’est retournée contre nous, avec les sanctions, l’Europe s’est tiré une balle dans le pied ».
« Nous attendons une réponse, l’Europe entière attend une réponse de Bruxelles pour savoir combien de temps nous allons continuer à faire cela », a-t-il ajouté.
Lors d’une réunion avec des députés la semaine dernière, le dirigeant hongrois aurait demandé à la coalition au pouvoir dans son pays de tout mettre en œuvre pour que les sanctions anti-russes de l’UE soient supprimées d’ici la fin de l’année, affirmant que cette mesure entraînerait immédiatement une réduction de moitié des prix du gaz, ce qui ferait baisser l’inflation, selon le quotidien Magyar Nemzet.
Le dictateur a annoncé demander son opinion au peuple hongrois sur la question des sanctions.
Une provocation de plus contre nos valeurs démocratiques.
Nordot :
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé un référendum sur les sanctions imposées à la Russie par l’UE en raison de la guerre en Ukraine.
« Les sanctions n’ont pas été décidées démocratiquement, mais ont été décidées par les bureaucrates de Bruxelles et les élites européennes », a-t-il déclaré lundi. « Bien que les citoyens européens en paient le prix, on ne leur a pas demandé leur avis », a-t-il ajouté.
M. Orbán se déchaîne depuis des mois contre les sanctions imposées à la Russie, même si la Hongrie a toujours voté en faveur des trains de sanctions au Conseil de l’Union européenne, qui doit prendre ces décisions à l’unanimité.
Le pays a toutefois réussi à négocier une exemption de l’embargo pétrolier russe.
Dans le cadre d’une « consultation nationale », le gouvernement hongrois sera « le premier en Europe à interroger les gens sur les sanctions contre la Russie », a déclaré M. Orbán. Il n’a pas précisé quand le vote aurait lieu.
Cet homme est un danger pour la paix, la démocratie, les droits de l’homme.
Il faut renverser ce tyran qui persécute son peuple avec des référendums.
Il appartient à Ursula Von der Leyen de protéger nos valeurs. L’OTAN peut être mise à contribution, comme elle le fait déjà en Ukraine.
Il est impossible de laisser des dictatures demander l’avis des gens à propos de leur avenir.
J’espère que Raphaël Glucksmann va vite mobiliser les démocrates pour frapper fort.
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