Captain Harlock
Démocratie Participative
27 octobre 2019
Le Très Méritant Abou Bakr Al Bagdadi, le Rimbaud de la Kalachnikov, est mort incompris, comme tous les grands artistes
La carrière du plus gros troll du monde musulman vient de finir à Idlib, dans le nord de la Syrie, après un raid de l’US Army.
Je dois dire que j’ai eu un petit pincement au cœur.
« Quelque chose de très gros vient tout juste d’arriver ! »
Something very big has just happened!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 27, 2019
« URGENT : Trump approuve un raid des Opérations Spéciales ciblant le chef de l’EI Baghdadi et l’armée déclare qu’il est mort. »
BREAKING: Trump approves Special Ops raid targeting ISIS leader Baghdadi and military says he’s dead https://t.co/9eUV7bOBm3
— Newsweek (@Newsweek) October 27, 2019
D’un point de vue militaire, mieux aurait valu l’avoir vivant. Mais les Américains ne laissent personne vivant, du moins officiellement. Il faut dire que si Bagdadi s’était mis à table, des gens auraient été ennuyés.
Pas de témoin, pas d’ennuis.
En tout cas, après cinq années sur scène, c’est une page qui se tourne.
Cet artiste a révolutionné le style avec ses snuff movies à la gloire d’Allah.
Pour vous, chers lecteurs, quelques vidéos des grandes heures : des turcs brûlés vifs, des crânes explosés au shotgun, des exécutions en ligne de chiites, des opérations de coupeurs de route à l’ancienne, la liquidation d’ennemis blessés sur le champ de bataille et bien sûr l’inévitable opération génocidaire contre les populations civiles du mauvais groupe religieux.
Pas très sophistiqué mais efficace et traditionnel.
Et je ne parle pas des décapitations de Chrétiens ou des bûchers et noyades en cage.
Nous devons même à Abou Bakr ce trou de la mort où les carcasses de milliers et de milliers d’ennemis pourrissent encore.
Ce trou ne me laisse pas indifférent. On ne peut pas remplir un tel trou des cadavres de ses ennemis et être véritablement mauvais.
Vous pouvez ne pas aimer la cause d’Al Bagdadi mais vous ne pouvez pas ne pas admirer la classe du Maître.
Le Léonard De Vinci de la GoPro.
Ce n’est pas donné à tout le monde d’être classé ennemi public numéro 1 mondial et d’être wanted par tous les états de cette planète. Il faut des nerfs en acier trempé et regarder la mort en face.
Je respecte ça.
Abou Bakr est mort comme il a vécu, en croyant à sa passion à 200%. Et la passion d’Al Bagdadi, c’était d’éradiquer tous les ennemis du sunnisme hardcore qu’ils voulaient établir dans un califat global allant du Maroc aux Philippines.
C’est ce que j’appelle voir grand. Abou Bakr voyait grand, dans son genre bien spécial.
Dans notre époque démocratique où les juifs nous condamnent à voir des clips de rappeurs nègres et des instaputes saturer les réseaux sociaux, l’épopée médiévale du Califat était comme une libération.
Le Califat 2.0 remettait de la testostérone et de l’esthétique dans nos vies.
En 2014, on pouvait voir ces cavaliers motorisés prendre une ville après l’autre, armés jusqu’aux dents avec un seul but : tuer.
Ces types ne pouvaient pas s’arrêter.
Un des plus burnés des commandants de l’EI était le mythique Abou Wahid au flegme légendaire.
Sacré Abou Wahid.
Il fallait le voir débouler dans une ville, l’AR-15 à la main, livrant les maisons aux flammes, traquant le moindre infidèle le sourire aux lèvres jusque dans le dernier recoin de la dernière bâtisse.
Des comme ça, on en a plus. On a cassé le moule.
Al Bagdadi avec son armée de bougnoules ultra-fanatisés nous a en outre grandement aidé à déniaiser le Blanc de base sur les vertus coraniques.
Jusqu’en 2014, nous prêchions dans le désert, si j’ose dire. Les gens n’avaient qu’une notion très floue et édulcorée de l’islam conquérant.
Imaginez un peu ces 5 dernières années sans le Calife Al Bagdadi et ses compagnons de route. Nous n’aurions que du Chalgoumi à nous mettre sous la dent. Les gens croiraient que ce pantin des juifs est vraiment représentatif des mahométans.
Al Bagdadi a permis de sérieusement ébranler le mythe du musulman républicain et pour ça, je le remercie, là où il est.
Ceci dit, la mort d’Al Bagdadi ne met pas un terme pour autant au djihad global, bien au contraire.
Le djihadisme est encore plus répandu, plus virulent. Il a conquis en cinq ans des millions et des millions de jeunes sympathisants à travers le monde.
Surtout en France.
Al Bagdadi, tué par les Américains, est entré dans la légende après avoir dépassé très largement Oussama Ben Laden dans l’esprit des quelques 1,5 milliards de membres de la secte des adorateurs du Bédouin.
Son martyre va édifier un nombre délirant de crouilles.
Salut Calife et merci pour tout !