Capitaine Harlock
Démocratie Participative
18 janvier 2018
« Les juifs vont nous aider contre les musulmans ».
Télérama :
Cette même semaine, la ministre a aussi annoncé qu’une « mission de coordination et d’accompagnement de l’action culturelle en faveur des migrants » avait été confiée à l’historien Benjamin Stora, dont l’engagement sur les questions d’immigration ne date pas d’hier.
Que recouvre concrètement pour vous cette mission à l’intitulé un peu abscons ?
Il faut d’abord comprendre que mon objectif n’est pas d’amener des migrants dans les musées, c’est même plutôt le contraire ! Il s’agit d’amener la société française à regarder avec plus de bienveillance les migrants. Il est important que l’accès à la culture concerne les plus défavorisés et parmi eux, ceux qui sont exclus de la société française parce qu’ils n’en parlent pas la langue, véritable outil d’accès à la culture. Et là, nous sommes aujourd’hui face à un défi nouveau, dans la mesure où ces femmes et ces hommes proviennent surtout d’espaces non-francophones (Libye, Syrie, Erythrée, Soudan…), contrairement à l’immigration post-coloniale.
Comment relever ce défi ?
Regardons par exemple ce qu’ont fait les Allemands. Cela commence par la mise en place de centres d’accueil où la priorité est l’enseignement de la langue. C’est ensuite que l’on dirige les migrants vers des centres d’apprentissage. Cette logique doit dominer : pour trouver du travail, entrer dans la société française et in fine, accéder à la culture française, il faut placer la langue au centre du dispositif.
Oui.
Il faut absolument faire venir des nègres et des arabes par millions.
Après, il faut leur trouver du travail.
C’est logique.
Pourquoi dites-vous que la situation est différente aujourd’hui ?
Parce que l’échec des révolutions arabes a conduit à des processus de guerre civile et à des déplacements massifs de populations, et donc à l’arrivée en Europe de millions de réfugiés. C’est l’effondrement des régimes politiques en Syrie, en Irak ou encore en Libye, et la crise de la démocratie politique, qui ont jeté sur les routes de l’exil des centaines de milliers de personnes : cette nouvelle « vague » est la conséquence d’une situation politique nouvelle.
La Syrie, l’Irak et la Libye se sont effondrés comme ça, à cause de la « crise ».
C’est un ensemble malheureux de circonstances.
C’est triste mais c’est comme ça, il n’y a pas vraiment d’explication.
Bref, Benjamin Stora va s’engager.
En quoi la culture vous a aidé lorsque vous êtes arrivé d’Algérie, en 1962 ?
Je suis arrivé en France avec mes parents, à l’âge de 12 ans. Nous étions des Français, mais nous avons vécu un peu comme des réfugiés, même si c’était dégradant de l’admettre. Et ma seule bouée, ce fut l’école. Apprendre la langue, gommer son accent, « s’intégrer »… Nous n’avions pas les codes pour nous enraciner dans la société française, et il a fallu tâtonner. Les rencontres, les gens qui vous tendent la main, les associations… m’ont permis d’entrer dans la société française.
Benjamin s’est intégré.
Super intégré.
Viré par les bougnoules d’Algérie, ce youpin n’a eu de cesse de lutter contre la France qui a eu la stupidité de l’accueillir lui et sa race.
Et il participe en conséquence à l’intensification de l’invasion musulmane, sur les deniers des contribuables français.