« Le système mondialisé est contrôlé par les juifs » : la jeune héroïne fasciste persiste et signe; se déclare prête à aller en prison

Captain Harlock
Démocratie Participative
18 Février 2021

La déclaration de guerre aux juifs faite par la jeune héroïne phalangiste Isabel Peralta continue de faire convulser toute la presse espagnole. Tous les journaux du pays en parlent, débordent de menaces et d’imprécations.

Les réseaux sociaux quant à eux dégoulinent de cris d’orfraie de gauchistes traumatisés.

Un média a toutefois eu l’honnêteté de donner la parole à la jeune fasciste.

C’est une excellente interview.

Elespanol.com :

« C’est notre obligation suprême de nous battre pour l’Espagne et pour une Europe aujourd’hui faible et liquidée par l’ennemi, l’ennemi qui sera toujours le même, bien qu’avec des masques différents : le juif. Car il n’y a rien de plus certain que cette affirmation : le juif est le coupable« .

Ce sont les mots qu’Isabel Medina Peralta, jeune dirigeante de la Section Nationale Féminine de la Phalange, qui a récemment été relancée, a prononcés samedi dernier au cimetière de l’Almudena, où un hommage a été rendu aux soldats de la Division Azul tombés au combat à Krasni Bor [Russie]. Bien qu’il se soit adressé aux 300 personnes rassemblées sur place, l’écho de sa diatribe antisémite a retenti dans tout le pays.

Ses propos, qui se sont répandus comme une traînée de poudre à travers les réseaux sociaux, ont provoqué le choc, le rejet et la condamnation unanime des groupes juifs : « C’est la véritable extrême droite » ; « les proclamations antisémites sont répugnantes et n’ont pas leur place dans une société démocratique » ; « nous la poursuivrons en justice »….

Medina Peralta a 18 ans et étudie l’histoire à l’université Complutense de Madrid. Dans une conversation avec EL ESPAÑOL, loin de se rétracter, la jeune femme se dit « fière » de ses paroles, se définit comme une partisane « fasciste » d’un « régime socialiste » et affirme que l’Europe est « sous le contrôle du sionisme ». Entre autres choses.

-Vous dites que « le juif est à blâmer ».

-Je suis très clair dans mon discours. A aucun moment je ne dis « les Juifs sont coupables ». Je ne commettrais jamais l’atrocité et l’erreur d’attribuer un évènement spécifique à un peuple entier. Je ne crois pas qu’un peuple entier ait la capacité d’influencer le monde ou le paysage politique actuel.

C’est la partie la plus soft de l’interview.

Bien que les juifs soient tous coupables, le quidam a du mal à appréhender cette réalité. Je n’aurais pas fait une telle concession mais c’est un moyen rhétorique de paraître juste aux yeux de gens qui pensent a contrario que tous les juifs sont innocents, sans exception, tout le temps et partout.

La suite est explosive.

Que voulez-vous dire ?

-Je ne parle pas du pauvre homme qui va à la synagogue pour prier, je parle du système monétaire international, du système de réserve fédérale, des dirigeants et des organisations sionistes qui subventionnent et financent la Black Lives Matter ou le féminisme postmoderne. Je parle de ces personnes qui ont une grande influence sur le monde.

En Allemagne, soit 1 % de la population, 99 % des fonctions publiques étaient aux mains des Juifs dans l’entre-deux-guerres. Je les considère coupables de beaucoup de situations et d’injustices dont souffre le monde, comme le capitalisme et l’usure.

On ne peut mieux résumer la culpabilité des juifs.

-Vous sentez cette « influence juive » en Espagne ?

-Non. Nous vivons maintenant dans un monde globalisé et les nations ont perdu leur souveraineté. Les nations n’ont pas de pouvoir sur elles-mêmes comme elles en avaient il y a 100 ans. Je ne considère pas que nos politiciens ou nos médias sont vendus aux Juifs, mais je sais qu’ils les subventionnent. C’est le système mondialisé qui est contrôlé par eux.

Ce n’est pas un problème de l’Espagne, mais de toute l’Europe. La réunion du groupe Bilderberg s’est tenue cette année en Espagne et n’a pas été rapportée car il ne faut la connaître. L’Espagne a une grande influence dans le panorama sioniste, mais je ne suis pas conspirationniste, je ne crois pas que tout en Espagne soit entre les mains des Juifs.

C’est bien résumé le fonctionnement des démocraties.

Personne n’a jamais dit que le service de distribution du courrier était contrôlé directement par les juifs. Uniquement les conglomérats médiatiques, les banques centrales, les chancelleries, Pfizer, tous les partis politiques, Hollywood et les différentes plateformes internationales comme le Forum Economique Mondial de Davos.

Et bien sûr, la Silicon Valley via Facebook, Amazon ou Google.

-Vous êtes une fasciste.

-Je défends un régime qui a de profondes racines nationales et de grandes perspectives sociales. Ou, si vous préférez, un régime socialiste. Il y a eu une erreur lorsque les mouvements fascistes sont nés en Espagne en 1931, car la presse ne savait pas comment appeler ce mouvement national-socialiste et l’a appelé fascisme. Je me considère comme une national-socialiste idéologiquement, mais je me définis comme une fasciste parce que ma référence en Espagne est Ramiro Ledesma Ramos, fondateur du JONS et du fascisme national.

-Et nazi ?

-Je ne me définirais jamais comme une nazie. Je me considère comme une national-socialiste et une fasciste, mais pour moi, un nazi est juste un type avec les cheveux rasés qui apparaît dans les films d’Hollywood et c’est tout. Je ne considère pas qu’un nazi soit un national-socialiste.

-Quelle est la différence ?

Un national-socialiste mène un autre type de vie. Il est élégant, il écoute Wagner, il ne joue pas le punk et le hooligan, il se bat pour des idées et s’y tient. Un national-socialiste ne pourrait jamais se qualifier de nazi. Le mot a été sorti de son contexte et utilisé pour dénigrer.

-Un parti politique en Espagne vous représente-t-il ?

Non, pas du tout.

-Que pensez-vous de Vox ? Une partie des médias de gauche le qualifie de « fasciste ».

-(Rires) Tout d’abord, il est très courant de commettre l’erreur de lier les mouvements fascistes à la droite ou à l’extrême droite. Le fascisme, depuis sa naissance, a été dissocié de la droite. Ramiro disait : « Je préfère mourir mille fois d’une balle marxiste que de nausées pour la droite ». Cela corrobore le fait que nous n’avons aucun lien avec la droite ou la gauche.

La droite est antisociale et utilise le drapeau de l’Espagne pour recruter le peuple et tromper le vrai patriote. Et la gauche, au lieu de se battre pour le peuple, est distraite par les luttes des sexes. Certains sont antisociaux et les autres sont antipatriotiques.

Pour une gamine de 18 ans, elle a les idées nettes en exposant aussi clairement l’impasse du clivage gauche/droite.

Les blattes pro-juives de VOX sont parmi les plus virulentes, suppliant le QG israélien de les épargner.

« Je m’attends généralement à plus d’équité de la part du Jerusalem Post. L’odieux rassemblement antisémite de Madrid n’a rien à voir avec VOX, probablement le plus ardent défenseur d’Israël dans la politique espagnole. VOX est aussi éloigné de l’antisémitisme que les fascistes baltes de votre image le sont de l’Espagne. »

C’est hilarant.

-Qui sont vos références ?

-Nietzsche, Wagner et Héraclite, qui ont dit que le feu est le début de la matière. J’ai dit que dans mon discours, le feu est ce qui donne la vie à toutes choses. Et la vie est maintenue grâce à l’opposition de deux forces, de sorte que la guerre doit être considérée comme un épisode violent et répugnant, mais nécessaire pour le maintien des choses.

-La guerre est-elle nécessaire ?

-Je ne parle pas de la guerre au sens fratricide, avec des mitrailleuses et des tranchées, mais d’une guerre personnelle. Pour forger sa personnalité, il y aura toujours une guerre entre deux antagonismes.

-Le ministère public de Madrid a ouvert une procédure et enquête déjà sur vous pour un crime haineux présumé. Vous craignez les répercussions possibles ?

-Non, la peur est un préjugé bourgeois. Ce que je dis, c’est parce que j’y crois. De toute évidence, je n’avais pas l’intuition que cela allait devenir aussi viral. Normalement, je reçois quatre critiques et quatre compliments. Cependant, quand je parle, je dis la vérité. Cela peut sembler faux ou juste, mais j’y crois et j’en assume les conséquences. Je ne vais pas m’excuser parce que je crois vraiment à mes paroles.

-Vous savez que votre idéologie vous fermera bien des portes dans votre vie.

-Elle va me mener en prison.

-Je vois que vous avez accepté que…

-Oui.

-Quel est votre projet de vie ?

Rester fidèle à mes idées, ce qui est la seule chose que j’ai et que je garde avec honneur. C’est la seule chose qui vaille la peine dans ce monde, dans ce siècle où j’ai dû vivre. Je resterai toujours fidèle à mes valeurs, aux piliers qui me gouvernent moralement et je ne laisserai jamais tomber mes pensées. Sans mes idées, je ne serais personne. S’ils me mettent en prison, ce sera la volonté de la providence.

-Et que ferez-vous en prison ?

-Je vais écrire un livre.

-A propos de quoi ?

-A propos de mon idéologie.

– Le Fascisme.

-Oui.

C’est ce qui s’appelle un accident industriel.

Pour la première fois depuis très longtemps en Europe, les juifs sont explicitement désignés comme l’ennemi, publiquement et frontalement.

On comprend pourquoi l’Espagne tremble.

Et aussi pourquoi Manuel Valls tremble.

Les juifs peuvent jeter en prison un homme sans trop de difficulté. Avec une gamine de 18 ans capable d’articuler sa pensée en citant Héraclite, les choses deviennent beaucoup, beaucoup plus compliquées à gérer pour la juiverie.

Les juifs adorent jouer aux persécutés bien qu’ils soient les premiers des persécuteurs. Tourmenter cette jeune fille ne peut que se convertir en désastre médiatique. Si les juifs la font jeter en prison malgré tout, elle deviendra une figure de la résistance à l’impérialisme hébraïque, attisant encore plus l’antisémitisme, bien au delà des frontières espagnoles.

Il y a également un autre point : cette jeune phalangiste dénonce le féminisme comme une création juive destinée à détruire l’Europe. Depuis un siècle, les juifs font tout pour convaincre les femmes que le seul rôle social enviable pour elles est de se retourner contre leurs hommes et ainsi permettre aux juifs de mettre chaque nation européenne en coupe réglée. Qu’une jeune femme dénonce frontalement cette imposture hébraïque a un impact 100 fois plus fort sur l’opinion que ce qu’en dira jamais un homme, aussi crédible soit-il.

C’est comme l’usage de stupéfiants. Ceux qui dissuadent le plus efficacement les gens d’essayer sont les ex junkies, pas les deux gendarmes qui passent dans les collèges dire aux gosses que c’est mal.

Et surtout, ça pulvérise les calculs des tradasses comme Marion Maréchal qui pose pour un public de gogos catholiques tout en courtisant toute la Judée.

Je me suis renseigné sur la jeune Isabel et il semble qu’elle provienne d’une très riche famille espagnole. Son père ne lui adresse plus la parole depuis qu’elle a rejoint les rangs phalangistes. D’ordinaire, les femmes cherchent la validation sociale, encore plus lorsqu’elles appartiennent à la haute société. Risquer la prison en dénonçant le juif et le capitalisme n’est pas le parcours que suivent généralement les femmes de ce genre de milieu social.

Après, une femme restera toujours une femme avec tout ce que ça suppose psychologiquement. Mais à la tête de la section féminine de ce mouvement, cette gamine est à sa place et peut faire de la casse.

En tout cas, il y a désormais une alternative au message médiatique de la femme patate suédoise.

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