Captain Harlock
Démocratie Participative
29 Février 2020
L’audace de rat est sidérante.
Même les juifs ont plus de retenue.
Mais que cherche Manuel Valls ? Un an et demi après son départ à Barcelone, où il s’est présenté sans succès aux élections municipales de mai dernier, l’ancien premier ministre s’éloigne lentement mais sûrement de sa nouvelle vie en Espagne… Et il réapparaît progressivement sur la scène politique française. «Je n’ai jamais abandonné ou oublié ce pays qui m’a tant donné. Et au-delà de mon amour pour la France, ma seule patrie, je veux dire simplement que si mon retour en politique n’est pas à l’ordre du jour, je ne manquerai jamais d’être utile aux Français», reconnaît-il d’ailleurs lui-même dans une interview au Parisien.
La « seule patrie » du double-national Valls est son compte bancaire.
Que ce vagabond catalan ose jouer le refrain du patriotisme pour préparer une énième tentative de brigandage politique démontre à quel point la France est devenu un hall de gare.
Apparemment, il mendie un ministère ou un truc de ce genre.
En tout cas, il va être recyclé.
Un moment unique avec Marc Pietri que j’ ai élevé au rang de Commandeur de la Légion d’ honneur à Marseille. https://t.co/fvQO63129U
— Manuel Valls (@manuelvalls) February 28, 2020
Ce qui est sûr, c’est que ce type n’a pas une once d’amour propre. Il est prêt aux pires reptations pour avoir un strapontin.
Au risque de donner le sentiment d’un appel du pied adressé à Emmanuel Macron, l’ex-socialiste affirme qu’il existe de nombreux sujets sur lesquels son «expérience, (ses) prises de position, (ses) réflexions (et) ses propositions» lui «offrent, hélas ou heureusement, beaucoup d’occasions» d’aider l’exécutif. Il cite notamment «l’Europe, la lutte contre les populismes, l’engagement pour la démocratie, l’esprit républicain»… Et même «la laïcité», alors que son ancien ministre de l’Économie et lui semblaient pourtant «irréconciliables» sur cette question : cela avait été l’une des principales lignes de fracture entre eux lors du précédent quinquennat.
«Ce qu’il dit (aujourd’hui) sur l’islamisme (et) la laïcité (…) conforte le choix qui a été le mien (de voter pour lui) il y a trois ans», assure désormais l’ancien premier ministre. Il se réjouit de la stratégie de«reconquête républicaine» récemment lancée par le chef de l’État. «Oui, le mot (séparatisme), me paraît juste et démontre le danger qui existe dans notre pays», poursuit-il, listant «l’islam politique, l’islamisme, le djihadisme, la radicalisation, (et) le terrorisme». «Au-delà des formules il faut agir», presse-t-il toutefois, saluant «les propositions qui ont été annoncées» ces derniers jours, et qui vont selon lui dans le bon sens.
Quand ce type parle d’islam, il pense aux juifs.
C’est son plan, apparemment : devenir contremaître d’un état sécuritaire juif pour surveiller les musulmans un peu trop sceptiques à propos d’Israël. Et les « populistes » blancs.
La rancœur étant enterrée sur le régalien, les deux anciens frères ennemis vont-ils pouvoir se réconcilier durablement ? «J’ai toujours eu un lien avec le président», affirme Manuel Valls, qui souhaite ainsi couper court à l’idée d’un divorce ou d’une détestation. «Il m’arrive d’échanger avec (lui) ou des membres du gouvernement», ajoute-t-il. Manière d’essayer de prouver qu’il conserve une certaine aura, et qu’il continue à être consulté. Il n’hésite d’ailleurs pas à s’exprimer sur les sujets d’actualité, comme les «trois obligations» des pouvoirs publics sur le coronavirus, ou encore la «difficile et complexe» réforme des retraites.
De même, Manuel Valls n’hésite pas à commenter l’éventuel recours au 49-3, que l’exécutif envisage pour contourner l’obstruction parlementaire à l’Assemblée. «Je fais confiance au président, au premier ministre et à la majorité pour faire le meilleur choix possible», glisse l’ancien député-maire d’Evry-Courcouronnes (Essonne). Quant aux municipales, «il ne faut en rien en tirer une leçon», prévient-il. Selon lui ce scrutin est «marqué en général par la stabilité et par les ancrages locaux». En 2014, la déroute des socialistes lui avait pourtant permis d’être propulsé à Matignon. S’imagine-t-il un destin similaire en cas de débâcle des marcheurs ?
Les Espagnols n’ont pas voulu de ce tocard et Valls commence à se sentir à l’étroit à Barcelone, sa base de repli.
Il est probable que les Espagnols, pour anti-catalans qu’ils soient, ne voient en Valls qu’un opportuniste à la solde du plus offrant. Certainement pas quelqu’un d’utile.
Donc, le revoilà qui veut un poste pour pouvoir assouvir ses pulsions de haine anti-française. Il sera encore plus agressivement pro-juif qu’il ne l’était avant de partir.
Déjà parce qu’il leur doit tout et que son retour le rendra encore plus détestable aux yeux de l’opinion publique.