Capitaine Harlock
Démocratie Participative
24 janvier 2018
Aucune formation nationaliste, ou presque, ne prend à cette heure la mesure de ce qui joue. Ou si d’aventure l’une d’entre elles le fait, elle balbutie une vague intention d’agir dans un cadre « réactionnaire », de simple opposition épidermique. Il y a bien sûr divers courants intellectuels qui ont tenté de dépasser cette réalité du « chauvinisme » instinctif, comme « Europe Action » voire, à ses débuts, le GRECE, sans succès véritable.
La situation
Le fait est que d’Europe à dimension politique, les diverses bourgeoisies nationales ne voulaient pas ou peu, et toujours, lorsqu’elles ont consenti à une sorte d’intégration, ce fut sous la forme d’expédients bureaucratiques. L’UE est le fruit de ces mesures ad hoc et expéditives, avec une administration centrale imbécile et molle qui n’a jamais pu penser son action autrement que sous l’inspiration de l’opportunisme.
Il n’existe d’ailleurs pas une seule définition authentique de ce qu’est l’Europe dans les textes de cette organisation. Il n’est question que de « valeurs », tel le crédo d’une secte. Tout comme la France actuelle qui n’est plus définie que par son régime, la « république », dont les « valeurs » – jamais définies – sont devenues une sorte de rappel à l’ordre constant de la part de la nomenklatura dégénérée qui la coiffe.
Plus le mensonge de l’égalitarisme post-chrétien entraîne l’anarchie, plus le recours au mensonge devient la norme.
Il n’est pas exagéré de dire que la santé mentale des élites qui dirigent ce système a totalement disparue. La logique et la rationalité du discours public se sont totalement évaporées. Leur a succédé un prêche de nature millénariste où l’on tente désespérément d’exorciser le « mal » que représentent tous ceux qui n’adhèrent plus à ces « valeurs » opaques que les grands prêtres des théocraties démocratiques résument sous l’appellation de « droits de l’homme ».
Sans même évoquer une vision du monde alternative, tout rapport pragmatique à la réalité est désormais proscrit, lois draconiennes à l’appui. Ayant établi leur pouvoir sur les ruines d’un christianisme tourné en dérision pendant quatre siècles pour son « obscurantisme », les états issus des Lumières se retrouvent à mettre en mouvement des tribunaux d’exception en charge de mener une nouvelle chasse aux sorcières contre les déviants et les apostats.
Les médias de ce système ploutocrato-socialiste – où financiers et bureaucrates se donnent la main – prêchent matin, midi et soir contre le retour redouté du Diable, lequel se manifesterait sous la forme du « racisme », de la « xénophobie », du « nationalisme », du « populisme », du « repli sur soi », de la « haine », de la « peur ». Bref, toute expression de nature sismique qui puisse faire craquer le ciment des démocraties humanitaires si péniblement unifiées par deux guerres mondiales, l’Inquisition de Nuremberg – et ses miasmes judiciaires contemporains – et le Golgotha d’Auschwitz.
La vision du monde de cette bourgeoisie humanitaire se résume à une persécution angoissée permanente.
Le système ne parle plus tellement de ce qu’il veut, car dans sa fatigue, il avoue à demi mots ne plus rien vouloir. Aux propositions très concrètes des marxistes de jadis comme la collectivisation et la dictature du prolétariat, les ploutocraties sociales-démocrates préfèrent un moralisme déclaratif sans obligation de résultats. « Tolérance » et « respect » sont les injonctions agitées au dessus des masses par ces religieux qui observent avec sévérité la moindre incartade, prêts à punir et châtier ceux qui doutent, questionnent ou pire, moquent.
Le système ne se pose plus la question de sa légitimité intrinsèque. Il lui est indifférent d’en faire la démonstration. Son mot d’ordre est le fameux, « Peu importe qu’ils m’aiment pourvu qu’ils me craignent ».
Ce que redoute avec le plus de sincérité cette église judéo-démocratique n’est autre que la verticalité du racisme, celui qui redonne un espace au temps, contrairement à ce que l’hébraïsme actuel commande et obtient : le vagabondage, l’apesanteur.
C’est toute la question qui se pose aux contrefaçons de nationalisme périmées. L’Européen, difficilement domestiqué par 40 églises de toutes les colorations – socialistes, juives, anarchistes, protestantes, etc. – au prix de guerres et de révolutions incessantes, reste la bête redoutée par la couche cléricale composite qui a établi ses quartiers au coeur de ses villes, à ses dépends.
Une coalition qui ne peut prospérer que de la dévitalisation, de l’affaiblissement de ce « barbare », suspect de naissance, dont la force est si crainte et si convoitée. Cette couche parasitaire, enfin coordonnée depuis 1945 sous la bannière de la démocratie universelle, s’accommodent de tous les « nationalismes », tant que ceux-ci ne sont qu’un exsudat de chauvinisme sans conséquence, un chauvinisme dont on peut faire usage pour décorer toutes les loges et les synagogues d’Europe, de tous les parlements du continent.
Qui veut tuer l’Homme Blanc ?
En revanche, de colère sourde, exclusivement européo-européenne, paysanne, blanche en un mot, il ne peut être question, sous aucun prétexte. La bocherie bochisante ne posait guère de problème tant qu’elle faisait comme les autres nationalités, qu’elle se tenait dans le cadre westphalien, sous commandement judéo-bancaire du gang Rothschild.
Dès lors qu’elle mettait en mouvement, à l’instar de Napoléon, l’unité continentale, se mirent d’accord, instantanément, les cellules communistes les plus obscures de Yougoslavie, les youpins crasseux les plus repoussants de Roumanie, les évêques, catholiques ou anglicans, de toute la Création avec force explications théologiques, les businessmen de Chicago, les espions du NKVD hantant les couloirs du Kremlin ou les trafiquants de whisky de Washington.
Tout, sur l’heure, fut réglé comme une horloge dont on niait pourtant jusqu’à l’existence.
Il n’y avait point de « conspiration mondiale » et encore moins de « Protocoles », « célèbre faux ». Mais dès que Adolf Hitler fut assis dans sa chancellerie, la galaxie trouva soudainement comme une unité manifeste, faisant danser au même rythme le bolchevique Staline et le super capitaliste Roosevelt, le ghetto polonais tenté par la terreur trotskiste et la City de Londres.
Wall Street et le Politburo d’URSS oublièrent jusqu’à la mémoire de leurs différences. Et pour cause, il n’y en avait jamais eu.
La papauté, pour faire bonne mesure, se soucia fort du sort des juifs, pourtant tous volontaires pour monter une insurrection continentale et se mettre à égorger le dernier prêtre pour peu que les Soviets les libérassent. En revanche, elle ne trouva pas un mot de condamnation pour les 2 millions d’Indiens que Churchill fit mourir de faim pour alimenter la machine de guerre alors que la Bolchevie fondait sur l’Europe, le cul assis sur les millions de cadavres de paysans orthodoxes et d’esclaves tourmentés et engloutis dans les neiges de Sibérie. Alors que l’aviation alliée enterrait l’Occident chrétien sous les bombes au phosphore, anéantissant à jamais les trésors d’un millénaire médiéval, le successeur de Pierre, tiare sur la bobine, accueillait chaleureusement les troupes protestantes de Roosevelt, le regard affectueusement posé sur la solide ségrégation qui régnait dans leurs rangs.
Tout, du nord au sud et d’est en ouest brûlait de cette lancinante question : comment foutre en l’air Hitler et son racisme ?
S’il fut un socialiste jamais honnête et conséquent, s’il fut jamais un bonhomme réellement en croisade contre l’exploitation du prolétariat européen, ce fut celui-là, le même qu’on pulvérisa avec tout ce qu’on trouva sur terre ou dans les mers. Si l’Amérique se cassa les dents sur les fermiers du Vietnam, acceptant sans trop de difficulté de lâcher l’affaire malgré une débauche de moyens, lâcher l’Allemagne était hors de question.
« Lutte des classes » et autres miroirs pour couillons goys, tout ça remisé au placard : Hitler allait foutre en l’air tout l’édifice, toutes les aristocraties juives, les rentiers rouges, les prébendes de toujours. Tout ça, chassé du continent. Le plus formidable incendie à la baraque jamais vu de mémoire d’homme.
L’Amérique juive était partie pour une Guerre de Cent Ans, que l’URSS fut écroulée ou non, l’Angleterre liquidée ou non.
La coalition
La destruction de l’Allemagne est la seule guerre qui fut et qui est encore unanimement saluée. On aimerait même la refaire, les dimanches.
De la même manière qu’est tout aussi unanimement mise en oeuvre et sans contestation possible, l’éradication des Blancs, partout, tout le temps.
C’est la même affaire. C’est la même guerre.
Le dernier Blanc de Mulhouse, tirant les pieds en justifiant de son gaullisme, ne vaut pas mieux que Hitler. Il a seulement moins de talent et moins d’hommes, les diplomaties sémitiques peuvent donc n’en avoir strictement rien avoir à faire. Mais il est certifié bon pour l’abattoir, c’est du pareil au même. Les Blancs ont été décrétés hitlériens par défaut, bien avant même que Hitler ne soit né.
Que les Bédouins se fassent exploser en plein Paris ou à Berlin, soit. La presse déborde sur le champ d’explications en tous genres, présente les bilans psychologiques et les bulletins de santé, les témoignages émus du voisin qui n’a rien vu. Elle garantit, rappelle, certifie. Tout, de Lisbonne à Londres, de Rome à Los Angeles s’égosille d’un seul mouvement : le bougnoule est innocent, surtout s’il est coupable.
S’en suivent les menaces, suggérées et ouvertes, d’écrabouillage et de génocide contre la populace aryenne qui a manifesté, pour l’occasion, un demi-soupçon d’instinct de survie. Que le Blanc se tienne au calme et il souffrira un peu moins avant d’être nettoyé, tel est le contrat.
Mais qu’un Aryen, quelque part dans un hameau de Thuringe ou du Bordelais parle mal à un nègre, voilà le formidable grondement de toutes les églises, de tous les journaux, de tous les conseils aux affaires courantes. On évalue l’opportunité d’une minute de silence tandis que les rabbins appellent rageusement le ministère de l’Intérieur pour plus de fonds, toujours plus de fonds pour écraser le coupable et ses suiveurs. « Des zentaines dé millions au moins, zinon, l’hilicauste garanti pour Pôques mozieu lé miniztre ! ».
Les cloches sont reliées les unes autres par le même fil d’alerte : le racisme. Le piège est posé. Au moindre mouvement blanc, la cloche islamique ou nègre sonne. Voilà sortis de leurs sarcophages les archevêques qu’on croyait disparus, pendant que le rabbi Mordechaï vitupère « ach, y la dimoncrazie, y l’ONOU, y li où l’ONOU !? ».
Le téléphone sonne à la permanence socialiste de l’Isère, on trouve un nègre éminent et indigné à Amsterdam. Les Caraïbes menacent d’entrer en guerre. Soudain, le dernier zapatiste de Bolivie se met au diapason du Département d’Etat pour en appeler à enterrer définitivement l’Europe sous un flot biblique de métèques multicolores. Le bureau d’entraide et de coordination à l’aide humanitaire de la synagogue d’Atlanta amasse des fonds pour distribuer des armes blanches de premier secours aux victimes de la barbarie européenne. La rédaction du journal local de la banlieue de Riga bat le rappel.
Patriotisme
Du patriotisme, tant qu’on voudra. Mais à une condition : du nègre jusqu’aux cieux.
On peut bien laisser les Français ou les Ritals s’amuser avec leurs drapeaux et leurs flonflons, on les tient solidement à l’oeil. Qu’ils esquissent un semblant de mouvement en direction d’une tête crépue et c’en est fini.
L’Afrique peut pulluler à milliards et l’Europe suffoquer en perdant un tiers de sa population par génération, peu importe : la coalition démocratique a parlé.
Négrillons par millions, enflant encore et toujours.
Le nègre rigolard, sportif hors pair, contresigné patriote : « On est en rupture de stocks, monsieur ». Par cargos entiers, photographiés sous toutes les coutures, livraison à domicile.
Et le patriotisme a ses souteneurs, ses rentiers. Ses rentiers dans la rente. « Attention, par De Gaulle et Vercingétorix, vous ne toucherez pas à mes nègres ! ». Attendez un peu, attendez juste qu’il y ait suffisamment de Gaulois transfigurés par l’instinct racial et vous verrez le juif Bernard Henri-Lévy témoigner, devant une commission de l’Assemblée, comment, dès la bataille de Tolbiac, Clovis voulait faire de la France un bastringue à Bantous. Il témoignera sous le haut patronage d’un nègre hébété, ramassé à la va-vite sous un pont de Saint-Ouen. « Maintenant je vais laisser parler monsieur » dira solennellement Lévy, tapant dans le dos du koala, déjà éreinté à l’idée de décrypter deux lignes écrites par Shmuel Beuveron-Ranjinzsczkiy.
Si le tricolore posait un problème, les juifs l’auraient interdit. Le Grand Orient confesserait une « erreur ». Mais pour circonvenir le Gaulois et le Toscan, rien de tel qu’un peu de conneries ronflantes à fanfare. Le juif en rigole drôlement, d’ailleurs, de ces drapeaux. Il en viendrait même à les foutre chez lui, pour décorer.
On peut saupoudrer les rues de faucilles et de marteaux, ça ira bien. On fera mine de gueuler, un peu, sur un coin de feuille de chou. Le sénateur-maire Ducon « a fait part de ses doutes ».
Une seule croix gammée : la préfecture fait tirer sur la foule.
La bête de somme aryenne est trop juteuse, trop délicieusement bonne à torturer pour qu’on lui donne un sauf-conduit moyennant une excuse. C’est le véritable nègre des plantations, celui pour qui il n’y a pas d’affranchissement possible ni prévu. L’abolition de l’esclavage, c’était pour passer à la traite des Blancs par les nègres, le grand projet des démocraties enjuivées.
Du vrai socialisme, réellement populaire, jamais, sous aucun prétexte : l’Aryen demanderait les comptes. Certains en dorment déjà mal la nuit, dans leurs châteaux. C’est pas pour en rajouter.
La coalition démocratique a trouvé la ficelle. Rendre coupable la victime blanche de tous ses malheurs. C’est la martingale de toutes les maçonneries, de tous les parlements. On encule le Blanc ad vitam aeternam et on lui intime les excuses. Il accepte. Pour l’emballer totalement, on passe par sa rombière, forcément. « Dites-donc, votre mari, hein, c’est pas jojo ! ».
Les plinthes de la cuisine n’y résistent pas. Laurent, déjà assiégé par son banquier, capitule devant le grognement de Sophie.
Faire crouler l’Occident sous les nègres, mulâtres, pingouins du Caucase récemment acquis aux élections libres, pédés d’Azerbaïdjan, poètes du Nil, virtuoses de la lire d’Outre-Fleuve Jaune : oui, mille fois oui. Par avions, ponts aériens, sous bonne garde de l’armée française, bien enculée à Verdun, bien enculée depuis.
Le meutre rituel jamais évoqué mais mirobolant : le sang blanc pissant partout. Mais avec le tricolore, « pir la démocrozie », comme dit le Grand Rabbin de France.
Bonaparte, Hitler.
Au prochain plébéien qui défiera cet édifice démoniaque, il ne faudra pas se tromper, pas mégoter, pas soupeser. Faute de Bolcheviques, ce sont les égorgeurs d’allah, lâchés pour l’occasion, qui tiendront la rue. En haut, totalement et irrémédiablement coalisés, les sectes, églises, partis, tous avec un alibi en béton armé, résolument démocratique.
Au milieu, François et Fritz, désorientés, paumés, triturés par les « autorités morales », pas sûrs, pas certains que les coups de pied au cul en soient vraiment, des fois que ce soient des compliments, des fois qu’ils réagiraient « trop vite », des fois qu’ils froisseraient un nègre ou un sauvage d’Afghanistan. « Prudenze ! » dit Maître Lévy, « dans lé doute, alley manifezter contre lé razizme ! ».
Ce sera l’orgie génocidaire de 1918 mais à une échelle dantesque, inédite. Trotsky fera mine de centriste passablement xénophobe. On mangera vif les bébés blancs, à la gloire d’allah, sous l’oeil rassuré des cartels bancaires.
On aura des marchés à viande humaine blanche en plein Paris. On brûlera des siècles de génie créatif encore protégé dans les musées. On liquidera le peu qu’il reste d’élites organiques aryennes en les égorgeant dans les caniveaux. La nuit tombera sur l’Europe de l’Ouest, seulement éclairée par la lueur des bûchers autour desquels les nègres se rassembleront en vociférant des chants sourds et obsédants, entrecoupés de rires idiots.
Il s’en faudra de peu, juste d’une poignée d’hommes, à l’heure où les portes de l’Enfer s’ouvriront.